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 [Aeringor] Pour l'amour et le crime [thriller]

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Hugo Zeppeline
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Hugo Zeppeline


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MessageSujet: [Aeringor] Pour l'amour et le crime [thriller]   [Aeringor] Pour l'amour et le crime [thriller] Icon_minitimeDim 17 Fév - 17:55

Pour l'amour et le crime




Ce vendredi 2 février 2007 , Veroniqua Mariposa, jeune espagnole de 25ans à été retrouvée morte dans la chambre numéro 11 de l’immeuble se trouvant dans l’avenue des Vices, numéro 256. La police accuse André Thomson, homme âgé de …

L’immeuble comportait au total 14 logements : 1 studio, 3chambres, 4 trois-pièces, 3 deux-pièces, 1 quatre-pièces, la loge et un magasin et petit deux-pièces. Parmi tout ceux-là, seul la chambre numéro 11 était vide, parce que condamnée.

Ce soir, 19h55 on couperait l’électricité. André pourrait se venger…

Il fallait savoir qu’André était divorcé parce que sa femme, après avoir gagné au loto, n’avait plus besoin de cet ancien soldat américain pour vivre et lui avait préféré un beau blond musclé mais totalement con. André ne s’en était jamais remis, comme le Vietnam…Ancien soldat, il faisait une collection d’armes, exposées dans son appartement.

Un jour, Veroniqua avait emménagé, elle ressemblait trop à sa femme….Mais l’Autre était intervenu, il avait échafaudé un plan pour qu’André puisse se venger…

Ce soir, André serait satisfait et l’Autre se laisserait séduire par l’amour du crime…

André attendait à la sortie derrière l’immeuble, le petit ami de Veroniqua devait venir la chercher à 19h 45. Il était 19h39 et il ne l’entendait toujours pas arriver…C’était la partie la plus stressante, il avait l’impression que tout le monde pouvait entendre son cœur battre à tout rompre, dans sa poitrine. Si elle avait du retard, son copain arriverait et le plan échouerait…19h41, André finit sa cigarette, jetta le mégot rougeoyant quand il entendit les talons de Veroniqua frapper le sol du couloir menant à la petite porte. André se colla au mur de façon à être caché derrière lorsqu’elle l’ouvrirait. André tenait dans sa main un bidon d’éther dont il avait imbibé un chiffon. Il saisit Veroniqua une fraction de seconde plus tôt et elle eut le temps de l’apercevoir. Une poussée d’adrénaline et André lui fourra le chiffon dans la bouche sans cérémonie afin qu’elle se tut…elle le recracha mais il lui assèna un violent coup sur le crâne avec la bouteille d’éther. Veroniqua tomba, au milieu des bris de verre. Il traîna le corps derrière un conteneur, il est 19h43.

A gestes fébriles et milles précautions, André ligota le sosie de sa femme, la bâillonna. Il est 19h45, dix minutes à attendre. Attendre que le signal vienne…mais le petit ami ? Heureusement, il n’était pas ponctuel ! "Bien sur, si elle était semblable à sa femme, son amant devait être un « playboy » qui passait sa vie devant son miroir à ajuster sa coiffure !" Pensa André avec mépris. 19h54, il entendit distinctement trois coups frappés contre la grille, de l’autre coté du conduit d’aération. André y poussa sa future victime, tandis que l’Autre venait l’aider à la tirer à l’intérieur.

19h55, il se retrouva à la sortie du conduit, au premier des quatre étages de l’immeuble : une soixantaine de marches à monter, dans le noir total vu la coupure d’électricité prévue ce soir là dans toute la France et plus encore.

-Dépêchez-vous, siffla l’Autre, voyant qu’André était tétanisé…

Ramené brutalement à la réalité, il saisit les pieds de la jeune femme tandis que l’Autre la prenait par en dessous des épaules. Il ne put s’empêcher de remarquer que sous sa minijupe, elle ne portait pas de sous-vêtements…André eut la haine !

19h57, arrivée au quatrième étage, devant la grille d’aération ouverte à l’avance par l’Autre quelques minutes plus tôt. Il la poussa, sans ménagement, la faisant se réveiller et pousser un cri assourdi par le bâillon et le bruit dans la chambre de la prostituée au numéro 10.

A peine sorti, la voix grave et basse de l’Autre lui ordonna :

-Vite, le tournevis dans la prise, cela fera sauter le disjoncteur et nous fera gagner du temps !

Obéissant comme un chien à son maître, il se hâta : il voulait que tout soit fini, il ne désirait plus la tuer…

L’Autre le sentit et lui dit :

-Ce n’est pas le moment de se dégonfler, le mal est fait ! Vous avez des traces de griffes ! Eh bien, je n’ai pas le choix dans ce cas…

Il s’approcha de la jeune fille et lui fit respirer le chiffon imbibé d’éther. Elle ne tarda pas à être assommée à cause de l’inhalation. A moitié consciente, elle sentit la mort proche, comme une épée de damocles au dessus de sa tête…Il l’attacha à la chaise, unique mobilier de la petite chambre remplie de carton. Elle crut en voir un bouger, elle ne rêvait pas. Il lui mit les pieds dedans et elle sentit le corps velu d’une bonne dizaine de rats…L’Autre, souriant en voyant sa peur, sortit une tenaille de son sac à dos et entreprit de lui arracher les ongles pour « ne pas laisser de traces » dit-il à André.

Cette fois-ci, ce dernier resta pantelant, devant la victime, écoutant ses lamentations étouffées. Pour susciter en lui une réaction, l’Autre arracha les vêtements de la jeune fille. Complètement nue, elle frissonna.

-Réchauffe la un peu, elle a froid ! Rigola l’Autre. Tu te rappelles de ce qu’elle t’a fait non ? Elle a profité de toi et t’a laissé tomber ! Profite d’elle, c’est à ton tour…murmure t’il à l’oreille de son complice.

André lut la peur dans les yeux de Veroniqua, mais ne peut s’empêcher d’admirer ses formes avantageuses…Son sexe se durcit, il avait envie et sa haine le poussa à le faire. Il ouvrit son pantalon et entreprit de "réchauffer" la victime qui n’aspirait plus qu’à une seule chose : mourir.

L’Autre rit devant la scène, il filmait ! Une preuve de plus, voilà à quoi il songeait ! Il avait été prévoyant, vêtements moulants et filet à cheveux constituaient son « costume ». Nulle trace derrière son passage.

-Cela suffira André ! Ordonna t’il.

Il était 20h21. Lentement, André sortit d’elle, recula, la fixa et se revêtit. La femme pleurait, de honte, de peur et de mal. Il avait oublié les rats et les mains sans ongles de la victime, dans son plaisir sexuel bestiale.

A présent, il était pratiquement mort moralement, anéanti, il était prêt à pleurer, mais son complice sans pitié lui rappella qu’il lui restait quelque chose à faire. Ne répondant pas à l’appel, l’Autre le « piqua » avec une lame. Le sang coula mais André n’y prêta pas attention. Tel le petit poucet, il sèmerait des preuves !

Il en était au stade ou plus rien ne comptait, hormis une seule chose : que tout soit terminé.

Il prit le pistolet, conservé soigneusement dans la poche intérieure de sa veste, et tira la seule et unique balle sur le sosie de sa femme, en plein cœur. La femme mourru sur le coup, André pensait pouvoir tourner la page : erreur, maintenant il regrettait, il aimait toujours cette femme et il venait de tuer son image…

-Dépêchons-nous, moins de temps on restera, mieux ce sera !

André obéit et suivit l’Autre jusqu’à son appartement. Arrivé chez lui, André se coucha sur son lit, rongé par les remords.

-Je vais vous préparez du thé !

« La caféine vous empêchera de dormir pendant un petit temps, vous pourrez regretter à loisir ainsi », mais ça, l’Autre ne lui dit pas. Il ajouta également une forte dose d’héparine, un anticoagulant : cette nuit, André regretterait son geste, concentré sur ses actes, il oublierait sa blessure et l’héparine faisant effet, André s’endormirait pour la dernière fois, laissant un tas de preuves derrière lui, mais aucun signe d’existence de l’Autre…Il était 20h32.

…Selon nos informations, l’homme aurait décidé de mettre fin à ses jours, probablement parce qu’il regrettait son geste. Triste chose qu’un crime passionnel, il est dommage de gâcher ainsi la beauté de l’amour.
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MessageSujet: Re: [Aeringor] Pour l'amour et le crime [thriller]   [Aeringor] Pour l'amour et le crime [thriller] Icon_minitimeDim 17 Fév - 17:55

Grendelor a écrit:
Rhaa mais qui est l'Autre?

Bon texte, je trouve seulement dommage cette répétition excessive de "André" (enfin c'est mon gout, peut être est-ce voulu?).

Une histoire encore étrange, dérangeante je trouve, qui donne envie de se calfeutrer chez soi (bon peut être que la neige qui tombe dehors aide un peu Clin d\'Oeil)
Elvia a écrit:
C'est énervant de pas savoir qui est cet Autre qui pousse Adré à commettre l'irréparable!! L'histoire est intéressante, originale, j'ai beaucoup aimé!
Ominoe Gondana a écrit:
Pas mal du tout, des questions restent en suspens...
Le côté froid, méticuleux et sadique est bien décrit, ainsi que l'influence manipulatrice de l'autre.
Sympathique donc.
Narmacil a écrit:
Sympatique histoire montrant le machiavelisme de l'Autre et de son "crime parfait"...
On plaint André car il est brisé par une femme, en brise et tue une autre et meurt incompris...

Je crois que je vais prendre l'habitude de lire tes texte Clin d\'Oeil
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