Hurle

Chiale poupée.

Je déguste ton amertume.

Je déguste ta souffrance.

Chiale.

Chiale.

Je savoure l'aigreur de ton chagrin. Sanglote de ce malaise, réfugie toi au fond d'ses bras. Hurle et supplie. Que la douleur te bouffe jusqu'à l'os, jusqu'à la moëlle, jusqu... Jusqu à ce que ta boîte crânienne vomisse l'abject horreur de ton coeur. A genou vulgaire femelle, pantin désarticulée par les coulées acides de la lâcheté. Souffre de l'anxiété de la honte. Souffre. Que l'horreur te fasse geindre dans la géhenne de ta conscience fissurée. La galoche des marionnettes, oui, ta langue, va vagir parmis tes comparses les vaches que je me délecte de tes larmes. Embrasse le. Donne toi à lui. La rage n'est qu'une jubilation de ma bile noire que je te crache au visage. Va donc balbutier tes phrases de femmes dans les tréfonds d'une oreille qui n'en veut qu'à tes hanches. Le pétard de l'angoisse n'a plus qu'à jouir de ton postérieur. Tout est mouillé. Ca pète. Les files qui pendent. Il pétrit tes seins, il joue avec sa langue... Oui là... Je sais ce que tu aimes, quand tu hurlais ton plaisir... Il le découvre mais je l'absous. Je suis jaloux de ton bonheur, oui. Je te le beugle à la gueule. Va donc crever dans un caniveau. Les chiens se feront un plaisir de dévorer ta naïve virginité. Et enfin tu ramperas comme tu le mérites. Sous humaine. Les saltimbanques n'ont que morve dans leur regard, gicle donc et retourne à l'insipidité de tes passions. Tu ne vis qu'au travers des autres.

Moi, je Vis.

Je Vis et j'ai peur.

Je chiale.

J'ai peur.

Je pleure.

Je bouffe ma propre hargne. La morosité me guette. Les vautours du dégoût m'épient du haut de leurs niches. On me surveille. Je la guigne. Rancoeur et dépit. Ecoeurement. Désillusion... Haine... Ressentiment... Le fiel est sorti. Je suis toujours à l'affût d'un glaire obscène. Mais elle, putain, la nouvelle, l'autre, la nouvelle, je crois qu'elle fait vibrer mon coeur façon polichinelle. J'peux pas l'imaginer dans les bras d'ce connard... Pas encore... Pas encore une fois...

Malheureusement...

Rage.

Dépit.

Je suis un con.

Nombre de messages : 44 Age : 41 Date d'inscription : 19/03/2008

Héhé.

Tripal, pathétique, drôle.

Mais l'anaphore de "guette" est déséquilibrée par le rythme lourd de la deuxième proposition. Et, surtout, corrige-moi cette orthographe, ça gâche tout.

Ca manque pourtant de tripes et d'un peu plus de détails intestinaux.

Il faut bien gerber son pancréat quand on insulte une femme. Je vais voir comment je retravaille ça ce soir. En effet la faute d'orthographe est magnifique. Je me serais bien amusé à mettre un "s" en plus.

:geek:

Invité

Trop court, trop vague, pas assez de tripes, de références palpables. Peut-on parler d'histoire? Pas vraiment. Un thème à la limite, pas complètement exploité non plus. Le style est bon, on est un peu dépaysé et tout de même emporté mais franchement, tes histoires, quelle barbe! Tu devrais peut-être essayer d'écrire un roman, ça te changerait. Tes nouvelles ou p'tit textes d'une page et demie n'en seront que meilleurs.

Si, si, le fond, ça compte.

Edit: Bon, il est tard, peut-être que je ne serai pas d'accord demain avec ce que j'écris tout de suite. M'en vais dormir moi, demain photos! :sleep:

Le titre mon cher Plumo, le titre.

Une histoire ? Un thème ? Non.

Ici c'est un hurlement manuscrit, ajustement, pour le présenter ici, d'un épistolaire envoyé à mon Ex Femelle.

Je te laisse juge de l'effet qu'on recherche dans ce genre de situations.

Et contrairement à ce que tu penses/crois, le style est loin, très loin encore d'avoir atteint la matûrité nécessaire pour raconter des histoires longues, pour développer des thèmes plus larges et exploitables. Je suis de ceux qui sont intimement persuadés que tant que l'outil n'est pas "parfaitement" maîtrisé, il ne sert à rien de s'éparpiller. Je peux peut être de vos points de vu, bien écrire, mais dans le référentiel sur lequel je m'appuie, non, je suis à des années lumières de ce que je souhaite atteindre. La stylistique devient donc mon axe principal de développement. Les idées je n'en manque pas, mais mieux vaut ne pas les gaspiller et les garder dans un coffre fort dans l'attente de pouvoir "réussir" à en faire de véritables amantes.

Bref comme je l'ai dit.

Ce n'est pas encore à mon goût.

» Hurle II