Lutte anti-kiki.

Le petit Marcel éloquemment romantique, affaissait son émoi sitôt la madeleine engloutie (la gourmandise lui attirait quelque ennui) - Proust


"Katarina Witt et Surya Bonaly les avaient inaugurées. Nous ne saurions que conseiller les fessouillères aux fesses de toutes les dames. Ca peut servir. They can USE IT, IT'S wonderfouuuull !!!" disait Nelson Montfort dans une, devenue célèbre, retransmission des olympiades. Divin, exquis, d'un humour tout calculé sur l'argotique de la croupe. Mais... Saviez vous que la fesse (non pas l'humoriste) était un terrain de jeu exceptionnel, bourré de barbarismes clinquants et claquants ? Je reste comme Monsieur de Valmont un amateur de fessomalie à nette tendance dominante ascendante, un fessopriote de la première heure, partisan des guets à fesse et autre cosmofesse dans les heures les plus tardives, m'adonnant à la lubricité - évidemment. C'est en criant Aïe oli et des slogans vengeurs "que nous aimons nos pouliches", qu'il faut à postérieur rit, toujours imposer l'évidence : penser avec votre cul. Même de célèbres philosophesses s'en sont données à coeur joie et ont été fessinées par le popotin. Levy, notre très cher disparu, fût une suite logique aux lubriques de la prose du saint siège et les québécois disent "un bon breakfesse matinal, ça fait fou-rire" (on pourrait croire qu'il fofote un peu mais il n'en est rien). A l'heure actuelle mes détracteurs, on constate malheureusement une prolifessation quasi décadente de ce qui touche à l'arrière train, en oubliant toutes les valeurs dont les fîanes usitent. Bouchez donc vos sinus. Du sitôt dit, sitôt fesse tout va à vélo. Et en général nos choix sont du domaine de la fesse sceptique - pyrhonnien et non de la fesse jovial. On préfère le kiki en oubliant nos bonnes vieilles expressions, en omettant de bêtement se retourner. Regarder derrière soit est LA solution aux exitentielles questions d'un vieux barbu pipaire. Donc, puristes de la lune, dargeots matinaux, postérieurs et séants, meules et derches éveillez vous, la seule, et lâchez vous !



Vous ne pouvez pas lutter, sales kikis