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 [VAMPYRE] La Soif

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Otalimar




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MessageSujet: [VAMPYRE] La Soif   [VAMPYRE] La Soif Icon_minitimeDim 28 Sep - 23:00

D'abord: le terme vampyre avec Y au lieu de I, c'est pour le plaisir, avec un petit hommage à David Gemmell pour ceux qui ont lu L'Etoile du Matin, sachant qu'il nous a hélas quitté en 2006, à 57 ans si je ne m'abuse.
Pour les commentaires==>par ici

La Soif

____Une musique sinistre perce le silence, d’abord doucement, imperceptible, puis progressivement sa puissance augmente. Quand elle ne peut plus feindre de ne pas l’entendre, la silhouette encore somnolente abat sa main violemment sur le réveil, stoppant la musique. Bien qu’elle sache ce qu’elle va lire, elle regarde les chiffres lumineux : six heures et demie. La main cherche à tâtons la chaise sur laquelle sont posés des habits. Pas le moins du monde dérangé par l’obscurité, le jeune homme se lève et enfile rapidement ses habits noirs. Il ne mange pas, il n’en a pas besoin. Il sort de chez lui, les premiers rayons du soleil révèlent une peau d’un blanc pur sublime, contrastant étonnamment avec ses habits et ses cheveux de jais, qui fait ressortir également le rouge profond de ses yeux. Il savoure cette nouvelle journée d’avance, l’air frais du matin, et se dirige vers son lycée. Quand il arrive devant le bâtiment, il sent tous les regards se tourner vers lui, bien qu’il soit élève dans ce lycée depuis deux ans. Il aperçoit Anna, un sourire illumine son visage, il se dirige vers elle.

« Salut ! Prêt pour une nouvelle journée ? son ironie de tous les matins décroche un sourire rayonnant à Anna.

-Impeccable ! Et toi, Vlad ’? Toujours aussi drôle ! s’exclama-t-elle.

-Pareil, on y va ? Les cours commencent dans cinq minutes. »

____Un signe de tête d’Ambre, et ils se dirigent vers la bâtisse, attirant les regards comme un aimant, effet dû aussi bien à l’apparence surprenante de Vladimir qu’à la beauté flamboyante d’Anna, les formes avantageuses de son corps sublimées par sa tenue : un corset noir et une jupe identique, lui arrivant à mi-genoux, ses jambes mises en valeur par ses cuissardes remontant jusqu’aux cuisses. Sa longue chevelure blonde lui tombait dans le dos sous la forme d’une longue tresse. C’est donc dans une discrétion toute relative qu’ils arrivèrent devant la salle de cours. Ils retrouvèrent leurs meilleurs amis respectifs : Lanna et Oscar, un couple plus discret que leur amitié, mais pas de beaucoup, la plupart des filles crevant de jalousie devant le jeune homme au physique on ne peut plus sportif, aux traits avenants, et à la tenue idéale qu’il portait, peu importe le style qu’il choisissait. La manie des robes moulantes de Lanna lui avait valu bien des sarcasmes da la part des autres filles, vite ravalés lorsqu’Oscar et elle se mirent ensemble. La sonnerie retentit, ils s’installèrent. Vladimir n’arrivait pas à garder son calme, le parfum entêtant d’Anna l’envoûtait, l’empêchant de penser correctement. Depuis qu’il la connaissait, il était malade de ne pas oser lui demander de sortir avec lui, terrifié par une hypothétique réponse négative, mais cette odeur ! Il se voyait avec elle, rêvait de sa voix, de son odeur, de son goût, de son sang. Il revint à la réalité, il salivait, ce n’était pas bon, il pensait qu’il aurait pu tenir un peu plus sans boire à nouveau, et avait fixée son excursion vitale pour le soir même. Il demanda au professeur de sortir, prétextant un malaise, pourvu qu’elle ne l’accompagne pas à l’infirmerie ! A l’odeur d’Anna venait désormais s’ajouter toutes celles de la classe, l’oppressant. Le professeur demanda à un volontaire de l’accompagner à l’infirmerie, et, au grand dame de Vladimir, Anna l’accompagna. Une fois sortit de la classe, Vladimir s’adossa au mur et se laissa glisser à terre. Anna espérait plus que tout qu’elle avait vu juste, elle avait été frappée par l’inattention inhabituelle de Vladimir par rapport au cours, et l’avait vu la regarder, une étincelle dans les yeux. Depuis que son dernier petit ami l’avait largué il y a six mois, il l’avait soutenue indéfectiblement, tant et si bien qu’elle en était tombée follement amoureuse, cependant, elle ne savait pas comment l’aborder, elle attendait qu’il fasse le premier pas, et elle croyait que c’était la raison pour qu’il avait simulé un malaise. Elle s’accroupit à côté de lui et attendit qu’il lui parle. Quelle ironie ! Elle était là, à côté de lui, se méprenant sur la raison de son geste, lui qui était sorti pour la fuir et la protéger. Son malheur le fit sourire, d’un sourire bien plus grand que ce qu’il s’autorisait habituellement, dévoilant deux canines effilées. Les yeux d’Anna le fixaient, révélant son ébahissement devant ce spectacle incongru, terrifiant. Il sentit la raison l’abandonner, lutta faiblement pour rester maître de son corps, puis se jeta sur elle, en songeant juste une goutte, une toute petite goutte... Un hurlement strident déchira l’air lorsqu’il planta ses dents dans la chair tendre de sa gorge, il commença à savourer ce succulent repas, quand la porte de la salle s’ouvrit.

____Le professeur et Oscar apparurent les premiers et restèrent pétrifiés devant ce spectacle morbide, cette étreinte sensuelle et mortelle à laquelle s’abandonnait désormais Anna était tellement aberrant qu’ils n’arrivaient à réaliser la gravité de la situation. Oscar reprit ses esprits le premier et ceintura Vladimir, le tirant pour lui faire lâcher sa proie. Le professeur s’apprêtait à l’aider quand le vampyre se retourna et envoya Valdinguer Oscar dans ses camarades de classe avec une force stupéfiante, le corps renversant le professeur au passage ainsi que les quatre élèves qu’il percuta. Des élèves et des enseignants ayant entendu le hurlement arrivaient désormais sur place, et découvraient Anna allongée par terre, les yeux dans le vague, la marque des larmes sur les joues et la gorge dégorgeant du sang goutte à goutte, les cheveux baignant dans le fluide passant du blond au pourpre, et une classe terrifié devant un adolescent habillé en noir, du sang au coin des lèvres, suintant de ses canines, les dents découvertes dans une grimace d’horreur, donnant une dimension démoniaque au visage exprimant la sauvagerie animale à l’état pur.


Dernière édition par Otalimar le Dim 12 Oct - 17:16, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: [VAMPYRE] La Soif   [VAMPYRE] La Soif Icon_minitimeMer 1 Oct - 20:16

Oscar n’arrivait toujours pas à croire à ce qu’il avait en face de lui, un véritable vampyre, aussi réel que les légendes, terrifiante machine à tuer faite de chair et de sang, et, pire que tout, ce démon n’était autre que son meilleur ami. Il sentait une douleur lancinante dans son épaule droite, à l’endroit où il avait percuté Franck lorsque Vladimir l’avait projeté. Il se concentra sur sa respiration sans lâcher le vampyre des yeux, se remémorant ses cours de combat dans les divers disciplines qu’il avait pratiqué à un niveau assez élevé malgré son jeune âge, comme le karaté, le judo, le self-défense, ainsi que bien d’autres sans oublié son passé dans les combats clandestins de rue. Ayant regagné un semblant de calme il s’apprêta à recevoir la charge du vampyre écumant de rage, muscles tendus, prêts à s’adapter à toutes les situations possibles, sauf celle-là : Vladimir s’élança, puis, comme un fauve, bondit frôla le plafond et retomba sur Oscar , arrachant un cri de surprise et de frayeur à Lanna, ainsi qu’aux autres filles, les garçons étant trop ébahis pour faire quoi que ce soit. Oscar esquiva de justesse l’attaque de son ami, mais n’échappa complètement aux ongles dur comme du roc du vampyre qui laissèrent des sillons sanglants sur son bras, déchirant le tissu de son pull. Vladimir pivota et se redressa dans le même mouvement vers l’importun qui osait le déranger durant son repas, et fut cueilli par un violent coup de pied ascendant de tennis, qui envoya sa tête en arrière, décuplant sa rage animale. Les deux adversaires se fixaient, haine pure dans les yeux de l’un, colère froide dans le regard de l’autre. Oscar avança en prenant appui sur ses jambes pour lancer ses deux pieds simultanément dans la poitrine de Vladimir, espérant lui couper la respiration, mais le tueur né fut plus rapide que lui : alors que Oscar décollait du sol et que ses jambes se détendaient, le vampyre passa sur le côté à une vitesse inhumaine, attrapa son ancien ami à la poitrine et au ventre, plantant ses doigts dans sa chaire à travers le pull, et l’envoya contre le mur comme un vulgaire mannequin. Le corps rebondit contre le mur, la tête commença à glisser alors que le corps tombait en laissant une trace sanglante. Vladimir rattrapa le corps avant qu’il tombe par la gorge et plaqua un Oscar inconscient contre le mur. Soudainement, après l’avoir dévisagé durant d’interminables secondes pour les spectateurs, il lui planta ses crocs dans le cou, aspirant bruyamment le fluide vital.

Anna ouvrit les yeux, cherchant à comprendre ce qu’il s’était passé, persuadée d’avoir fait un horrible cauchemar, et hurla de terreur à l’unisson de sa meilleure amie en voyant Vladimir aspirer la vie de son meilleur ami dans un bruit de succion insupportable.
L’un des enseignants qui assistaient à la scène se reprit suffisamment pour appeler la police, à qui il ne réussit pas à faire comprendre autre chose que le fait qu’un certain Vladimir Vampyre saignait abondamment suite à une morsure au lycée Arthur. Bien que fort dubitatif devant ce coup de fil absurde, le policier qui avait répondu expliqua l’affaire au capitaine Aline Horteau qui se dépêcha sur les lieux avec trois bleus en uniforme dans une voiture aux couleurs de son service à plus de quatre-vingt dix kilomètres heure à travers la ville. Le standardiste contacta ensuite le SAMU qui lui assura qu’ils envoyaient immédiatement une ambulance au lycée.

Après la terreur qui s’était emparée d’elle, la douleur brûlait Anna là où les crocs avaient transpercés la chair, suçant son sang comme nectar à la saveur oubliée. Elle se releva en titubant, essayant désespérément d’arrêter l’hémorragie avec sa main, déjà poisseuse. Trébuchant à chaque pas, elle approcha de la scène morbide dont les deux garçons dont elle était la plus proche était les acteurs, et fut soutenue par Lanna lorsque celle-ci l’aperçut, alors qu’elle détournait les yeux pour échapper à la mort de son amant, qui appliqua également un mouchoir sur sa plaie, épongeant le sang. La première victime fit encore un pas avant de se laisser tomber sur les genoux, les larmes coulant à flots, des sanglots étouffés lui raclant la gorge.

Bien que personne ne s’en aperçut, le bruit de succion s’atténua lorsqu’Anna commença à pleurer, puis s’arrêtèrent lorsqu’elle se mit à parler :
« Pourquoi ?pleurait-elle, pourquoi ? Arrête s’il te plait, ne me laisse pas, je t’aime ! » elle avait hurlé ces derniers mots avant d’éclater en sanglots à nouveau. Lanna s’agenouilla prêt d’elle et se focalisa sur l’hémorragie à arrêter pour se vider l’esprit.

Vladimir s’arracha de sa victime, recula, laissant tomber le corps inerte de son ami, incrédule devant ce spectacle de mort qu’il savait avoir provoqué, se laissa tomber contre le mur derrière lui, le regard vide, les larmes pointant au bord de ses yeux.

Le regard d’Anna s’éclaira alors que Lanna se jetait auprès de son amoureux, des larmes pleins les yeux. Bien que faiblement soulagée par le râle qui s’échappa de la bouche d’Oscar, le sang qui se vidait par deux plaies dans la gorge de son amant lui donnait le tournis.

C’est ce moment que choisit la police pour arriver dans le couloir, Aline en tête, qui chercha le coupable dès qu’elle eut évaluée la situation, évitant de penser à ce qui avait pu se passer ici. Elle braqua son arme sur Vladimir en le voyant couvert d’éclaboussures sanglantes, en chargeant ses hommes de s’occuper des blessés.

Le vampyre sortit de sa torpeur en entendant l’ordre lui interdisant de bouger sortir de la bouche de l’officier. Il se remit sur ses jambes, bouscula Anna pour que la balle qui lui était destiné ne la touche pas et partit à toute vitesse en direction de la sortie. Une balle lui effleura l’épaule avant d’aller se ficher dans le mur alors qu’il tournait, se retrouvant face à une équipe du SAMU qu’il esquiva en bondissant avant de se réceptionner et de reprendre sa course, atteignant le hall donnant sur la porte d’entrée alors que la policière atteignait seulement le premier virage, et se stoppait face aux médecins du SAMU, encore ahuris par ce qu’ils venaient de voir.
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