Mange moi

(hop, un autre poème. Je vous préviens, j'en ai en stock, vous allez avoir de la lecture !)

Appâté tu me palpes
Chaos coupable capable
Savoureux plaisirs
En un souffle dans la nuit
Coup de dents dans ma vie
Tu passes sur ma carapace
Rapace tu te surpasses
On se mord on se tord
On s’enlace tu me casses
Je m’enroule, maboule et saoule
De l’or dans tes yeux / dans tes mains / dans mon corps
Carnivore rassasié tu t’endors.

Ah ben pour moi ça c'est mieux, mais bon chacun son avis!
nan je casse pas les gens d'abord!
Là tu as adopté une rythmique qui me plait et j'aime toutes ces assonnances qui s'enchaînent.
J'ai pas vraiment le temps pour vraiment commenter et c'est pas mon domaine. Mais d'autres viendront. Je trouve tes titres un peu mal choisis, dans le sens pas très recherchés.

Aïe.

Ce poème ma laisse bien perplexe.

J'ai l'impression que tu t'es perdue entre une image voluptueuse, délicieuse, et une image plus sauvage de la chose.

Par exemple :

Citation :

tu me palpes

Citation :

Savoureux plaisirs

Citation :

On s’enlace

Citation :

De l’or dans tes yeux / dans tes mains / dans mon corps

(sans parler du titre, au comble de l'érotico-romantique !)

Contraste largement avec des choses du genre :

Citation :

Coup de dents

Citation :

Tu passes sur ma carapace

Citation :

tu me casses

Citation :

Carnivore rassasié

La rythmique est intéressante, avec certaines formulation, mais c'est au niveau du sens que ça pêche .
Que cherchais-tu vraiment à exprimer ?

Aie aie aie. Pourquoi encore cette question du sens, vous allez me donner des sueurs froides ! Là encore je conçois ce poème comme un exercice de style plus que comme un message. Ça ne veut pas dire que mon poème ne signifie rien, simplement que je n'ai pas choisis de manière consciente et réfléchie le thème dont j'allais traiter. Donc il y a sûrement des incohérences au niveau du thème. Ou du moins, un certain flou, qui laisse à chacun la possibilité de comprendre le texte avec sa propre sensibilité et ses propres références.
Ceci dit, où est-il écrit que volupté et sauvagerie ne peuvent pas coexister ? En relisant le poème avec tes critiques en tête, Green Partizan, je ne vois pas d'incohérence. C'est un jeu à deux, de partage de sensations mais avec clairement l'un des deux qui a le dessus : un chasseur et sa proie, chacun consentants.

et j'avoue, mes titres sont rarement très bien trouvés. Je n'y attache pas beaucoup d'importance. Peut-être devrais-je tout simplement ne pas les nommer sauf si j'en ressens la nécessité...

Je ne dis pas que volupté et sauvagerie ne peuvent pas coexister, simplement que cela forme beaucoup d'à-coups dans la lecture.
Imagine un peu les choses dans la réalité, une telle dualité est difficile à adopter, je trouve (être à la fois doux/romantique, puis sauvage, puis doux à nouveau, etc, car ton poème fais sans cesse le va-et-viens entre les deux).
L'alternance peut exister, je suis d'accord, mais ton poème ne lie pas les deux de manière adéquate, selon moi. On se retrouve balancés de l'un à l'autre de manière assez inattendue.

Citation :

On se mord on se tord
On s’enlace tu me casses

A cet endroit par exemple, le terme enlacer arrive bien côté rythme, mais plutôt étrangement dans le déroulement du poème (entre deux termes, et un autre qui font partie du champ lexical de l'amour sauvage, tandis qu'il appartient à la douceur).