Sentiment inconnu

Encore un nouveau poème de ma part, je m'attend a des critiques et j'ai essayé d'apprendre de celles déjà adressées. Bonne lecture.

Sentiment Inconnu

Qu'est ce sentiment que je ressens dans mon cœur ?
Ce sentiment jamais senti auparavant...
Est-ce l'amour que je ressens ?
Lui qui ne s'est jamais montré avant cette heure...

Ce sentiment que je ressens n'est pas la peur
Ou du moins si, celle de te perdre
Je t'aime, tu le sais, et tu m'est très chère
Tu ne veux me l'entendre dire pour ton bonheur

Une amitié tu désirerais retrouver
Et bien soit, je te l'offrirai
Tu me dis de ne plus t'aimer
mais je le ferais en secret

J'ai compris ce sentiment que je sens dans mon cœur
Il n'est pas unique, il est composé.
Quand je suis avec toi c'est du bonheur
Dut aux moments présents et ceux passé

Quand je suis loin de toi c'est du malheur
Dut a la lassitude des heures à venir
Mais le pire de ces sentiments est la peur
Celle de te perdre ou de te faire souffrir

Voici donc le sentiment qui m'enlace
Ce sentiment se nome l'amour
Je mettrais des années pour en être las
Pourtant je n'en n'ai vu que les contours

Le participe passé de devoir est "dû".
Sinon j'ai un peu la flemme de commenter le poème, je me contenterais de te poser une question tout à fait sérieuse : pourquoi écris-tu en vers?

je m'excuse pour l'erreur de temps...

Pourquoi j'écris en vers ? La poésie en elle même m'a toujours plut. Je trouve dans les vers un plaisir que l'on ne trouve pas ailleurs. On peut se rappeler a peu près facilement d'un phrase, un vers on s'en rappelle encore plus rapidement. Pour ce qui est de l'oubli il est plus simple d'oublier une phrase qui nous a plut plutôt qu'un vers qui nous a plut. Je me souviens en ce moment même de deux vers que j'ai étudié :
Les chants désespéré sont les chants les plus beaux
et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots
Je me souviens plus facilement de ces vers étudié il y a quelques mois que de la discutions que j'ai eu il y a dix minutes. La poésie est un art universel, elle a beaucoup été changé au cours des siècles et je trouve que ce changement l'affecte plus ou moins, j'essaye moi même de trouver mes marques afin de rendre mes poèmes de plus en plus beaux et afin de séduire le plus de monde possible...

Le participe passé de plaire est "plu". (tu as un problème avec les participes en u).

Sinon je partage avec toi l'amour de la sonorité du vers, et de son caractère frappant et mémorisable. Et celui-ci est dû en grande partie à des règles que tu sembles ignorer dans ta pratique de la poésie.

Pour reprendre ton exemple, ces deux vers, malgré la pauvreté de la rime, sonnent extrèmement bien:
Les chants désespéré sont les chants les plus beaux
et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots

La beauté du rythme ici, n'existerait pas sans le respect des règles de l'alexandrin. Le vers est constitué de deux accents forts, à la 6° et à la 12° syllabe, et cela crée un effet de parfaite symétrie. Ensuite l'application systématique de la règle à chaque vers donne mécaniquement une cadence. Si les vers sont faux, c'est à dire si la césure manque, ou si le compte des syllabes n'y est pas, tout l'effet est perdu.
Preuve par le contre exemple:
Les chants désespérés sont les plus beaux
Quand les vers faux s'accumulent, le retour à la ligne est un non sens. Il s'agit simplement d'une prose déguisée en vers.

Ce qu'il faut comprendre avant tout, c'est que la versfication est adaptée à l'accent français.
Le français est une langue tonique, avec un accent d'intensité placé en fin de mot ou de groupe de mots.

Exemple:

Le petit chat est mort ce matin.

Dans cette phrase, il y a trois syllabes fortes: cela constitue donc un rythme en trois temps. Mais les éléments accentués sont d'inégale longueur : 4/2/3, cela ne comporte donc aucune régularité, et rien qui en soi puisse franchement retenir l'attention, et se mémoriser facilement.

Un vers est une unité rythmique régulière, et c'est cette régularité qui donne une cadence et rend la chose plus mémorisable. L'accent le plus important est toujours le dernier. C'est parce qu'il y a cette mesure et cette cadence, qu'il y a une rime : celle ci appuie fortement par l'écho, le retour d'une séquence rythmique identique.
Il faudrait donc absolument que tu t'exerces à faire des vers dans un rythme réglé, en te lisant toujours à haute voix. Mémoriser des poésies est utile pour faire des vers ensuite plus facilement.

Je vous remercie pour ces conseils avisé, j'en tiendrais désormais compte, du moins j'essayerais...

Très beau poème, d'un style recherché et bien travaillé.
Sache que tu a apparemment eu affaire à deux tordus littéraires -ce qui est à la fois une critique et un compliment- ou, si tu préfères, des mordus du détail assassin (Pour Golmund, ce n'est pas une hypothèse néanmoins ^^). Bien que la critique de Irrumo soient très instructive et utile, sache aussi que l'utilisation des rimes en 3 temps et autres ne sont pour pas moi une nécessité mais un outil, que l'on peut utiliser à son gré. Mais utiles parfois, je le concens...

J'ai juste constaté une erreur de frappe: "nome" au lieu de "nomme" à la fin du poème.
Sinon, un lexique très appronfondie et recherché, un thème banal et archi-connu mais un poème tout sauf monotone, bien joué. Très beau surtout -Je sais, je fais (parfois) chier avec mon attraction pour la poésie sentimentale; mais très beau tout de même.
Encore bravo. J'ai adoré.
Continue comme ça.