Ter Aelis

Le jour jaune mêle
L'ennuie et les fêtes ;
La plainte et le pastis.
J'avance pêle-mêle
Tel Ulysse en quête
D'un chez soi : Ter Aelis !

Et dans ce passage
Entrouvert et piégé,
Dont la grande porte
Sur le haut supporte
Comme un marque-page
Un seau d'eau bien logé ;

Et qui se renverse
Au coup de la poignet... !
Tout en cheveux d'eau ?
En ce porte-à-faux ?
Non ! le seau déverse
Tout un monde à lorgner !

De joyeux fantasmes
Faits d'animaux hybrides
- fleurs, vers, mosaïques
Anacréontiques !
Sans cafard, ni miasme
Sous ce toit, son égide !

Le jour jaune mêle
L'ennuie et les fêtes ;
La plainte et le pastis.
J'avance pêle-mêle
Tel Ulysse en quête
D'un chez soi : Ter Aelis !

Et voilà ! qu'est-ce que je disais !

Un titre d'un classicisme affligeant, des tonnes de lignes rangées en une espèce de colonnade imbuvable... de la poésie quoi !


Bon allons-y... tant que je suis sur la page, autant lire le texte :p


Ah tiens ! ya de l'idée. Des images saugrenues et amusantes pour cet ode à TA (TA qui rime avec Pastis, ça valait le coup de venir rien que pour ça !)

J'ai cependant l'impression à la lecture d'en avoir plein la bouche
Essaie de dire à haute voix ton premier vers pour commencer

J'aime bien ta vision de l'endroit; l'image d'un Ulysse qui va de Charybde en Scylla au fil des sections n'est pas sans me rappeler mes expériences personnelles, alors que je cherchais (et cherche toujours d'ailleurs) une logique dans ce labyrinthe virtuel !

J4aime pas les mots que je connais pas et que j'arriverai pas à caser au cocktail de Monsieur le Maire, en fait j'aime pas du tout, tout ce qui se rapproche de près ou de loin à des odes anacréontiques (grand merci à wiki mon ami)