l'Arche des Cieux

Une fois n'est pas coutume, le Fondateur se trouvait à Wilwarin, la citée volante de Terre Aelis. Il était venu en ces lieux car il cherchait des plumes de phénix, qu'il comptait revendre à un vieux marchand qu'il avait connu lors de ses missions. Il en avait besoin pour une sorte de potion de on-ne-sais-trop-quoi... Déridante, espérons-le... Mais bon, le vieux en achetait à un prix conséquant et le jeune homme avait entendu parler qu'un magasin en vendait pas chère et de bonne qualité dans le coin.

Ayant acheté ce dont il avait besoin, il décida de boire un coup à une taverne du coin. Ensuite, il décida de draguer quelques demoiselles qui étaient en train d'épier une tenue hors de prix dans les magasins et que... Enfin bref...
Il décida de faire et fit une bonne quantité de chose avant que n'arrive l'événement le plus intéressant de la journée (sauf peut-être le moment où il déclara sa flamme à une belle donzelle dont le mari, de deux mètres de haut et de 110 kilos, n'était pas loin).
Mais finalement, il arriva sur une place étrange: les quelques rares personnes qu'il vit pressaient le pas en ce lieu, évitant de passer en son centre, où se trouvait une grande arche décorée d'un géranium, deux œillets et un oiseau de paradis.

Il héla un vieil homme (que de vieux, que de vieux !) et lui demanda ce qui se passait.
-Hohé ! C'est simple mon petiot ! Le génie maléfique de l'arche s'est réveillé. Houlà ! Et quiconque s'approche trop de son antre subit une TERRIBLE MALEDICTION !
-Qu'elle malédiction ?, demanda le Fondateur, dubitatif.
-Nondidjou ! Qu'est ce que j'en sais moé ?
Et il décampa, sans demander son reste, laissant le Fondateur seul sur la place.
-Un esprit... Peuh... Je suis un guerrier moi !
Il décida d'avancer vers l'arche, mais en posant la main sur le pommeau de son épée, au cas où. Mais rien. Absolument rien ne se passa.
*Evidemment. J'ai déjà vu bien pire. Pourquoi m'inquiéter inutilement ? Vieu fou, va.*
Il alla même jusqu'à s'écrier:
-Alors le Génie !!! Es-tu là ? You-hou ? Y'a quelqu'un ?
Soudain, curieusement attiré par les gravures présentes sur l'arche et curieux, il s'approcha, tout près, jusqu'à en toucher la pierre taillée et ancienne. Il passa finalement en-dessous, désireux de le faire sans comprendre pourquoi.
Et...

Lorsque le génie sortit de son repère, le Fondateur n' entendit d'abbord que des paroles étanges. Lorsqu'il se retourna vivement, l'épée à la main, il ne vit non pas un immense djinn enveloppé de volutes magiques, mais une sorte de vieux gobelin grostesque.
-Ouais ouais chuis la... Me sens pas super bien... J'ai bouffé trop de caillasse ce matin.
-Que... C'est quoi c'truc ?
-T'es passé sous l'arche non ? Bon ben alors je dois te transformer. Grembl...
-Que... Quoi... M...
Le génie agita son thermomètre, qu'il portait dans sa main fiévreuse,en direction du Fondateur et, soudainement, celui-çi remarqua qu'il regardait au niveau du sol (c'est-à-dire qu'il put observer en détail jusqu'aux crottes de nez du gobelin). Son corps fourmillait de sensations nouvelles, étranges et inquiétantes.
-Tu peux parler, je suis sympa aujourd'hui. Tu es a présent un Dodo. Cet oiseau a une particularité très importante pour lui, mais je te laisse la joie de découvrir laquelle. Amuse toi bien mon jeune ami.
-Herk ?
Ce bruit étrange, guttural, fit sursauté le Fondateur. Il venait de sa propre gorge. Avant qu'il n'ait pu dire quelque chose, le génie avait disparu.
-Un... dodo ? Le truc qui roupille ?
Il baissa les yeux et vit, en un hoquet de surprise, qu'il possédait un bec. Et des plumes grises ! Il s'était transformé en oiseau !!!

Il se rappela alors de l'Arche de la citée d'Aëringor où tous ceux qui passaient sous l'arche devenaient des animaux. Sauf qu'ici, apparemment, la magie était différente même si le principe de transformation restait le même: un génie vivait en ce lieu (peut-être aussi chez l'autre Arche, mais celui-çi n'était peut-être pas visible) et décidait lui-même (et non plus les visiteurs) quel formes ils allaient prendre. Tout heureux de retrouver ce nouveau phénomène (en plus, il savait encore parler), il laissa ses sens se laisser porter par la magie et il comprit aussitôt comment fonctionnait son corps.
Sauf que le jeuen homme ne savait pas à quoi il resemblait. Il n'avait jamais vu de dodo. Néanmoins, il se rappelait que des fossiles de tels oiseaux avaient été trouvés de part le monde (le nom était peu complexe à retenir)... Un animal d'une quelconque Ere perdue...

Le Fondateur n'avait jamais volé, alors, il se prépara aussitôt. Il sauta vivement sur un banc en pierre présent autour de la place, pour débuter en douceur, et s'amusa du fait qu'il se dodinait pour avancer. Il se retourna, ouvrit ses ailes grises et poussa un Herk d'exitation. Et il sauta.
Un instant de bonheur.
Il se sentit planer.
Le vent caressait ses plumes et le portait.
Il ne sentait plus le contact dur et froid de la pierre sous ses pieds... euh... pattes.
Il était lié au ciel.
Il ouvrit le bec pour hurler sa joie.
Deux seconde intenses de pur bonheur.
Puis, il s'écrasa loudement sur le sol. Ses ailes n'avaient put porter son corps trop lourd et il s'était écraser contre la pierre.
-Ha... d'accord... Les dodos... ne volent pas...

A suivre...

Haost se baladait dans les hautes forêts quand il appercu un Fulborg.

- OUAH ! Il est énorme ! S'il me fonce dessus je vais le sentir passer J'fait le tour ...

Mais Haost ne s'est pas rendu compte que le Gigantesque Fulborg l'avais vu. Dommage.
Malheureusement il ne s'était pas échaufé pour cette course poursuite. Une fois de plus dommage.

- Maman !!!!! Je ne veux pas ressembler à de la patée pour Gnoll !!

Il enjambait les multiples branchages jonchant sur le sol tandis que le Gigantesque Fulborg lui les écrasait du haut de ses 5 tonnes 45. C'est même plus gigantesque, c'est obèse pour ses 10m. La preuve dans une petite pente il glissat et roula :affraid: .
Haost perdait son avance du fait que le fulborg roulait et gagnait en vitesse. Et là il vit son dernier espoir : L'Arche des Cieux. Certe il connaissait les propriétés magiques de cette Arche, il comptait la contourner. Il continua de courir à en perdre haleine. Mais le Fulborg ayant fini de rouler arriva dans ses pieds et donna un coup de patte sur le pauvre Haost qui se fit projeté a travers l'arche.
Le Fulborg le croyant mort retourna faire la vaisselle dans sa forêt.
Haost ne put se relever car à la place des côtes, il avait maintenant des miettes de pain.
Il attendit alors son triste sort ...

- Hey merci Archie !

Mais à la place de ces paroles sorti un :

- NIAAAAAAAAARRRKKKK !!!
*Alors je suis un vrai Griffon ?*

Il déploiya ses ailes de sorte à s'envoller d'un coup. Ses plumes se plongèrent dans l'air, quelques-une resterent par terre. Il les regarda un instant.

*Mince j'ai pas de colle :suspect: . Tant pis j'les laisse là. Quand je serais redevenu moi-même j'les garderais en souvenir*

Il détourna son regard des pauvres plumes et s'envola plus haut. Encore plus haut Encore, encore plus haut. Personne ne pouvait le voir. Et il se laissa tomber dans le vide pour sentir l'air frais, la vitesse. Personne ne pouvait ressentir cela, même pas un Dodo sautant d'une falaise. Et puis, au dernier moment, il écarta ses deux ailes immense (2m80 d'envergure c'est pas rien) pour amortir la chute. Haost avait bien calculé son coup, il était les pieds (ou pattes pour les intimes) a 10cm du sol.

*Coooooooool*

Il continua donc sa visite a l'intérieur de la ville en zig-zagant travers les multiples habitations et batiments en tout genre, n'ayant pas froid aux plumes. Puis il décida de voir le dessous de Wilwarin. Il faisait de plus en plus chaud. Il leva son bec doré et vis d'énorme réacteurs. Surement pour garder la cité dans les airs.

*J'me disais bien qu'elle était pas magique cette vile. Il repensa à Archie. Ah ben si un peu quand même.*

Il survola ensuite l'Académie de Littérature. Il vit les Mentors tortionaires fouter leurs élèves en leur demandant plus de ligne à copier et se demanda si tout ceci était bien légal en voyant leurs fesses rougies (et oui ils travaillaient nus pour les chatiment corporels ca fait plus mal). Il pensa lui même à son mentor et constata qu'il avait bien de la chance.
Il survolla ensuite le magnifique Panthéon.
Il s'arreta devant la Bibliothèque Poétique où il pu entendre des poésie, sublimes ou pas.

Au fur-et-à-mesre de sa visite, il perdait de la vitesse. Il avait faim.

*Heu ... Sa mange quoi un Griffon ?*

Et il repensa au Fulborg et alla dans la forêt pour le chercher (et pour le manger comme tout le monde s'en serait douté).
Et il vit un Fulborg au bord d'un ruisseau faisant sa vaisselle en grognant (chantonant dans le contexte). Il se posa sur ses 4 pattes qu'il avait oublié depuis le temps et s'approcha sans un bruit de la créature.

-Crick (une branche craqant sous le pas de Haost)
*Mince mince minceuhhh !*

Le Fulborg se retourna et lui lança un assiette en argile. Haost s'envolla douleuresement pour esquiver et piqua droit vers lui. Le Fulborg ne savait pas quoi faire. Il resta figé. Haost monta à la verticale pour eviter le Fulborg qui recula par peur. Il tomba a l'eau et s'en alla.

*Bon. Maintenant je fini les restes de son repas *

1-2h plus tard

Il avait fini de manger, rasasié et regarda le soleil.

*Erf il est tard j'vais devoir me dépecher sinon ma femme va encore me taper sur les doigts*

Et il parti au triple galos pour se dégourdir les pattes.

Il s'arreta devant sa porte et frappa de son bec.

Le clic de la serrure se fit retentir.

Personne ne sais ce qu'il lui arriva.

Mackiel habitait désormais Belthil depuis un instant. Il avait déjà rencontré des gens, et s'était même fait un copain, en quelque sorte. Un jour, lorsqu'il sortit prendre l'air, il vit une grosse île volante, une ville en fait, passer tout juste à côté de Belthil. C'était Wilwarin ! Mackiel l'avait contemplé maintes fois dans les livres et cette ville le faisait rêvé : elle flottait dans les airs et se déplaçait ! Il s'empressa alors d'enfiler ses bottes, une veste, et à grandes enjambées il parcourra un chemin d'obstacles tels que passants, poubelles, et encore.

Après une course d'enfer et quelques minutes avant de trouver comment pénétrer Wilwarin, il se retrouva enfin à marcher dans une de rues de cette belle ville flottante, au milieu de l'exil flottant des Alizés. Il se mit à marcher tranquillement, ne se souciant pas du fait que la ville pourrait se retrouver à une distance plus que considérable dans les heures qui suivraient. Tout ce qu'il importait pour lui c'était, une fois de plus, de découvrir une autre ville que Sul-Nâr.

Il s'écarta peu à peu des endroits achalandés, et sans s'en rendre compte, il arriva, après probablement plusieurs heures, face à une arche. Il se mit à la contempler dans les moindres détails et bien vite, il s'aperçut que c'était une des arches dont on parlait dans les légendes. L'Arche des Cieux. Une idée lui passa alors par la tête. Et si c'était vrai que ces arches transformaient ceux qui les traversaient en animaux ? Ça serait amusant, après tout. Et puis, c'était l'Arche des Cieux, et il savait bien qu'il devait rentrer chez lui maintenant. Donc, qui dit Arche des Cieux, dit ciel... Avec un peu de chance, cette arche le transformerait en un animal volant, peut-être même un griffon !

Il prit alors son courage à deux mains et fonça à travers l'arche s'attendant au pire, mais espérant le mieux.

Rapport d'activité et de travail concernant : Toutes Arches confondues.


L’arche des sables s’ensable, l’arche des mers s’effrite, et l’arche des airs devient trop lourde dans l’atmosphère wilwarinienne.

La grève, la maladie et l’absence du gardien des Arches, et le peu de fréquentation aelissienne ont signé l’arrêt des activités du susmentionné Archie.

Les arches sont désormais considérées comme dangereuses d’utilisations. Une équipe est prévue pour la destitution de leurs propriétés magiques.

Elles appartiendront désormais au patrimoine national du Pays d’Aelis, intégrant la liste des monuments historiques tels que le panthéon, la vieille officine, etc.