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 Nahïs devoir n°2 [TrOn]

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Nahïs
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MessageSujet: Nahïs devoir n°2 [TrOn]   Nahïs devoir n°2 [TrOn] Icon_minitimeSam 17 Mai - 23:22

Citation :
sujet: Et il passa sur le pont...
Nahïs devoir n°2 [TrOn] Img_0310
[HRP] Heu... j'avais pas trop d'inspiration pour ce devoir là, mais bon je sais que j'ai un super mentor donc j'attends qu'il trouve toutes mes failles^^ Mais aïe aïe aïe ne hurle pas!! Je préfère que tu t'arraches les cheveux, c'est mieux!! Ok je sors...[/HRP]

Flottement. Le félin, tapi dans l'ombre de l'imposant monument, appelé communément un pont, redressa la tête. Soudain alerte. Un étrange parfum planait dans l'air. L'effluve étendait ses volutes inquiétantes, et l'une d'elles était venue chatouiller le museau du félidé. Pressentiment? Avertissement. Les poils hérissés, celui-ci laissa échapper un feulement agressif. Cracha. Puis, loin d'être fou, il ondula pour disparaître au plus vite.


Clapotement. Sous la structure de pierres, l'eau trouble frémit sous le passage, non pas de canards en plastique, mais de vrais palmipèdes hystériques. Et ça ricanait, ça cancanait. Battant de l'aile, ces huluberlus rameutaient les badauds, extasiés devant leur zèle. La vie est cruelle.

Babillement. Un bambin, de son landau, gazouillait, chantait ses premiers mots. Sa mère sourit, attendrie devant la volubilité de son petit. Instant fugace. Ils passèrent sous le pont. Frisson. L'enfant pointa son doigt vers l'édifice savamment construit. Ouvra de grands yeux étonnés. Oui, c'était un pont. Mais plus pour longtemps.

Eclat de rire avant l'effusion, qu'elle soit de tendresse ou de sang. Délicatesse avant la douleur. Une petite fille, vrai feu follet, tapa dans ses mains, toute joyeuse. Le jeu de cache-cache venait de prendre fin. Son père était là-bas, de l'autre côté du pont. Elle l'avait enfin vue, après un temps qui lui avait paru immensément long. Et ce n'était pas faute de l'avoir cherché! Elle s'apprêtait à se rendre au fait qu'elle avait effectivement perdu le jeu, quand... Ô miracle! Elle l'avait aperçue. Fougueuse, la petite fée s'élança vers son père... Six mètres. Scène vue et revue, mais ils n'avaient rien perçus.

Fine silhouette...
dissimulée dans la pénombre du pont.

Cinq mètres. Cinq ans. Bien trop jeune pour mourir. Mais elle courait et personne ne l'arrêtait. En face, son père accroupi l'attendait les bras grands ouverts.
Sinistre squelette...
au sourire passablement inquiétant.

Quatre mètres. Quatres détails insignifiants. Des tâches de rousseur, les yeux pétillants, ses tresses au vent, il était quatre heures.
Fou fanatique...
il regardait les passants, cynique.

Trois mètres. Trois pensées fugaces traversèrent l'esprit de la fillette. Vite, vite, dans les bras de papa! Je veux aller voir les canards., mais... Oh, quel drôle de monsieur... au bout du pont.
Cet extatique
voulut passer à l'action au plus vite.
Deux mètres. Deux vies. Deux vies gâchées par la bêtise d'un seul homme. La petite fille riait aux éclats, allait arriver dans les bras de son papa. Mais...
Triomphant, il sortit de l'ombre.
Regarda le monde de son air sombre.

Un mètre. Une seconde.
Une main, tenant un objet, long.
Et il passa sur le pont...


Hurlement.
-> edit: je viens de me rendre compte qu'il y a pas mal d'incohérences, et je n'aime pas ça, mais bon, je te le dis, c'est dû à mon manque de travail (et surtout de relecture)^^ bon je sors vraiment cette fois!


Dernière édition par Nahïs le Mer 21 Mai - 12:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Nahïs devoir n°2 [TrOn]   Nahïs devoir n°2 [TrOn] Icon_minitimeDim 18 Mai - 14:31

Citation :
Flottement.
Le félin, tapi dans l'ombre de l'imposant monument, appelé communément
un pont,
redressa la tête.


Maladroit. La simplicité est de rigueur. Si tu veux absolument utiliser le mot "imposant" et "monument" il va falloir le faire d'une manière moins forcée. La précision dans cette phrase descriptive n'est pas utile, très malhabile. Pour une fois un "Le félin, tapi dans l'ombre du pont, redressa la tête.". Pourquoi ? La suite va te fournir la réponse.

Citation :
Soudain alerte. Un étrange parfum planait
dans l'air. L'effluve étendait ses volutes inquiétantes, et l'une
d'elles
était venue chatouiller le museau du félidé. Pressentiment?
Avertissement. Les poils hérissés, celui-ci laissa échapper un
feulement agressif. Cracha. Puis, loin d'être fou, il ondula pour
disparaître au plus vite.


Tu as une structure de paragraphe "rapide". Outre l'erreur des points où tu devrais parfois utiliser des virgules, c'est fluide (ou presque). Quand tu utilises un style rythmé, ne complique pas tes phrases avec des subordonnées, ou de la description complémentaire dans ta phrase même. C'est pour cette raison que je te dis de simplifier la toute première phrase de ce paragraphe.

Le verbe "étendre" peut être changé. Tu cherches à marquer quelque chose d'inquiétant comme si le parfum allait dévorer les lieux. Marque-le donc un peu plus. En utilisant par exemple le verbe "déployer" voir "éployer" comme si l'odeur avait des mains et qu'elle allait attraper et s'emparer de l'atmosphère.

Le mot effluve est au singulier pourquoi donc l'une d'elles au pluriel ? Le mot effluve est masculin aussi. On le trouve parfois au féminin pluriel mais ça reste de mon point de vue une erreur. Donc soit tu mets du pluriel dès le début, soit du singulier tout le temps.

Citation :
non pas de canards en plastique,


Moué... Je reste sceptique sur la mise en apposition de ce syntagme... Mal placé. Certes il introduit la petite fille qui va arriver, mais... Dans l'atmosphère "folle" et "inquiétante" que tu mets en place ça fait tâche.

Le mélange des genres n'est pas un exercice facile.

Citation :
l'eau trouble frémit sous le passage


Tiens tu commences à utiliser un présent, comme ça, au milieu de tous tes passés simples ?

Citation :
extasiés devant leur zèle


Leur zèle a faire quoi ? Cancaner ? Si tel est le cas c'est maladroit.


Citation :
Babillement.
Un bambin, de son landau, gazouillait, chantait ses premiers mots. Sa
mère sourit, attendrie devant la volubilité de son petit. Instant
fugace. Ils passèrent sous le pont. Frisson. L'enfant pointa son doigt
vers l'édifice savamment construit. Ouvra de grands yeux étonnés. Oui,
c'était un pont. Mais plus pour longtemps.


Alternance de courts et de longs. Tu accélères le rythme par vague. Le souci, c'est que c'est chouette stylistiquement parlant mais... Ca sert à quoi dans la globalité du texte ? Exercice syntaxique inutile. Quitte à jouer avec le rythme, le faire de manière à servir ce que tu racontes.

"devant la volubilité de son petit" => petit à supprimer, expression à améliorer. Pourquoi pas l'exubérance ou la loquacité tant qu'on y est. Face à aurait sans doute été plus opportun. Chez moi y a un hic dans l'énonciation. C'est mal tourné. Le mot est le bon mais il est parasité par le "devant" et le "de son".

l'édifice savamment construit => Haha. Aspect descriptif inutile, c'était le moment de parler du petit plutôt que du Castel.

Scène vue et revue, mais ils n'avaient rien perçus.

Là il va falloir que tu m'expliques ce que tu veux dire. Un sous entendu que je ne capte vraiment pas.

La suite est plutôt bien écrite, mais je reste sur ma fin. J'aurais aimé que tu mettes encore plus l'accent sur l'ingénue fillette, la beauté d'un moment gâché par un seul homme.Tu accélères le rythme, c'est plutôt chouette, ça passe bien, mais de mon point de vue tu n'insistes pas assez sur l'opposition mec méchant/inquiétant, fillette et papa gentils/géniaux. Des mots comme "naïf", ou "candide" auraient été percutant pour l'émotion à passer au lecteur.

Globalement c'est plutôt pas trop mal. Tu aurais pu imaginer bien d'autres choses en effet mais pourquoi pas. Ce qui prête à sourire c'est l'interprétation que tu as fait du sujet en croyant sans doute à tord que nous allions travailler dans l'image et la description pure et dure. Tu aurais pu voir dans cette phrase "Et il passa le pont", quelque chose de plus "philosophique". Mais je dois avouer qu'il fallait être tordu pour voir une relation pont/château d'une manière un peu moins enfantine et plus philosophique.

On traverse souvent des ponts pour voguer d'une idée à l'autre et on façonne les forteresses de sa conscience. Devoir qui ne correspond donc pas à mes attentes, mais je suis fourbe. C'est bien écrit, on voit quand même un net travail sur le vocabulaire et peu de fautes orthographiques.

Attend toi à un sujet plus fourbe en suivant donc.

On en reparle sur MSN rapidement.
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MessageSujet: Re: Nahïs devoir n°2 [TrOn]   Nahïs devoir n°2 [TrOn] Icon_minitimeMer 11 Juin - 1:15

Flottement. Un félin, tapi dans l'ombre du pont, redressa la tête. Pressentiment? Avertissement. Venu chatouiller le museau du félidé, un inquiétant parfum se déployait dans l'air, enserrant l'édifice. Pris pour proie, celui-ci resta de pierre. Impertubable. Ce ne fut pas le cas du fauve: les poils hérissés, il laissa échapper un feulement agressif, cracha. Puis, loin d'être fou, il ondula pour disparaître au plus vite.


Clapotement. L'aura maléfique étendit sournoisement ses tentacules, et l'eau à son tour se mit à frémir. Sur son lit erraient encore de drôles d'oiseaux, tout palpitants. Ca ricanait, ca cancanait, malgré la tension qui montait, palpable. Sans aucun signe avant coureur, ces palmipèdes se dispersèrent, battant de l'aile. Comme hystériques. Le moment approchait.

Babillement d'un enfant, heureux de pousser la chansonnette. Alouette, gentille alouette... mais plus aucun oiseau ne montrait le bout de sa tête. Les pépiements avaient déserté les lieux. Seconde après seconde, le ciel s'assombrissait. La mère alertée, pressa soudain le pas, serra la main du bambin. Ils passèrent sous le pont. Frisson de froid, sous l'ombre des pierres. L'enfant pointa son doigt vers l'édifice savamment construit. Ouvra de grands yeux étonnés. Oui, c'était un pont. Mais plus pour longtemps.

Eclat de rire avant l'effusion, qu'elle soit de tendresse ou de sang. Délicatesse avant la douleur. Une petite fille, vrai feu-follet, tapa dans ses mains, toute joyeuse. Le jeu de cache-cache venait de prendre fin. Son père était là-bas, de l'autre côté du pont. Elle l'avait enfin vue, après un temps qui lui avait paru immensément long, et ce n'était pas faute d'avoir cherché. Elle s'apprêtait à se rendre au fait qu'elle avait effectivement perdu, quand.. Ô miracle! Elle l'avait enfin aperçue. Fougueuse, la petite fée s'élança vers son père... Six mètres. Six mètres à traverser, avant le bonheur le plus total. Scène digne d'un conte de fée. Le père était hilare du bon tour qu'il avait joué... et elle courait, ravie, des paillettes plein les yeux.

Fine silhouette...
dissimulée dans la pénombre du pont.

Cinq mètres. Cinq ans. Bien trop jeune pour mourir. Mais elle court et personne ne l'arrête. En face, son père s'est accroupi et l'attendait les bras grands ouverts.

Sinistre squelette...
au sourire passablement inquiétant.

Quatre mètres. Quatres détails insignifiants. Des tâches de rousseur, les yeux pétillants, ses tresses au vent, il était quatre heures.

Fou fanatique...
il regardait les passants, cynique.

Trois mètres. Trois pensées fugaces qui traversent l'esprit de la fillette. Vite, vite, dans les bras de papa, je veux aller voir les canards., mais... Oh, quel drôle de monsieur... au bout du pont.


Cet extatique
voulut passer à l'action au plus vite.

Deux mètres. Deux vies.
Triomphant, il sortit de l'ombre.
Regarda le monde de son air sombre.

Un mètre.
Une main, tenant un objet, long.
Et il passa sur le pont...

Hurlement.
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MessageSujet: Re: Nahïs devoir n°2 [TrOn]   Nahïs devoir n°2 [TrOn] Icon_minitimeMer 11 Juin - 16:46

Premier point. Il ne faut pas suivre toujours ce que je dis.

Citation :
Flottement. Un félin, tapi dans l'ombre du pont, redressa la tête.

C'est beaucoup mieux. Une présentation de l'atmosphère; on pose le début de la scène, une seule apposition c'est court et marquant.

Citation :
Pressentiment? Avertissement.

Attention tu continues sur une structure courte. Méfiance. La sensation de hachure qui se veut marquer le flottement, l'émotion brute qui volette sur la scène, ne doit pas non plus se transformer en saccades. Essaie de mettre quelques mots servant de transitions pour l'éviter.

Citation :
Venu chatouiller le museau du félidé, un inquiétant parfum se déployait dans l'air, enserrant l'édifice

C'est plus marquant. Tu utilises "chatouiller", "museau", "félidé", le champ lexcial est plus ouvert, ça se développe et tu donnes un début d'impression que le parfum pèse sur le lieu. Pour le marquer un peu plus il faudrait peut être employer un verbe plus "inquiétant" que déployer qui s'ouvre vers l'extérieur (comme les gorges ouvertes). Enserrer oui pourquoi pas étreignant serait plus à propos plus étouffant. Focalise toi sur ce que tu peux voir dans ton imagination et ce que tu veux exprimer. Quand tu relis et corriges, n'hésite pas à observer les sonorités et leur effet.

Citation :
Pris pour proie, celui-ci resta de pierre

Oui et non. C'est plutôt maladroit pourtant les termes "pierre", "proie" sont dans le ton. Là c'est plus un problème d'agencement sémantique qui personnifie un peu trop l'édifice. Il ne faut pas abuser des images non plus. Tu joues avec le parfum - reste dans le domaine des effluves et des odeurs. Ne change pas tout de suite au dépend de l'aspect transitif qui va en pâtir. Ca tranche nette sur le son aussi. Après déployer, voilà proie. Ne cède pas à la facilité verbale non plus : prendre et rester. Alors que tu pourrais continuer sur des "cerner", "enlacer", "encercler" etc.

Citation :
Impertubable.

L'art de faire passer pour une persone un bâtiment est difficile. Garde surtout l'axe des sensations que tu as mis en place. Immuable est plus dans le ton. J'aurais préféré mais c'est purement subjectif que tu continues à décrire l'odeur - et que la bâtisse ne soit qu'un bloc déshumanisé et justement, imperturbable. C'est la phrase d'avant qui rend cette saccade mauvaise.

Je te pose donc une question. Tu cherches à mettre une ambiance sinistre et sombre en débutant par des odeurs. Pourquoi switcher sur le château dès que tu le cites sans continuer sur la première lancée ? C'est fondamental de terminer ce qu'on commence et de ne pas s'éloigner à droite ou à gauche. Une idée après l'autre. Termine sur la perception sensorielle que tu as débuté - et tranche ensuite avec le poids des années que représente le château. C'est un des exemples possibles.

Mais ne laisse pas ton lecteur regarder à droite, puis à gauche, puis faire des pirouettes démonstratives. De même le chat revient dans la phrase d'après, se mélange dans un espèce d'imbroglio maladroit qui donne une sensation d'écriture "forcée" à cause de deux mots juste "déployer" et "proie".

Fais attention ce n'est pas parce que je dis que le mot "déployer" est plus intéressant qu'il est le bon terme. Je ne fais que t'orienter vers un champ lexical - à toi de trouver la terminologie qui rendra l'ambiance que tu veux faire passer - bonne.

Citation :
Ce ne fut pas le cas du fauve: les poils hérissés, il laissa échapper un feulement agressif, cracha. Puis, loin d'être fou, il ondula pour disparaître au plus vite.

Le début de la phrase est lourd. Pourquoi ne pas utiliser un adjectif introductif et supprimer cette maladresse ou tout simplement ne pas perdre le chat de vue pendant deux phrases histoire de ne pas avoir à le réintroduire ? Le feulement aggressif est bon, les poils hérissés aussi. Il rentre dans l'ambiance.

Sinon que penses-tu du "loin d'être fou" ? Le mot "craintif" ou "apeuré" ne serait-il pas mieux ? Onduler oui c'est pas mal. J'aurais peut être mis là quelque chose de plus marquant pour la fin du paragraphe, un mot "choc", un truc qui ponctue bien la trouille du chat. Du genre déguerpir ou détaler comme un lapin.

Globalement ce premier paragraphe me laisse sur ma faim. Tu aurais pu creuser bien plus en détail puisque tu tenais vraiment le bon bout.

Citation :
Clapotement. L'aura maléfique étendit sournoisement ses tentacules, et l'eau à son tour se mit à frémir. Sur son lit erraient encore de drôles d'oiseaux, tout palpitants. Ca ricanait, ca cancanait, malgré la tension qui montait, palpable. Sans aucun signe avant coureur, ces palmipèdes se dispersèrent, battant de l'aile. Comme hystériques. Le moment approchait.

C'est très bon. Tu ne te disperses pas. Tu commences par l'eau, puis les canards et tu ne changes pas de sujet, on s'égare moins, c'est marquant et on est parfaitement dans l'ambiance.

Je pourrais être plus tatillon sur le "sans aucun signe avant coureur", c'est un peu maladroit. La phrase qui suit d'ailleurs pourrait introduire de l'impact dans le décor bien planté. C'est à ce moment là, en fin de paragraphe que tu peux saccader, hacher et casser la baraque. La tension monte, la tension monte, crescendo, et boum, tu mets une énumération successive. Ca s'accélère, ça fait flipper. Du genre.

" malgré la tension qui montait, palpable. Sans aucun signe avant
coureur, ces palmipèdes se dispersèrent, battant de l'aile, hystériques, [...], [...]. Le moment approchait. " => A toi de voir comment structurer cette énumération et tu terminerais par "Le moment approchait". Ca c'est du bon.

J'apprécie pas mal ce paragraphe en tout cas.

Citation :
heureux de pousser la chansonnette. Alouette, gentille alouette... mais plus aucun oiseau ne montrait le bout de sa tête

Tu joues avec un son [è] ouvert avec la fin du dernier paragraphe. Je me permettrais de change le mot "oiseau" en le mot "bec". Question de pur style et subjectif de ma part, je te l'accorde. Mais ça enlèverait ce son [o] fermé dans ta phrase.

Ce qui est dommage c'est que tu ouvres la musique.

Je résume, atmosphère lourde => sons lourds, la gradation monte petit à petit au travers des sons, tu accélères avec une énumération, tu balances un impact, et tu ouvres le début du massacre avec les sons [è]. C'est bien. Mais attention dans la suite, ça retombe, tes travers habituels se ressentent. Mais c'est plutôt pas mal comme ligne directrice.

Citation :
lL'enfant pointa son doigt vers l'édifice savamment construit. Ouvra de grands yeux étonnés. Oui, c'était un pont. Mais plus pour longtemps.

Tu veux vraiment le placer ton édifice savamment construit. L'adverbe est lourd. Dans cette succession de phrases, tu mets des points alors que parfois des virgules auraient suffit. Le doigt ? L'index non, on met le mot exact à chaque fois sinon je te tire cacahuète.

"pont", "longtemps", le son [on] paraît important dans cette fin. Tu pourrais le transposer facilement dans "ouvra de grands yeux... ronds" non ? Ce qui donnerait, ouvra de grands yeux ronds. Oui c'était un pont. Mais plus pour longtemps. De là tu peux noter ce son [an] génant pour les oreilles ou le mais. A toi de trouver comment "lisser" ces quelques phrases par les sonorités. Il est important lorsque tu souhaites établir l'ambiance d'un lieu de méditer autant sur les mots que sur leur agencement. C'est purement subjectif certes, mais il est une esthétique qui marche bien, ne pas trop alterner le haut et le bas à moins de rechercher l'effet dans tout le texte (tel n'est pas le cas là).

Après la question des mots, on se pose donc la question du son.

Citation :
Eclat de rire avant l'effusion, qu'elle soit de tendresse ou de sang. Délicatesse avant la douleur.

C'est là justement que tu peux alterner les sons. Pourquoi ? Parce que tu travailles dans l'opposition. D'un côté le rire, de l'autre les pleurs. Donc tu commences bien "rire" - "effusion" (ouvert-fermé). Mais la suite erk tendresse et sang sont dans le même registre, délicatesse et douleur aussi.

La reprise du son [esse] est très bonne par contre mais aurait pu être mêlée comme je viens de te le dire une autre technique qui aurait donné un effet remarquable. D'ailleurs tu pourrais faire de tout ce paragraphe une véritable opposition dans les sons. Tu as des bouts qui sont très bons comme :

"Le jeu de cache-cache venait de prendre fin" : ouvert, fermé.
"Son père était là-bas, de l'autre côté du pont" : ouvert, fermé.
"Elle l'avait enfin vue, après un temps qui lui avait paru immensément long" : ouvert fermé

Attention sur cette dernière ce qui est en italique est maladroit et doit être re-exprimé.

Ca tire sur la corde sensible du lecteur ce genre de son - même inconsciemment.

Citation :
Scène digne d'un conte de fée.

On s'en branle. En plus tu fais une répétition du mot "fée". Supprime ça, où suggère-le au lecteur. Tu n'as pas à intervenir ou donner ton avis dans un texte descriptif, à moins de le faire tout au long du texte. C'est très maladroit, et surtout inutile.

Citation :
les yeux pétillants

Tu t'essouffles là en retravaillant, tu ne fais plus attention aux répétitions. La prochaine fois c'est le coup de règles en fer, je te préviens !

Citation :
Fou fanatique...
il regardait les passants, cynique.

Très bon.

Citation :
Cet extatique
voulut passer à l'action au plus vite.

Très bon. Mis à part le mot "extatique" qui sémantiquement ne s'agence pas dans la phrase. A parti de ces deux phrases tu vas m'expliquer pourquoi tu ne gardes pas les mêmes sont pour les deux phrases qui sont au dessus :

Citation :
Sinistre squelette...
au sourire passablement inquiétant.

ET

Fine silhouette...
dissimulée dans la pénombre du pont.

Le [ette] ok ça se marie bien avec le [ique] qui suit, mais pourquoi tu ne gardes pas l'idée de la rime ? Ca fait moche. Quitte à mettre un pattern rimique autant le mettre partout qu'au hasard non ?

Citation :
un objet, long.

Combien de fois trouve-t-on le mot long dans ton texte ?

Bref, il est l'heure de la conclusion : c'est bien mais tu peux encore l'améliorer notamment avec des effets techniques un peu plus recherché et par la suppression des dernières maladresses. Médite sur la façon de dire les choses.

On en reparle sur msn cacahuète.
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