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 Melchior, devoir N°3 [Aligby]

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Melchior

Melchior


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MessageSujet: Melchior, devoir N°3 [Aligby]   Melchior, devoir N°3 [Aligby] Icon_minitimeSam 24 Mai - 0:05

Aligby a écrit:
Bonjour, voici très très en retard ton troisième devoir :
Citation :
Sujet : description de ta chambre.
Contrainte : au moins une page de traitement de texte taille 12.

Conseil : essaie de faire quelque chose d'intéressant. J'ai volontairement donné comme sujet quelque chose qui se montre bateau... mais justement, fait en sorte que cette description de la chambre soit originale, sympathique, distrayante, amusante, ou comme tu le voudras. Quelque chose de percutant quoi.
Tu as une semaine.



Rien qu’une seconde. La porte ornée d’une sculpture à l’effigie de Freddy Mercury, taillée dans du chêne, nous faisait déjà comprendre qu’à l’instant nous franchirons cette porte, nous traverserons un autre monde. Unique, spécial, utopique, sans doute, mais tellement beau. L’obstacle à ce monde imaginaire s’ouvrit, libérant avec lui une atmosphère de chaleur et de joie. La lumière émergeait tel un immense geyser inaliénable. La fenêtre à moitié ouverte se trouvait en face, à quelques mètres seulement de l’entrée. La lueur illusoire disparut. Le reste de la chambre, où plutôt sa vraie nature, fut démasquée. Le vent faisait claquer les volets blancs et usés. La pièce était petite. Presque minuscule. Elle contenait un lit, un bureau, une armoire, et toutes sortes de babioles inutiles. La couette était à moitié par terre, à moitié sur le lit. Jaune, ou plutôt beige…Enfin, blanche à l’origine, mais décolorée par l’usure et le temps, cette couverture en vrac n’était qu’un avant goût de l’état pittoresque dans lequel se trouvait le reste de la chambre. Des morceaux de pizzas, restes de festins amères et solitaires, décoraient le plancher. Quelques cadavres de bières avaient détrônés les livres de mathématiques et de philosophie sur le bureau. Les ouvrages eux-mêmes, source de savoir et de découverte, étaient relayés au rang de paillasson. La poussière recouvrait tous les objets. Excepté un. Celui-ci semblait briller, unique instrument digne de ce nom au milieu d’une foule d’objets banals et inintéressants. La guitare électrique scintillait telle une étoile solitaire. Rouge écarlate, elle contrastait avec le reste de la pièce. Très sombre –hormis le halo de lumière qui émergeait de la fenêtre- la chambre était recouverte de centaines de posters collés en vracs sur les murs. Ils ne représentaient plus rien, scotchés par-ci par-là en totale anarchie. Ces images de stars décadentes des années 90 servaient plus à cacher la vieille tapisserie laide et déchirée qu’à retranscrire une passion. Puis, tout à coup, on pouvait voir un vieux torchon recouvrir une partie du bureau –celle qui était collée au mur-. Si quelqu’un avait eu l’idée de soulever cette portion de drap malmenée par le temps, il aurait pu découvrir une multitude de CD. Tous du Rock’n roll. Excepté un ou deux peut être, que l’on ne citera pas par honte de l’immaturité passée –à cette époque sombre l’achat représentait plus un choix collectif qui était de plaire aux autres qu’un choix réellement individuel, non influencé par la mode-. Les disques entassés comme des oranges pourries n’étaient pas classés ni soignés. Mais peu importe, du moment qu’on pouvait les écouter. Si l’on avait eu l’opportunité d’en soulever quelques uns, l’on découvrirait une vieille chaîne hi fi toujours en état de marche. Le bouton « On » enseveli sous une épaisse couche de poussière comme le reste de la chaîne, pouvait encore être enclenché. *Clic*. Un son magnifique était marmonné par deux baffles qui se situaient dans un endroit différent. L’une surplombait l’armoire tailladée par des griffes félines, l’autre était allongée horizontalement sous le lit. « Highway to hell » retentissait. Ce lieu n’était donc pas si atypique que çà. Il l’était, mais pour une personne seulement, son propriétaire. Sanctuaire entièrement dévoué aux valeurs du Rock’n Roll. « Sexe’n Drugs’n Rock’n Roll » était d’ailleurs gravé sur le mur de gauche, au dessus du lit.
Sortez maintenant, vous en savez déjà assez !


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Aligby
Héliaste
Aligby


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MessageSujet: Re: Melchior, devoir N°3 [Aligby]   Melchior, devoir N°3 [Aligby] Icon_minitimeJeu 19 Juin - 17:00

Rien qu’une seconde. La porte ornée d’une sculpture à l’effigie de Freddy Mercury, taillée dans du chêne, nous faisait déjà comprendre qu’à l’instant [où ( ?)] nous franchirons cette porte, nous traverserons un autre monde [concordance des temps : ton imparfait ne se marie pas avec le futur, dixit Goldmund : « le temps de référence, c'est l'imparfait (temps du passé) et les verbes qui suivent marquent le futur par rapport à ce repaire passé. c'est donc du futur dans le passé: il faut conjuguer non pas au futur simple de l'indicatif, mais au conditionnel présent !* » Il aurait fallu dire «à l’instant où nous franchirions cette porte, nous traverserions… »]. Unique, spécial, utopique, sans doute, mais tellement beau [pourquoi cette opposition entre « unique spécial utopique » et « beau », l’un et l’autre sont-ils si antinomique ? Tu aurais pu économiser un « mais »]. L’obstacle à ce monde imaginaire s’ouvrit, libérant avec lui une atmosphère de chaleur et de joie [quel est l’obstacle ? est-ce la porte ? n’est-ce pas démesuré que de la qualifier ainsi ? La phrase me parait maladroite] . La lumière émergeait tel un immense geyser inaliénable. La fenêtre à moitié ouverte se trouvait en face, à quelques mètres seulement de l’entrée. La lueur illusoire disparut. Le reste de la chambre, où plutôt sa vraie nature, fut démasquée. Le vent faisait claquer les volets blancs et usés. La pièce était petite. Presque minuscule. Elle contenait un lit, un bureau, une armoire, et toutes sortes de babioles inutiles. La couette était à moitié par terre, à moitié sur le lit. Jaune, ou plutôt beige…Enfin, blanche à l’origine, mais décolorée par l’usure et le temps, cette couverture en vrac n’était qu’un avant goût de l’état pittoresque dans lequel se trouvait le reste de la chambre. [« ou plutôt », « enfin » « mais » voilà une description plutôt approximative, comme si le narrateur omniscient ne l’était pas tant que ça (omniscient je veux dire). Je ne suis pas un grand fan des descriptions de ce genre, où tu mets en lumière avant tout le fait que tu ne sais pas comment appeler un chat un chat. Ici tu veux plutôt mettre en avant une sorte de malaise, d’humour, d’ironie qui ne passe pas très bien : cela manque de fantaisie. Cela dit la dernière partie de la phrase est bien construite et agréable. ] Des morceaux de pizzas, restes de festins amères et solitaires, décoraient le plancher. Quelques cadavres de bières avaient détrôné [pas de « s » avec le verbe avoir, le participe passé ne s’accorde pas avec le sujet] les livres de mathématiques et de philosophie sur le bureau. Les ouvrages eux-mêmes, source de savoir et de découverte, étaient relayés au rang de paillasson. La poussière recouvrait tous les objets. Excepté un. Celui-ci semblait briller, unique instrument digne de ce nom au milieu d’une foule d’objets banals et inintéressants. La guitare électrique scintillait telle une étoile solitaire. Rouge écarlate, elle contrastait avec le reste de la pièce. Très sombre –hormis le halo de lumière qui émergeait de la fenêtre- la chambre était recouverte de centaines de posters collés en vracs sur les murs. Ils ne représentaient plus rien, scotchés par-ci par-là en totale anarchie. Ces images de stars décadentes des années 90 servaient plus à cacher la vieille tapisserie laide et déchirée qu’à retranscrire une passion. Puis, tout à coup, on pouvait voir un vieux torchon recouvrir une partie du bureau –celle qui était collée au mur-. Si quelqu’un avait eu l’idée de soulever cette portion de drap malmenée par le temps, il aurait pu découvrir une multitude de CD. Tous du Rock’n roll. Excepté un ou deux peut-être, que l’on ne citera pas par honte de l’immaturité passée –à cette époque sombre l’achat représentait plus un choix collectif qui était de plaire aux autres qu’un choix réellement individuel, non influencé par la mode-. [là tu parles de toi ! Tire la Langue la chute est un peu… maladroite. Tu es dans l’affirmation d’une idée ici et elle n’est pas mise du tout en valeur] Les disques entassés comme des oranges pourries [comparaison assez pauvre tout de même, voire pire…] n’étaient pas classés ni soignés. Mais [ce « mais » là est un peu inutile, si tu peux t’en passer, passe-t-en, on l’emploi suffisamment comme ça à mauvais escient] peu importe, du moment qu’on pouvait les écouter. Si l’on avait eu l’opportunité d’en soulever quelques uns, l’on découvrirait une vieille chaîne hi fi toujours en état de marche. Le bouton « On » enseveli sous une épaisse couche de poussière comme le reste de la chaîne, pouvait encore être enclenché. *Clic*. Un son magnifique était marmonné par deux baffles qui se situaient dans un endroit différent. L’une surplombait l’armoire tailladée par des griffes félines, l’autre était allongée horizontalement sous le lit. « Highway to hell » retentissait. Ce lieu n’était donc pas si atypique que çà. Il l’était, mais pour une personne seulement, son propriétaire. Sanctuaire entièrement dévoué aux valeurs du Rock’n Roll. « Sexe’n Drugs’n Rock’n Roll » était d’ailleurs gravé sur le mur de gauche, au dessus du lit.
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* aujourd'hui, le conditionnel n'est plus un mode à part, il fait parti de l'indicatif. La raison ? le conditionnel ne sert pas seulement à indiquer la condition, la virtualité de l'action: il indique aussi le futur dans le passé. (Goldmund)


Alors, je commence déjà par m’excuser du temps qu’il m’a fallu pour trouver la motivation, je te paierai en lacets. Mis à part cela : ce texte est meilleur que certains que tu as pu pondre. J’ai bien aimé le début, malgré quelques approximations. La fin est un peu plus plate : tu fais une description sans la moindre originalité : là y a ça, là y a ça, ici se trouvait ça, ceci était comme ça. Tu n’annonces pas trop mal la guitare, mais la découverte de son existence… retombe tout d’un coup. J’attendais peut-être quelque chose de plus personnalisé encore, comme une visite au cœur de l’univers melchiorien chevauchée au dessus du lit etc (par exemple). Donner une trame générale à la description, ce qui t’aurait permis de te sortir de cette fin banale.

Un autre souci : tu fais des phrases courtes. Très courte. C’est un penchant que j’ai moi-même pris, et c’est un vilain défaut, où du moins, si l’utilisation de phrase courte peut donner un rythme intéressant à un texte, elles ne doivent pas non plus devenir un système. Elles doivent se mêler à des phrases plus longues afin d’avoir un vrai relief. Relis ton texte en te souciant de la taille de tes phrases et cela va rapidement devenir compliqué. A un élève qui ne maîtrise pas bien la langue, je conseillerais les phrases courtes et simples, tu les maîtrises suffisamment pour passer au stade supérieur. Je vais donc te faire travailler ça.

Je note que ton verbe être est bien plus présent en fin de texte qu’au début : cela est probablement une des raisons pour lesquelles la fin semble moins intéressante, ton verbe être n’est pas un verbe de mouvement, il n’est qu’un verbe d’état, les choses SONT ainsi et c’est comme cela. J’ai souligné ceux qui marquaient une absence d’action ceux qui décrivent purement et simplement ce qui est sans introduire d’animation. Ainsi « fut démasquées » n’est pas souligné… mais « étaient allongée » l’est.

Tu ne vas pas forcément aimer ton prochain devoir.
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Melchior

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MessageSujet: Re: Melchior, devoir N°3 [Aligby]   Melchior, devoir N°3 [Aligby] Icon_minitimeJeu 19 Juin - 20:21

Mais si j'aime toujours tes devoirs parrounet Très Heureux

En effet la fin du texte est un peu plus bâclée, au début j'avais l'inspiration puis elle s'est envolée ^^

La chevauchée sur mon lit, ben écoute je te montre ma photo le plus vite possible et on voit sa lol


en tout cas j'ai vraiment des probs de temps, j'ai fais pareil dans un autre texte, faut vraiment que je corrige sa :/

hate de voir mon prochaine sujet Tire la Langue
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MessageSujet: Re: Melchior, devoir N°3 [Aligby]   Melchior, devoir N°3 [Aligby] Icon_minitime

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