Les courants d'air (Tome I)

On s'en fout de la crise, en 2012 c'est la fin du monde.

Sephiroth a écrit:

Prenez et mangez-en tous, ceci est ma merde, j'en ai jusqu'au cou.

Amen.




Et bon appétit.


ps: joyeux anniversaire à nous deux...

Mdr, d'où tu la sors celle-la mon Jé'?

Only last for a while.
I want to shed tears.

Facebook c'est le royaume du voyeurisme, le paradis de l'indiscretion, l'acmé de l'auto-publicité, le terminus ad quem de la télé réalité, l'expression paroxystique d'une société de communication outrequidante et fallacieuse, enfin, une effroyable gangrène, au demeurant, dont l'acceptation populaire est le pire des propagateurs. Dès aujourd'hui, je porterai sur facebook le jugement d'un musicien sur la starac', celui d'un romaniste sur Harry Potter, celui d'un flamand sur la Belgique, j'entends par là une inavouable sympathie, et une passivité toute citoyenne: j'y suis, j'y reste.

Dixit Samuel... alala x)

Fais chier je vais me faire massacrer par Aillas...

Comme tout ceux qui ont essayé avant toi de lui piquer sont titre...

Parle à mon cul, ma tête est malade !

(Attention svp: je vais parler de moi. Non, cette fois ce ne sera pas forcément en termes élogieux, pas forcément en termes gais et satisfaits. Néanmoins, ce sera à propos de moi et de mon rapport aux autres)




Je déprime.

Mes amis sont convenus, porteurs des valeurs qu'on doit avoir et qu'il est bon d'avoir. De beaux célibataires comprenant l'adultère comme une chose entendue, des gens qui laissent volontiers des fautes d'orthographe dans leurs posts, des types qui n'ont pas l'intention de créer quoique ce soit et fantasment sur un poste en tant que directeur de Danone ou d'une usine de yaourt quelconque.

MAIS MERDE!

Je suis un fils d'artistes, fils de types qui se déchirent pour créer, qui ont accepté de s'exclure du système sous les regards sévères de leurs parents et des instit' pour assouvir leur passion.
Ma mère a quitté ses études pour devenir chanteuse à 19 ans: c'était vraiment trop con! Mais c'est une femme cultivée, elle avait la rage, elle a travaillé comme une malade. Et voilà, merde! Elle a réussie, elle est cantatrice lyrique! Elle a même en parallèle eut une vie amoureuse mouvementée et pleine, belle, eut 2 enfants dont elle s'est merveilleusement occupée!

Mon père est un plus pur psychopathe, un artiste dans sa forme la plus associable et la plus magnifique possible! Un gamin qui a 4 ans balbutie sur un piano et qui en fait sa passion, qui joue 8 heures par jour des gammes, répète, innove, c'est lancé. Au conservatoire on l'a démoli, on lui a dit qu'il n'était pas assez talentueux. Mais lui aussi il s'est arraché, il a travaillé comme un bourrin, comme un malade et il a réussi. Aujourd'hui? Un des plus grands chefs d'orchestre actuels, balance du Vivaldi au Wiener Staatsoper, du Bizet au Metz, du Ravel à la Bastille! ALLEZ, merde! CA, c'est la classe, CA c'est des êtres humains consistants, intègres, qui explosent, qui se consumment, qui ont des émotions, qui sont originaux.

Et mes amis ne sont qu'un ramassis d'abrutis lobotomisés. Non, je ne dis pas qu'ils sont idiots, qu'ils ne sont pas cultivés, qu'ils ne sont pas bosseurs, qu'ils ne sont pas sensibles, qu'ils ne sont pas complexes.
Mais ils ne sont pas vivants!
Qu'est-ce qui fait ça, hein?
C'est qui le coupable!
Qui le rend tous mous, sans envie de créer, à passer du temps à regarder des séries plutôt qu'au moins apprendre à mixer pour faire de la musique, à lire, à dessiner, à écrire, à danser, à jouer du théâtre, alors qu'ils ont du TEMPS, de l'ENERGIE, des MOYENS?!

Et moi, qu'est-ce qui m'a retenu si longtemps d'être aussi proche que je le souhaitais de ceux qui sont vraiment vivants et sensibles, prêts à créer, avec cette envie folle, ce truc bizarre qu'on ressent vite!! Quand j'admire les oeuvres de Smirtnoff mais mon Dieu quel bonheur! En voilà un homme vivant qui pète d'émotions et qui crâme à travers chaque petite seconde à la con qu'il vit.

Mais bordel je veux des gens sensibles, des gens qui saignent, qui chantent, qui croient en eux, qui créent, qui se donnent comme des malades, je veux ces gens là pour AMIS!!

J'ai du respect pour trois choses chez un homme (extrêmement rare) ou chez une femme (plus fréquent)

-L'intégrité (a des valeurs, les applique même quand cela ne l'arrange pas, a une certaine beauté en lui, de la maturité)

-La capacité d'écoute(prend le temps d'entendre, n'essaye pas systématiquement de s'imposer en réfutant, prend plaisir à aider l'autre, à réfléchir, à prendre un compte)

-Le travail (bourreau de travail, s'acharne, poursuit, indépendant, donne tout).

Je sais qu'ils pourraient tous avoir ça mais ils ne l'ont pas. C'est trop d'efforts de les faire sortir de ça, de leur faire prendre conscience de ce qu'ils sont et puis c'est prendre le risque de dénoyauter un con de sa coquille ce qui le rendrait encore plus malheureux, conscient de sa propre nullité.

Je déprime totalement...JE VEUX DES ÊTRES VIVANTS POUR COPAINS!

Jveux pas de copains. Vivants ou pas.

Qu'ils crèvent tous.

Quoique les morts, ils font pas trop chier.

Plumo : "Bonjour, je suis Plumo..."
Groupe d'Aeliséens : "Bonjour Plumo !"





Trop tentant, un baiser pour Plumo que j'aime taquiner.

Une femme reste une femme.

Un con reste un con.

ET qu'est ce que me terrifie dans la projection, qu'est ce qui me brise les boyaux, m'arrache la moindre miette de volonté devant l'échéance. Pourquoi ne pas devenir quelqu'un. Ca parait si simple, le boulot, la volonté, l'assurance que je suis tout sauf un con, et l'envie. Pourquoi ne pas être un génie, quand on s'octroie le luxe de désavouer un par un les goûts de tous ses amis ou presque et qu'on n'y adjoint pas le talent pur que cela devrait nécessiter. Vivre, c'est si simple comme concept, et c'est si dur à mettre en oeuvre, quelque soit l'acceptation qu'il englobe. Pourquoi est-ce que je me retiens ?

j'ai rejeté la culture sans le fric, j'ai pris le fric pour avoir la culture. C'est le premier choix douteux de ma carrière d'hésitations. Je me demande maintenant si je n'ai pas choisi le plaisir pour rejeter l'investissement.

La passivité est un truc horrible.

J'aime les gens bizarres...

Les "vivants", comme il dit !

J'aime bien Aelis.

heu ?

Il est temps parfois d’effectuer des tournants dans sa vie, changer de cap ou simplement modifier sa perception des évènements.
Les plus importants dans ma vie n’ont sans doute pas été les moments où j’ai changé de métier ou de lieu de vie, ni ceux qui ont modifié la composition de ma cellule familiale. C’est une simple réflexion énoncée par un ami qui a bouleversé ma personnalité. J’avouais mon regret de n’être pas plus rigoureuse et celui-ci m’a rétorqué que c’était justement ce manque de rigueur qui me faisait être à l’écoute de tous et me donnait la capacité de faire évoluer les caractères bien trempés.
Je me souviens l’avoir regardé perplexe. C’était une nouveauté pour moi : « Avoir la qualité de ses défauts ».
Depuis, je le constate à chaque instant de ma vie et ce constat me permet de mieux supporter les travers de chacun autant que les miens.
En voici un qui est têtu comme une bourrique ! Mais cette même personne est une personne sûre sur laquelle, bien souvent, on peut compter pour aller au bout de ses actions.
Celui-ci est bavard comme une pie ! Il occupe tout l’espace sonore au dépend des autres ! Mais il est aussi un moteur indispensable à l’action commune. Il suffit juste de savoir le canaliser.
Et si cet autre est toujours dans la lune au point de devoir continuellement le ramener à la vie civile, il déborde d’imagination et est presque toujours un artiste en puissance.

Si l’on observe autour de soi, on constate que très souvent les plus grandes qualités contiennent leur part de défauts et inversement.
Lorsqu’on en est convaincu, on vit beaucoup mieux avec soi-même, car même bourrés de défauts on déborde de qualités, surtout quand on découvre que ceux dont les qualités sont si souvent mises en avant ne sont pas si parfaits que ça.