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 Cassiopée - Devoir N°3 [Bibibeb]

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Cassiopée
Héliaste
Cassiopée


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MessageSujet: Cassiopée - Devoir N°3 [Bibibeb]   Cassiopée - Devoir N°3 [Bibibeb] Icon_minitimeMer 22 Oct - 22:01

Réécrire le texte ci-dessous en en gardant la forme syntaxique (grossomodo les compléments) mais selon le thème suivant : Jean le corsaire doit partir en mer pour quelques mois. Sur la plage il fait ses adieux à Annabelle qui s'inquiète beaucoup pour la vie de Jean, de qui elle est enceinte. Pour se donner du courage, ils fondent ensemble de beaux projets d'avenir que la peur du périple qui attend Jean vient néanmoins troubler..."


Et le texte, un extrait de Goethe : Les Affinités électives - Première partie - Chapitre 3 :

Citation :
Le Capitaine arriva enfin, il s'était fait précéder par une lettre tellement sage et sensée, que Charlotte se sentit complètement rassurée. La justesse avec laquelle il envisageait sa position et celle de ses amis, leur permit à tous d'espérer un heureux avenir.

Pendant les premières heures la conversation fut animée, presque fatigante, comme cela arrive toujours entre amis qui ne se sont pas vus depuis longtemps. Vers le soir, Charlotte proposa d'aller visiter les plantations nouvelles. Le Capitaine se montra très-sensible aux diverses beautés de la contrée que les ingénieux plans de Charlotte faisaient ressortir d'une manière saillante. Son oeil était juste et exercé, mais il ne demandait pas l'impossible; et tout en ayant la conscience du mieux, il n'affligeait pas les personnes qui lui montraient ce qu'elles avaient fait pour embellir un site, en leur vantant les travaux supérieurs de ce genre qu'il avait eu occasion de voir ailleurs.

Lorsqu'ils arrivèrent dans la cabane de mousse, ils la trouvèrent agréablement décorée. Les fleurs et les guirlandes étaient artificielles; mais des touffes de seigle vert et autres produits champêtres de la saison, entrecoupaient ces guirlandes avec tant d'adresse, qu'on ne pouvait s'empêcher d'admirer le sentiment artistique qui avait présidé à cette décoration.

--Je sais, dit Charlotte, que mon mari n'aime pas à célébrer les anniversaires de naissance ou de nom, j'espère cependant qu'il me pardonnera ces guirlandes et ces couronnes, en faveur de la triple fête que nous offre ce jour.

--Une triple fête! s'écria le Baron.

--Sans doute. Est-ce que l'arrivée de ton ami n'est pas une fête, et ne vous appelez-vous pas tous deux Othon? Si vous aviez regardé le calendrier, vous auriez vu que c'est aujourd'hui la fête de ce saint.

Les deux amis se donnèrent la main par-dessus la petite table qui se trouvait au milieu de la cabane.

--Cette aimable attention de ma femme, dit le Baron au Capitaine, me rappelle un sacrifice que je t'ai fait dans le temps. Pendant notre enfance nous nous appelions tous deux Othon; mais arrivés au collège, cette conformité de noms fit naître une foule de quiproquos désagréables, et je te cédai avec plaisir celui d'Othon, si laconique et si beau.

--Ce n'était pas une grande générosité de ta part, dit le Capitaine, je me souviens fort bien que celui d'Édouard te paraissait plus beau. Je conviens au reste que ce nom n'est pas sans charme, surtout quand il est prononcé par une belle bouche.

Tous trois étaient assis très-commodément autour de cette même table auprès de laquelle, quelques jours plutôt, Charlotte avait si vivement protesté contre l'arrivée de leur hôte. Édouard se sentait trop heureux pour lui rappeler leurs discussions à ce sujet, mais il ne put s'empêcher de lui faire remarquer qu'il y avait encore de la place pour une quatrième personne.


Annabelle arrivait bien tard, elle était précédée par la peur qui lui empoignait si violemment le ventre. La crainte avec laquelle elle abordait leur avenir commun, l’empêchait de courir vers ses bras grands ouverts.

Pendant le temps de l’attente, son angoisse avait grandi, encore plus redoutable, comme si plus jamais elle ne le reverrait de sa vie. Alors que le soleil se couchait, le navire ancré, avait laissé se déverser matelots et corsaires. Jean, alerte et joyeux, embrassa Annabelle que ses bras musculeux avaient soulevée de terre comme une plume dans le vent. Son rire était franc et massif, mais les yeux d’Annabelle exprimaient plutôt la contrariété, soucieux, ils laissaient filtrer un peu de la joie qu’elle ressentait à le sentir encore une fois contre son cœur, s’imaginant à l’abri des tourments qui viendraient sûrement l’assaillir de regrets.

Alors qu’ils avançaient lentement vers la dune, Annabelle ressentit soudain une violente crampe au ventre, la naissance n’était pas encore pour demain, mais son enfant, ce petit être tant attendu, lui rappelait si souvent sa présence, qu’elle en arrivait à craindre qu’il arrive avant terme.

- Tu sais, dit Jean, que tu ne dois pas faire de gros efforts, j’attends tellement le moment où je pourrai le tenir dans ma main, ce petit que tu me prépares.

- Oh, j’ai si peur ! Gémit Annabelle.

- Ne crains rien. Crois-tu donc que je ne reviendrai pas et que je serais capable de vous abandonner tous les deux ? Si tu avais confiance en moi, tu saurais que je ne mettrai jamais ma vie en danger inutilement.

Annabelle reposa ta tête contre l’épaule réconfortante de son homme qui l’entraîna jusqu’au sol.

- Ton départ si précipité, dit Annabelle, me fait envisager un avenir que je crains à tout moment. L’an passé, tu me promettais de ne plus me quitter, mais maintenant, cette promesse n’est plus qu’un souvenir, et notre foyer sera, malheureusement, si pâle et triste sans toi.

- Ce voyage n’est pas de ma volonté, dit Jean, je te rappelle que le capitaine avait besoin d’un second. Je suis d’accord avec toi qu’il aurait pu penser différemment, surtout au moment où je vais devenir père.

Ils restaient pensifs l’un contre l’autre assis à même le sable sur lequel ils s’étaient tant aimés, quelques mois plus tôt, avant que Jean ne s’embarque sur « La Renarde ». Annabelle le chérissait trop pour lui en vouloir de lui préférer la mer, mais elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’il pouvait y mourir pour le désir d’un roi.


Commentaire personnel : "J'ai vraiment eu du mal à faire ce devoir. Les contraintes sont trop fortes pour moi. Je ne réussissais pas à avoir le temps de me concentrer suffisamment pour analyser le texte. Désolée pour ce long retard. J'ai le sujet depuis le 21 septembre quand même^^ et qu'elles sont longues ces phrases !
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