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 L'unique, l'ultime, la terrible illusion. (on se passera du titre)

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Fingolfin




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MessageSujet: L'unique, l'ultime, la terrible illusion. (on se passera du titre)   L'unique, l'ultime, la terrible illusion. (on se passera du titre) Icon_minitimeMar 28 Oct - 21:46

J'étais dans un état second, ce soir là.
Enfait, je m'étais carrément endormi. Je regarda ma montre ; il me restait deux heures avant l'heure de meurtre conseillée.
Je me mis debout, complètement déconnecté de la réalité, songeur, et même rêveur.
Je voulus me réveiller au whisky. Je ne regretta pas, ce fut l'une de mes dernières sensations de plaisir. Par contre, pour le réveil, c'était raté; j'étais toujours plongé dans cet état noir, presque léthargique.
Je devais assassiner un vieillard, qui vivait à quelques kilomètres de la civilisation, en plein milieu d'une forêt. Morbide. Mais, pour 20 000$, j'allais pas chipoter.
C'est classique, mais à ce moment, je me suis demandé ce qu'avait fait cet homme pour que l'on veuille qu'il soit tué.
J'enfourchais ma Harley. Le vrombissement du moteur me réconforta.
Sous ma veste en cuir, dans un holster de mon épaule gauche, un joli magnum. Une balle, un cratère. Pas besoin de silencieux, alors autant se faire plaisir.
Pour résumer, moi, Magnum et Harley étions partis faire un petit tour dans la forêt, aux alentours de 22Heures.
Vers 22Heures 30, j'arrivais à un petit portail, abandonné, complètement rouillé.
J'éteignis la Harley. En quelques mouvements souples, un, deux, et trois, je passai par dessus le portail.
Bon, nous étions deux maintenant, Magnum et moi-même. C'est dommage que Harley n'eut pas pu continuer, pensai-je... De toute façon, elle est trop bruyante.
J'arrivais dans un vieil entrepôt, couvert de mousse. Sacrée nuit dis donc, c'était noir.
Et puis, autre chose, il ne semblait exister que l'entrepôt. Les arbres avaient, en quelque sorte, disparus. Mais dans mon état, ce détail m'échappa.
Même pas un cadenas, j'ouvris la porte.
Dans l'entrepôt, même ambiance, tout était noir. Sauf un vieillard, recourbé sur lui même, assis sur une chaise de bois, à la lueur d'une lampe à huile.
Il semblait déjà mort. Mais alors que je m'approchai, il remua la tête, et me fixa des yeux, d'un air vide. Il ne dit rien, ne parut même pas surpris. Il semblait vide, rongé de l'intérieur.
Je saisis lentement mon magnum et visa son coeur. La balle creusa un trou béant. Pas de sang.
Alors, soudain, le visage du vieillard changea. Pour être exact, il prit la forme de tous les visages de ceux qui s'étaient fait assassinés par un tueur à gage.
Tous ces visages, je les reconnaissais.
Mais cela ne me faisait ni chaud ni froid. Cela faisait longtemps que je m'étais fixé des principes, qui ne me trahissaient pas; de l'argent, contre une vie. Il faut de tout pour faire un monde.
Je reçus une balle en pleine poitrine, qui me propulsa. Le sol semblait si loin... ma chute fut longue. Ou peut être était-ce le temps qui s'était ralentit, je ne saurais le dire.
Mais je tombais, enfin, sur le dos, dans un bruit sourd. J'avais un gout de sang mêlé à de la poussière dans la bouche. Je toussai et j'avais de la fièvre; une terrible fièvre qui me bourdonnait dans les oreilles et qui me donnai l'impression que mes globes oculaires allaient exploser.
Je me releva et regarda autour de moi. Naquit de nul part de grandes flammes, qui se dirigeaient vers moi. A ce moment, je constata que le feu se propageait sur du plancher, et que derrière moi, il y avait un escalier. Autour de moi, rien d'autre qu'un gouffre sans fin, noir.
Je courus pour monter l'escalier. Les flammes se rapprochaient.
J'entendis un craquement sec. Une des marches de l'escalier avait cassée sous mon pied.
Une fois encore, je tombai, exactement comme la première fois, sauf que cette fois, au moment de toucher le sol...
...Je me réveillai en sursaut, de grosses gouttes de sueurs coulant sur mes joues.
Je regarda ma montre. Neuf heures.
Il me restait deux heures.
Je n'étais pas superstitieux, mais là, quand même, c'était mon instinct de survie qui me dictait de ne pas me précipiter dans la gueule du loup.
Je cherchai ce foutu ordre d'assassinat.
Impossible de le retrouver, impossible d'en savoir plus.
Le seul moyen, c'était d'aller à ce maudit entrepôt.
Je ne me souviens plus comment je me suis rendu à l'entrepôt. J'étais dans le même état second. Cette fois ci, Magnum et Harley ne m'avaient pas accompagné.
J'ouvris la porte la seconde fois. Je m'approchais du vieillard, décidé à lui foutre une bonne droite dans la gueule, et à lui demander de s'expliquer sur ce qu'il a fait de sa vie.
A moins d'un mètre de lui, un pieu me traversa le coeur et me plaqua par terre.
Je repris mes esprits. La douleur était horrible.
Un homme, ou plutôt un monstre, à la peau rouge comme le sang et aux traits saillants me fixait.
D'une voix que personne ne voudrait jamais entendre, il énonça :
"La vérité, c'est qu'il n'y a aucun ordre de mission. Tu as été attiré ici. Il t'était impossible de résister. Car cela vient du plus profond de toi même."
Tout d'un coup, je me retrouva au milieu de flammes. Le ciel était noir. Il y avait d'autres hommes, qui avaient tous un pieu dans le coeur et qui étaient en piteux état.
Je constata que, moi aussi, j'avais conservé mon pieu. Ma peau pelait à tel point que, à certains endroits, j'en saignais. Mes lèvres étaient devenues noires, de simples morceaux de chairs et de peau carbonisés.
Mes yeux me piquaient.
La douleur du pieu continuait, ainsi que celle de la brûlure.

Livré à moi même, je n'ai plus que pour seul penser le regret, et ce pour l'éternité.
Je suis arrivé en enfer.
Tout cela n'était qu'une énorme illusion.
Une terrible illusion.
Une diabolique illusion.
Le diable n'est qu'un imposteur organisé.
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dale cooper

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MessageSujet: Re: L'unique, l'ultime, la terrible illusion. (on se passera du titre)   L'unique, l'ultime, la terrible illusion. (on se passera du titre) Icon_minitimeMar 28 Oct - 22:15

Il y a moi, Smith et Wesson !!


Ca sonne un peu série B par moment mais l'ambiance "noir" est plutot réussie ^^

Sur l'effet de réveil en sursaut j'ai un peu ronchonner (parce qu'il faut bien, je suis là pour ça ^^) de crainte de devoir affronter une nouvelle fois toute la mise en scène jusqu'au hangar... et puis m'apercevant que tu as complètement occulter la second mise en scène devant amener à la conclusion, j'ai franchement tiqué (jamais content quoi !). En fait, et après coup, je me dis que jouer sur le faux semblant, sur l'impression de déjà aurait pu appuyer la sensation d'étrangeté que tu mets en place pour la fin.


Sur la syntaxe, il y a quelques lourdeurs comme des redites, des tournures un peu lourdes et surtout des changement de style entre la simple narration et le parti pris du personnage qui s'adresse directement au lecteur (style que je trouve trop "décalé" pour figurer dans un texte au style froid comme celui-ci).

Alors en gros j'ai pas aimé les "j'allais pas chipoter" et les "Sacrée nuit dis donc, c'était noir"

Sur la grammaire : les chiffres çaylemal : pas de 20 000 $ ou de 22Heures 30 donc (c'ets à peine plus long "vingt mille dollars" et c'ets quand même plus classe !!)


Contrairement à l'autre texte d'hier, l'emploi du temps est mieux maîtrisé, puisque uniquement décliné au passé... Par contre tu te permets d'inventer pas mal de nouvelles formes de conjugaison ("je regretta et je regarda" ça me semble un peu aléatoire comme formes !!). Parfois on note quand même des hésitations entre passé simple et imparfait, tu ne sais pas trop lequel employer du coup c'ets un peu bancal.

Quant à l'histoire, j'ai pas du tout aimé !! mais les goûts et les couleurs hein ^^

Peut être j'ai trop vu de choses ressemblantes, peut être qu'encore une fois tu passes à côté de l'effet fantastique en amenant trop prosaiquement l'idée surnaturelle du final.

Enfin, j'ai quand même aimé l'ambiance qui m'a un peu rappeler le film "angelheart" de Alan Parker, avec De Niro et Mickey Rourke, et qui aborde un peu les même thèmes.

Je t'avouerai que c'ets quand même mieux que le précédent ^^
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Fingolfin




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MessageSujet: Re: L'unique, l'ultime, la terrible illusion. (on se passera du titre)   L'unique, l'ultime, la terrible illusion. (on se passera du titre) Icon_minitimeMar 28 Oct - 22:25

Merci de ton comm ^^

rahhh regretta et regarda, j'en étais sûr =° (décidément, j'fais pleiiin de fautes de langues en ce moment moi)

Pour les 22H, en effet, j'ai gravement merdé.
Pour les 20 000$ par contre, j'en sais trop rien. 20 000, ca a plus d'impact, y a 4 zéros, enfin j'trouve. Bref.

Peut être qu'à chaque fois, je décris pas assez ce qui est surnaturel, et que je renferme un peu le truc, comme si, de toute façon, c'était évident que l'enfer existe.



Sur l'effet de réveil en sursaut j'ai un peu ronchonner (parce qu'il faut bien, je suis là pour ça ^^) de crainte de devoir affronter une nouvelle fois toute la mise en scène jusqu'au hangar... Jusque là je comprends
et puis m'apercevant que tu as complètement occulter la second mise en scène devant amener à la conclusion, j'ai franchement tiqué (jamais content quoi !) et puis là, je comprends pas :
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MessageSujet: Re: L'unique, l'ultime, la terrible illusion. (on se passera du titre)   L'unique, l'ultime, la terrible illusion. (on se passera du titre) Icon_minitimeMar 28 Oct - 23:28

En fait ce qui m'a un peu dérangé, c'ets que ca va trop vite dans la deuxième partie. On sort d'un rêve, et au final tu te sers de cette prémonition (en changeant un tout petit peu l'intrigue : plus de moto, plus de pistolet) pour ramener l'action presque aussitot dans le hangar.

regarde, ça tient en quatre phrases :

Le seul moyen, c'était d'aller à ce maudit entrepôt.
Je ne me souviens plus comment je me suis rendu à l'entrepôt. J'étais dans le même état second. Cette fois ci, Magnum et Harley ne m'avaient pas accompagné.


Ca me semble un peu trop rapide. Entre le moment où il se réveil, et le moment où il est devant la porte, son état second lui a permis de faire plusieurs kilomètres en l'espace de deux heures... sans qu'on les sentent passer. CErtes la béquille de la prémonition est intéressante, mais elle me semble un peu facile. Enfin c'ets un point de vue ... mais à la limite je préfère cette grosse ellipse à un long cheminement stérile et déjà connu si tu n'as rien de plus à rajouter sur ce passage ^^
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MessageSujet: Re: L'unique, l'ultime, la terrible illusion. (on se passera du titre)   L'unique, l'ultime, la terrible illusion. (on se passera du titre) Icon_minitimeMer 29 Oct - 0:08

dvb a écrit:
En fait ce qui m'a un peu dérangé, c'ets que ca va trop vite dans la deuxième partie. On sort d'un rêve, et au final tu te sers de cette prémonition (en changeant un tout petit peu l'intrigue : plus de moto, plus de pistolet) pour ramener l'action presque aussitot dans le hangar.

regarde, ça tient en quatre phrases :

Le seul moyen, c'était d'aller à ce maudit entrepôt.
Je ne me souviens plus comment je me suis rendu à l'entrepôt. J'étais dans le même état second. Cette fois ci, Magnum et Harley ne m'avaient pas accompagné.


Ca me semble un peu trop rapide. Entre le moment où il se réveil, et le moment où il est devant la porte, son état second lui a permis de faire plusieurs kilomètres en l'espace de deux heures... sans qu'on les sentent passer. CErtes la béquille de la prémonition est intéressante, mais elle me semble un peu facile. Enfin c'ets un point de vue ... mais à la limite je préfère cette grosse ellipse à un long cheminement stérile et déjà connu si tu n'as rien de plus à rajouter sur ce passage ^^

Enfait, je voulais pas que ce soit une prémonition, je voulais juste que ce soit un passage, là est l'illusion. (enfin en partie)
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