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 [Ubuesque] La connectique des pieuvres.

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Nicolas




Masculin Nombre de messages : 1504
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Localisation : Tentaka
Date d'inscription : 25/11/2007

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MessageSujet: [Ubuesque] La connectique des pieuvres.   [Ubuesque] La connectique des pieuvres. Icon_minitimeVen 31 Oct - 17:47

Je suis régulièrement allé au cinéma ces derniers jours.


J’ai trouvé ça en fouillant dans une vieille boîte à Galvorn…



[Ubuesque] La connectique des pieuvres. Connectiqdpieuvr2sb8


Kparââm ! Fuyez, fuyez, faibles humains. Car, face à nous, vous n’êtes rien. Qu’un tombe, un autre le remplace. Nous vous traquerons jusqu’au dernier et toute résistance est inutile car nous ne craignons pas de mourir tant que prospère la colonie. Fuyez, humains, nos petits ont faim.
Kjk D’rrjm, relais psionique –tsu- de la colonie des Pieuvres de l’espace.



Introduction aux céphalo-z’antipodes


Qui ne connaît pas ce bon vieux ressort propre à la science-fiction de la race extra-terrestre (forcément ennemie) guidée par une volonté grégaire indéboulonnable, un inconscient collectif implacable, qui ne se soucie ni des pertes ni des moyens pour arriver à son but (généralement nous mettre une branlée, nous asservir ou plus trivialement nous bouffer, nous autres humains) ?

Les variantes sont multiples, depuis les Zergs de Starcraft aux insectes de Starship Troopers en passant par les Orcs de Warhammer 40000, les Aliens de la quadrilogie cinématographique, le collectif Borg ou encore les cerveaux débilitants de Futurama.

[Vous allez me dire que non, qu’en fait c’est beaucoup plus complexe que ça pour tels uns ou tels autres, qu’ils connaissent la peur, une individualité propre ou que des entités supérieures leur servent de relais ou de conscience et patati-patata… ce à quoi je répondrais qu’on s’en fout légèrement car le schéma général reste bien le même.]

Que cela naisse d’une peur inconsciente de l’Occident envers le fonctionnement traditionnel des sociétés asiatiques, d’une fascination pour les insectes, d’un idéal communautaire ou même du fait que l’intelligence artificielle soit programmée à l’arrache dans certains jeux vidéo importe peu car, après tout, ces bébêtes sont quand même vachement cool. Et c’est pourquoi je propose, l’espace d’un sujet, de muter de façon tout à fait invraisemblable en de terribles Pieuvres de l’espace. Kparââm ! Ca fait peur…

Or, bon, il est vrai que démembrer et dévorer de pathétiques humains c’est sympa cinq secondes, mais, à la fin, ça lasse. Et l’accomplissement de l’archétype du « un cerveau pour tous » est finalement aussi peu réaliste qu’attractif. Mais autant s’inspirer de ce qui fait école chez les anthropophages mutants les plus célèbres de l’univers, à savoir un partage d’expérience accru. A chaque nouvel individu qui éclot malgré lui à la surface de l’orange bleue, n’a-t-on pas le sentiment que, moins qu’un renouveau, c’est un déplorable recommencement qui s’annonce : il faudra lui apprendre à marcher, à parler, à placer la Suisse sur la carte et que c’est Villiers de l’Isle-Adam qui a écrit les Contes cruels s’il souhaite ne pas se faire rétamer à Questions pour un champion.

Il est faux de dire que l’expérience forge l’homme ; elle ne se charge que d’un individu, et encore, tant qu’Alzeihmer ne s’en mêle pas. Combien de victimes des amanites là où une seule aurait pu servir de vaccin définitif ? Car, au-delà des affiches préventives visibles en pharmacie, la communication est indissociable de l’expérience pour une espèce souhaitant s’élever s’extirper d’une perpétuelle remise à zéro (ou, du moins, d’un développement si plein d’inutiles répétitions) ; l’instinct comme socle dont la friabilité le rend de plus en plus obsolète, la tradition orale comme outil rudimentaire… et l’écrit comme vecteur d’« immortalité », d’ici à ce quoi soit inventer les patchs rectificatifs neuro-cérébraux de l’Homo Sapiens Sapiens 2.0.


Valorisation partagée de l'œuvre


Laissons là le sous-transhumanisme (même si s’y consacrer au cœur d’une population virtuelle d’elfes, de démons, d’anges et autres hybrides immortels aurait eu une certaine saveur), enrobage grotesque, pour en venir au but premier du sujet : l’échange critique et la contribution à l’épaisseur culturelle de Ter Aelis. Et je parle d’un partage non pas factuel, à « vertu » d’érudition, mais subjectif et mouvant.

Plus prosaïquement, la connectique des pieuvres consiste en un échange de critiques artistiques. Je m’intéresse à ce que tu as aimé ; je compare les avis contraires ; je prends en considération tes déceptions ; j’évalue la convergence de nos opinions ; je fais confiance en ton jugement ; ou tout l’inverse. Et, avant tout, j’élargis mes perspectives. Tous spectateurs, tous auditeurs, et tous critiques.

Dans un premier temps, j’avais pensé à une typologie précise du style des œuvres commentées et à l’ouverture de plusieurs sujets connexes, notamment des discussions peu formelles autour des critiques, mais je me méfie de l’effet feu de paille, quand l’enthousiasme des débuts se transforme en branches mortes. Aussi, jouons-la sobre et contentons-nous de quelques règles formalistes et préventives.

  • Le titre de l’œuvre critiquée sera mis en évidence, de même que son genre (œuvre littéraire, musicale, cinématographique…). Lorsque plusieurs critiques construites auront été faites sur l’une d’elles, elles seront regroupées pour plus de clarté.

  • La critique elle-même se devra d’être, si ce n’est exemplaire, au moins décente, c’est-à-dire rédigée dans un français lisible et sans faute, originale, en ce qu’il ne s’agira surtout pas de reprendre ce qui a pu en être écrit ailleurs, exempte de tout effet d’annonce ou de publicité, c’est-à-dire se reportant à des œuvres disponibles. Inutile de préciser qu’une critique construite nécessite une expression au-delà du lapidaire ou du manichéen.

  • La notation de l’œuvre est bien entendu facultative. A ce propos, les avis formés sur le modèle « qui es-tu pour juger telle œuvre ? » ne récolteront que le silence que méritent pareilles provocations, étant donné le caractère hautement subjectif de l’exercice et que ce sujet n’a pas vocation à devenir le refuge de débats éculés.

  • Un jeu vidéo peut être, à mon sens, considéré comme une œuvre même si les critères propres à cette caractérisation varient (Grand Theft Auto IV mérite bien plus un tel titre qu'un Alexandra Ledermann sur Nintendo DS).


Kparââm ! Adieu, humain. Tu fus distrayant.


Dernière édition par Unfresh Fish le Lun 1 Mar - 0:53, édité 1 fois
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Rodram




Masculin Nombre de messages : 5651
Date d'inscription : 22/11/2007

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MessageSujet: Re: [Ubuesque] La connectique des pieuvres.   [Ubuesque] La connectique des pieuvres. Icon_minitimeLun 2 Fév - 19:37

"Pourquoi faire simple, quand c'est plus simple de faire compliqué, mais que ça prend plus de temps ?"
Citation sur la préface d'Hubert Reeves, pour Autobiographie d'Uranium Fuchsia
éditions du Poulpe Fiction © 2011


" ... J'aime bien faire des intros qui servent à rien, SI elles énervent.
Et puis, lâche-moi sale capitaliste.
"
Uranium Fuchsia, 2012, dans le cadre d'une interview du journal Marianne.


Etude graphico/philosophico/relativiste comparée de l'œuvre :
-•-
[Ubuesque] La connectique des pieuvres. Ufce7
-•-

Observons ...
Le rectangle étroit ici utilisé fait référence à une horizontalisation de la lecture, de sorte à ce que l'œil, membre principalement utilisé par le lectorat sus-visé puisse s'acclimater lentement au message induit. Par là même, on notera l'utilisation d'un cadre, en vue d'une délimitation franche de l'espace visuel entre le contenant et le contenu, mais aussi de la ponctuation graphique par l'usage (sobre) d'un noir sans oublier la délicatesse de laisser un espace suffisant pour le contenu, par la finesse dudit cadre. Ainsi, par la seule étude de l'aspect extérieur de l'ouvre, nous pouvons en suppûter le génie transpirant de l'auteur.
Si l'on rentre maintenant dans l'œuvre, il est à mettre en premier lieu l'oblique monumentale qui habite cette dernière, oblique qui pourrait même nous obliger à pencher le visage de 45° afin de mieux se nourrir du message. Cependant, on notera encore une fois la volonté évidente d'offir une lecture optimale, puisque chaque lettre ou icônographie est immédiatement lisible sinon décodable. Ainsi, à l'instar d'un polaroïd pris sur le vif à la belle époque, nous avons ici de representé, en oblique donc, l'interface gris et austère d'un navigateur Web, que certains experts attribuent à Firefox, d'autres à Internet Explorer, selon le degré d'avinement de ces derniers. Le détail, bien qu'intéréssant, ne joue pas quant au message intrinsèque que l'auteur nous présente. Une fois passé donc cet oblique contraignant, barrant l'image tel un Spartiate les Thermopyles, notre regard peut enfin se mouvoir, libre, sur la représentation photoréaliste de qui pourrait ressembler à un cylindre vert destiné à la consommation. La couleur verte évoquant le processus industriel de certaines sociétés, aptes à produire des contenants formés de sable silicieux, dont la teinte verte est causé par le fer. Le décodage de cette partie effectuée, nous pouvons alors observer cet étonnant parallélisme entre la bande #d9b291 qui délimite la partie supérieure de la graphie et le bandeau même du navigateur qui nous barrait précédemment la vision. Un tel niveau de précision n'ayant put être atteint que grâce à l'utilisation d'une équerre, sans doute graduée, il faut bien le reconnaître. La graphie se décode ensuite, elle, par l'utilisation successive de deux bandes noires ou semi-noires (la répresentation photographique se voulant simuler la bombance du contenant, nous ne saurions nous avancer de manière certaine vers la qualification exacte de la couleur voulue par l'auteur), pour l'une plutôt fine, pour l'autre plutôt épaisse, séparée visuellement par une fine ligne #d02100. Le premier grand mystère de l'œuvre se situant ici : comment, alors que la représentation globale montre la bombance du contenant (cf. la remarque précédente), pouvons-nous avoir une ligne complètement #d02100, qui ne fait apparaître aucune lumière ou ombre, suggérant aussi du coup la bombance ? Cela est d'autant plus troublant que cela n'affecte en rien le sentiment global d'avoir affaire à une représentation en volume. Il est donc souhaitable de souligner le génie évident de l'auteur, utilisant à la fois des codes réalistes et non-réalistes, de sorte à induire le doute dans l'esprit du lecteur sans jamais faire douter son regard. Passons maintenant rapidement sur la décoration esthétiquement réussie de la graphie, évoquant à n'en point douter certains pays orientaux que l'inconscient collectif saura attribuer à tel ou telle destination exotique, sinon agréable. L'ajout d'un motif végétal, là aussi dans des teintes rouges toujours en rupture d'avec le contenant vert se trouvant précdemment, renforçant encore le côté naturel de la graphie, dont le discours s'affine encore par l'adjonction d'un symbole évidemment tiré des meilleures pensées dudit Confucius (-551,-479 av. J.C.). Notre analyse pernicieuse nous révélera cependant que cela n'est qu'un détour factice destiné à troubler le message primordial que la graphie nous délivre. Fi, donc. Car là se trouve la clé permettant de décoder cette sublime œuvre : le seul titrage en oblique non-francophile : "THE FINEST SAKE" puis, juste en dessous, à peine eraflé par le cadrage habile opéré par l'auteur, un "GEKKEIKAN". Si la première ligne typographiée en capitales se veut être une accroche commerciale destinée à "vendre" des contenants où l'on apposât ces graphies, on peut s'attarder autrement sur la suivante, qui n'est autre que le nom d'une société manufactrice de boissons célèbres, ayant la particularité d'être une des sociétés les plus anciennement crées. Le parallèle, subtilement amené, se fait automatiquement : l'auteur fait référence à son âge. Et par la même, au temps. Temps qui passe et nous repasse ... Cela n'est à mettre en sublimation, bien entendu, uniquement si l'on prend en considération de notre analyse la signature de l'auteur, elle aussi dans une fine ligne noire qui n'est pas sans rappeller le cadre évoqué intialement, auquelle on a habilement ajoutée une fine ligne blanche extérieure, afin de mieux séparer visuellement les volumes et offrir, là encore et encore, une visibilité optimale. Recoupons à cela la position dans l'espace totalement originale de cette signature (car, il faut bien le rappeller, les auteurs signaient alors jusque-là exclusivement à droite, mais toujours en bas) et l'on peut en déduire que l'auteur, non seulement totalement mégalomane, se targue d'être en avance (puisque la signature est elle-même en avance visuelle du reste du message) sur son temps et donc, sur ses congénères et concurrents, mais aussi et surtout complètement en décalage avec les codes jusque-là établies, puisque qu'il présente dans la graphie un discours vénérable, sage et philosophe axé sur le temps qui passe sans se ternir en même temps qu'éthylique. Dernière hypothèse, et certainement la plus controversée à l'heure actuelle, l'auteur aurait voulu opérer une recherche de champ lexical et/ou allégorique sur sa condition propre, à l'époque où il créa cette œuvre. On pourrait alors utiliser la technique ancestrale mais populairement affectionnée du jeu de mots, pour y deviner l'évocation lyrique du geek, puisqu'à une lettre près, nous obtenons ce terme, mais aussi de la phonétique anglophone "KAN" qui signifie pouvoir ou plus exactement le verbe "pouvoir". Le message serait alors ici tout autre : l'auteur fait une introspection directe sur son passif et sa condition propre, pour nous délivrer un message fulgurant de sincérité, et saissisant d'objectivité. Peu importe les hypothèses, les théories et les analyses que le temps nous apportera, on ne peut que s'incliner devant une telle science du juste et une telle intelligence de la lecture à multiples degrés. Ceci n'étant qu'un hommage somme toute posthume à ce réel génie, qui nous a quitté tout juste le temps de lire toute cette analyse, il faut bien le dire, passionnante.




La semaine prochaine, les multiples théories élaborées autour du nom controversé et souvent porté aux nues :
"Tr0n".
-•-
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Franz

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MessageSujet: Re: [Ubuesque] La connectique des pieuvres.   [Ubuesque] La connectique des pieuvres. Icon_minitimeSam 1 Oct - 20:55

Ce que veut dire Eric, c'est qu'il n'a rien compris.
Moi non plus.
Mais c'est bien écrit.
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MessageSujet: Re: [Ubuesque] La connectique des pieuvres.   [Ubuesque] La connectique des pieuvres. Icon_minitime

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