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 [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia

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Nicolas
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Cassiopée
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Cassiopée
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MessageSujet: Re: [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia   [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia Icon_minitimeDim 7 Déc - 15:32



[vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia Mise-a12


VAINQUEUR DU DUEL ET DÉTENTEUR DU TROPHÉE VOLTAIRE

URANIUM FUCHSIA

[vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia 20-18
car
Innommable a failli devant Uranium Fuchsia

Il ne s'est pas présenté,
sans doute terrassé devant l'épreuve
qui s'avérait trop ardue pour lui...


UF est resté seul dans la brume matinale à attendre son adversaire à la terrasse du café... Il a fini par se lever, dépité. Sur la table, prêt à s'envoler à la moindre risée, j'ai trouvé ce document relatant ses efforts pour se préparer au combat.
Il avait apporté ses armes.

Vous n'aurez pas à voter pour le rendre vainqueur. Pourtant, je vous laisse lire ce qu'il avait composé pour vous...

Car, assurément, UF est un homme de pouvoir...

Ecrire un texte sur le thème de la guerre.
Il aura pour contrainte d'avoir à écrire ce fichu texte,
En prenant la peine de placer son narrateur dans un café, dévoré par les yeux d'une jolie donzelle.
Je laisse bien évidemment libre la position et l'idéologie du narrateur.
Il est entendu que le pays où se trouve ce café est en guerre,
Et que la demoiselle ne doit pouvoir placer autre chose que des "waouw", "lol", "trop grave" pour ponctuer le
récital.




Citation :
Reus, 2084




« Excusez, mademoiselle, ma hardiesse, mais je n’ai pu m’empêcher de noter que vous me fixiez avec une insistance à peine dissimulée. Nul doute quant au fait qu’il ne doive s’agir que de curiosité face à l’uniforme d’un officier de propagande temporairement extrait du front par une blessure. Toujours est-il que, si vous le souhaitez, je vous invite volontiers à ma table.

_ Waouw.

_ Qu’avez-vous en main ? Je vois. Le Petit Samothrace. Un ouvrage religieux. Comme c’est curieux dans un tel contexte de s’adonner à ce genre de lecture. Au front, nos hommes sont avec vigilance préservés des effets de ces écrits. Voyez-vous, si la foi, et je parle ici de la foi d’ordre purement spirituel, participe avantageusement de la ferveur guerrière, il arrive que les irrationalités habituelles des religions se mêlent de l’issue d’une bataille pourtant en leur faveur. Ainsi, il ne vous aura pas échappé que d’Orient en Occident, le martyre, bien plus encore que salué, est exalté au point de devenir un horizon pour les combattants. N’est-ce pas faire preuve d’une cruelle ironie que de parler de l’horizon de celle ou celui qui se sacrifie ?

_ Lol.

_ Mais laissons là cette considération un peu moqueuse – j’observe au passage que nous semblons avoir une opinion commune quant à la cocasse absurdité des croyances, malgré votre lecture – ; il n’est pas si faux de voir le martyre comme un aboutissement, dans le sens où, employé à bon escient, il est un moyen des plus efficaces de prendre un avantage déterminant ; à condition toutefois d’y avoir recours judicieusement et non pas par automatisme. Pourquoi rendre tous les honneurs à un mort là où un vivant continue d’insuffler sa force dans le combat, et est de fait plus précieux ? Cette idéologie délétère est clairement contre-productive. Le héros doit être celui qui a su, certes, s’exposer mais également rester en vie. Toutefois, je vois pour ma part deux types de situations qui induisent naturellement le sacrifice. J’appellerais conventionnellement la première le baroud d’honneur – même si vous aurez compris que la notion d’honneur, abstraction spirituelle allant à l’encontre de l’intérêt humain, est sensiblement déplacée. Une fois qu’un homme a fini d’offrir à la cause sa sueur et son sang, blessé ou vieillissant, avant que de devenir un poids plutôt qu’un atout, faire don de sa vie est la seule alternative raisonnable à laquelle se rallier, en cherchant, bien entendu, à infliger autant de pertes que possible. L’autre situation favorable est plus intuitive encore : il s’agit de l’opportunité. Rassemblements de troupes ou d’état-major, points stratégiques du champ de bataille ou bien encore centres névralgiques de l’activité guerrière ennemie méritent bien souvent qu’on y concède la vie d’un homme ou de plusieurs. Ces choix sont d’autant plus judicieux qu’on connaît l’effet de sape de tels coups d’éclat sur le moral de l’opposant.

_ Trop grave.

_ En effet. Et l’on touche ici du doigt une notion tout à fait essentielle, qui est celle du moral, et plus largement de la stabilité émotionnelle des troupes comme de leur support, à savoir le peuple. Il est reconnu que l’idée de la victoire surpasse en conséquence la victoire elle-même, car elle exalte et rassure la population civile, et donc tend à accroître la qualité de son investissement dans l’effort de guerre. Factuellement, la contribution populaire est à porter aux deux tiers de l’effet que je nomme de « progrès », c’est-à-dire d’accroissement du rapport de force jusqu’à un aboutissement naturel : la reddition, ou l’anéantissement. Défaire le peuple, c’est condamner son armée, qui, surtout à notre époque, est hautement dépendante de l’opinion. De façon tout à fait symétrique, ridiculiser – ou effrayer – les bataillons adverses fera perdre au peuple son espoir, et donc sa volonté. D’où l’utilisation nécessaire et conjointe de la propagande, à destination de tous les agents en action, de la désinformation et des effets symboliques – faire passer une piteuse escarmouche pour une victoire décisive à travers de la mise en scène ou encore raser une ville de moindre importance tactique afin d’insinuer que personne n’est à l’abri comme de jouer sur l’imprévisibilité des frappes.

_ Waouw.

_ Exactement. Mais au-delà de l’influence ponctuelle des évènements sur le moral, il faut bien saisir que la qualité d’un engagement guerrier dépend entièrement de la cause défendue, de la ferveur introduite dans le combat. J’ai dit plus haut l’erreur primordiale des fanatiques, qui considèrent la mort comme un accomplissement. Mais à l’inverse, qui n’aura pas en ligne de mire un horizon qu’il juge – assez – vertueux y préfèrera sa vie, et se révèlera donc un pleutre sur le champ de bataille. L’axiome est connu depuis plusieurs siècles : qui craint la mort la trouve ; tant il est vrai qu’une armée en déroute est aisément mise en pièces. C’est dans le comportement des hommes que l’on apprend de leurs valeurs et si celles-ci sont légitimes. Celui qui fuit le combat a été amené en guerre pour des raisons futiles – l’ingérence diplomatique est de loin le cas le plus répandu d’un tel écueil, mais l’annexion superflue par une nation d’une autre ou d’une portion fait partie des occurrences non négligeables – ; celui qui court à la mort, l’extrémiste ou l’illuminé, surpassera le premier mais ne saurait égaler le juste, celui qui ne craint pas la mort – car le bien-être des siens prévaut – mais sait qu’elle dessert sa cause, et agit en conséquence. C’est la raison pour laquelle il ne fait aucun doute que nous vaincrons l’Alliance de Sauvegarde, dont les partisans malgré eux doivent un peu plus chaque jour prendre conscience de l’illégitimité – criminelle – de leurs revendications.

_ Lol.

_ Ha. Comme vous avez raison de rire de la futilité d’un tel combat, là où le bon sens aurait voulu que tous reconnaissent le suprême bien de nos valeurs. Mais, voyez une chose : parmi ces valeurs se place au pinacle de notre action le respect de la vie humaine, c’est un fait qui ne saurait être nié. Or, ce fait doit quoi qu’il arrive nous guider, car il est juste, mais également car ne pas le considérer avec l’égard nécessaire nous amènerait à deux excès délétères en ce qu’ils pourraient de concert jouer en notre défaveur et amener notre perte. Le premier serait de semer le doute quant au bien-fondé de nos actes parmi les nôtres, avec les conséquences que l’on sait. Le second, pire encore, dans le cas où nous contraindrions trop nos adversaires sans leur laisser la possibilité de se rendre ou de nous rejoindre, serait que ceux-ci en arrivent à se battre pour survivre, comme des bêtes acculées – de fait, la survie étant une cause légitime, ils se livreraient au combat avec une ardeur égale à la nôtre, alors que nous sommes en état d’infériorité numérique.

_ Lol.

_ Je ne peux pas vous laisser dire ça. Il est déjà assez accablant que nous ne soyons pas une majorité là où le bon sens nous pointe d’un doigt amoureux de raison. Heureusement qu’à ce stade-ci de l’engagement, la situation semble se stabiliser en faveur de nos forces, d’autant qu’ils disposent d’équipements d’un cran technologique supérieure. S’il est une chose dont on peut se féliciter, c’est que la convention Seemore, qui interdit l’usage des armements zêta, reste d’actualité.

_ Trop grave.

_ C’est un sujet qui a votre attention ? Soit, parlons-en. Avant tout, la question n’est pas de savoir en quoi consiste réellement une convention, mais bien plus qui en est à l’origine. La réponse est évidente et bien loin de toute considération faussement éthique : ceux auxquels elle profite, le plus souvent de la façon la plus unilatérale qui soit. L’on peut être assuré que qui n’y verrait un avantage stratégique serait loin de se rallier à une convention qui ne ferait que retreindre ses possibilités guerrières. Qu’une nation unique, en lieu de la multitude actuelle, ait en à sa possession exclusive la puissance de l’atome, on serait assuré que pour rien au monde elle ne se plierait à un nivellement technologique. Mais en l’état, il n’est pas un secteur de l’activité stratégique qui ne soit sous le coup d’une convention quelconque : traitement des prisonniers, torture, préservation partielle de l’intégrité civile, armes d’annihilation massive et je passe sur des règles aussi futiles que de ne pas tirer sur un parachutiste. Dans le secret décisionnel, les faits sont évidemment tous autres et les exactions à un imaginaire code de la guerre légion, même s’il ne vous aura pas échappé qu’il est difficile de jouir en toute discrétion de l’effet définitif d’un armement nucléaire.

_ Lol.

_ En effet, l’idée est drolatique. Mais le secret reste la notion-clé de cette co-restriction dans l’usage des forces. Il suffirait que l’un des partis sache à coup sûr où se trouvent les silos et réserves d’armements zêta de l’autre pour qu’il fasse usage des siens à des vues de destruction préventive, sans hésitation possible. Le conflit devrait alors prendre fin par la reddition du camp démuni de sa puissance dissuasive. C’est ce que l’on penserait. En réalité, bien que cette hypothèse soit extrêmement peu probable pour bien des raisons dont l’énumération ne pourrait que vous ennuyer, il m’est d’avis que nous poursuivrions le combat dans pareille situation là où nos opposants choisiraient sans aucun doute possible un armistice. Et ce, car de telles armes ne pourraient être utilisées sans provoquer la mort d’une quantité phénoménale de civils, chose à laquelle ils se refuseraient, invoquant là encore l’éthique, ce poison amenuisant l’homme et contre lequel nous luttons, mais qui serait alors une aubaine pour notre cause. Le négatif du schème naturel de la guerre, en somme.

_ Trop grave.

_ Voilà. Finalement, qu’est-ce qui nous pousse à la guerre, peut-être même au-delà des territoires, géographiques comme idéologiques, que nous revendiquons ? A mon sens, il est aisé d’en trouver une justification profonde dans notre désir de justice. Pas d’une justice artificielle et contractuelle, concession frustrante, mais d’une sentence intuitive, instinctive, qui ne souffre d’aucun défaut : la loi naturelle. Le fort doit triompher, et les faits lui donnent raison tant qu’aucun obstacle faussement social – bureaucratie, démocratie, idiocratie, qui sont autant de synonymes –, ne s’immisce.

_ Lol.

_ Je sais ce qui vous fait rire ainsi. Vous pensez sans doute qu’une telle pensée est régression, qu’elle nous ramène avec brutalité à notre statut animal. En ce sens, vous avez tort, car des espèces inférieures par leur intelligence, font déjà par endroit abstraction à la loi naturelle, qu’il s’agisse de compassion, d’entraide désintéressée et même d’appui – consensus n’aboutissant pas au statut parfait de symbiose – à d’autres espèces. Peut-être devrait-on en cela pondérer – ou élargir – notre acception de la loi naturelle mais il s’agit là d’une digression. L’homme se distingue de l’animal avant toute chose de par ses capacités intellectuelles. L’erreur de beaucoup est de croire que la jouissance de ce don serait de pouvoir vivre « en société », c’est-à-dire en faisant abstraction de la prépondérance naturelle du fort et enfermant chaque individu dans un carcan sécuritaire, soit une version chétive et claudicante des clans, meutes et civilisations qu’on trouve dans le règne animal. Alors qu’il semble pourtant évident que l’intellect est un surcroît de force majeur qui doit être mis au profit des individus. L’homme, peu apte aux prouesses physiques, est ainsi devenu le prédateur ultime, auquel seul un autre homme peut oser se confronter. Et c’est assimilable au conflit qui nous concerne actuellement : nous avons développé des armes au potentiel de destruction inimaginable grâce au brillant esprit de nos chercheurs tandis que nos penseurs nous ont aidés à appréhender les idées abstraites au-dessus desquelles l’idéal de Reus prédomine, gonflant notre ardeur au combat, afin de le faire reconnaître de tous. Et ainsi doivent s’écrouler les faux régimes et leurs indignes paradoxes, où des faibles, de corps comme d’esprit, imposent leur lois à d’autres qui sont naturellement prompts à dominer. L’animal, que nos capacités de réflexion ont détrôné, nous surpasse pourtant actuellement dans son parfait équilibre hiérarchique, et en ça, je l’aime et l’admire. La guerre nous y ramène d’ailleurs, en attendant l’instauration de l’ordre, et c’est la raison qui me fait l’apprécier ; ça et sa concision, son caractère définitif et sans concession. Mais assez de bavardage ! Je vois dans vos yeux le désir de vous familiariser plus intimement avec les notions de dominance et de force naturelles et de découvrir la surface sous laquelle l’animal se terre en moi comme en vous.

-Lol.
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Innomable

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MessageSujet: Puisque il est enfin trop tard   [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia Icon_minitimeLun 8 Déc - 22:50

- Le Charles Baudelaire cocktail s'il vous plait. Je le trouve, comment dire ? Unique ? Oui, c'est bien cela. Connais-tu Odilon Redon ? Il a peint Le Vitrail. Une jolie image de ce qui nous remplit - Ha oui ? (ses dents rirent) - Le chaos et la destruction, vois-tu, on prends souvent pour sujet la mort, et si possible, la mort de masse. Et pourtant - douze francs cinquante s'il vous plait - (stupide connard) - Et pourtant donc " - Mon âme est un tombeau que, mauvais cénobite, / Depuis l'éternité je parcours et j'habite / Rien n'embellit les murs de ce cloître odieux." Tu vois ? Bon (slap le cocktail, slurp la clope, snif ses cheveux) Si tu veux, nous sommes aussi loin de cette mort que l'on ne fait qu'attendre, et qui ne vient, qu'après avoir repoussé sans cesse, avec une agaçante arrogance les limites, que toi et moi de chez moi. - Tu habites où ? (pourquoi le fallait-il ?) - Aussi voilà pourquoi j'envie ces colonnes infernales, qui se perdent et s'entretuent, s'égorgent et se mutilent. Oui. Ce sont eux les chanceux. On leur offre la mort au détour d'une pierre, et nulle fleur nulle part. La terre mon amie, la terre. - La terre nourricière ? (mon dieu. elle rit) - Si tu veux, mais surtout juste le mourir, aussitôt remplacé et oublié. - Tu parles trop bien (tu parles) - Tu ne parles pas assez. - Que devrais-je dire ? - Que penses-tu de ce que je dis ? - Ce n'est pas bien facile (pas habituée à penser ?) - Fais-le pour moi. (sourire) - Je le veux bien alors (sale conne; sale con; salle conne, ô tribune lectrice !) - Bah, euh. Je sais pas, c'est pas bien la guerre, et pourtant tu dis que c'est pas mal. Je sais pas. Mon oncle est mort à cause de la guerre. - Sur le front ? - Révolte parmi ses ouvrières.

Tout ce sang...

La guerre est le café que je devrais fréquenter. Je devrais m'y allonger, sur les bancs rougis de moquette, ma boisson et mon tabac, à la main. Il n'est rien de plus logique de s'occuper comme ceci, j'y verrai alors, oui j'y verrai, moi. Le front est l'endroit où l'on se voit naître et mourir, où l'on se crée, où l'on s'achève dans une orgie visuelle, de noir et de gris, la vie, pour moi qui ne restera qu'ici, n'est pas, sans toi, et tes congénères, qui ne me méritent pas. La seule chose que je mérite, c'est un obus dans le front, c'est un éclats dans la joue, c'est une trace dans le sang. Tu m'offres tes frétillements, qu'ont-ils pour se mesurer à celle dont les seins blancs supportent la Faux ? S'enfoncer sur une épée. Se crever le ventre, voilà exactement l'inverse que tu me proposes. Tes cris contre les miens, tes entrailles aérées contre les miennes. Je veux du sang, tu pourrais me l'offrir. La vie n'est pas un cadeau sale pute ! On ne peut prendre, prendre, et prendre encore, toujours ses présents, on doit choisir ses passés, il nous faut assumer. Il le faut, et moi, je ne le sais. Il me faut sauver, remplacer, je dois être derrière, je dois les voir tomber, et prendre leur place pour que plus personne n'y aille. Ce n'est pas de leur faute, ils ne l'ont pas demandé. Ce n'est pas ma faute, je le demande ! Secouer un peu ce monde, arracher un à un les boyaux que le fer n'arrache l'esprit. Je me brûler comme lui. Je veux me brûler.

- Ça va ?

- Tu n'as rien compris ?

- Pas trop en fait, c'était pas mal implicite tu vois ?

- Lève-toi, ce n'est pas grave, fais au moins plaisir à ces types, montre leur tes jambes.

(je suis resté assis)


Dernière édition par Innomable le Mar 9 Déc - 1:25, édité 1 fois
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Nicolas




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MessageSujet: Re: [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia   [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia Icon_minitimeLun 8 Déc - 23:36

SUPER ERRATUM


Avec l'accord des parties civiles,
je remets finalement le trophée en jeu,
et les votes auront bien lieu afin de décider de qui mérite l'obtention du trophée Voltaire.

Évidemment, pour la clause de confidentialité, c'est un peu claqué-foutu,
mais il est bien connu que les jurés sont des types du plus pur style impartialité-impartialité.

Votez, now.
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Cassiopée
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MessageSujet: Re: [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia   [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia Icon_minitimeMar 9 Déc - 0:00



[vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia Mise-a12

L'INNOMINÉ DEFIE URANIUM FUCHSIA EN DUEL
POUR S'EMPARER DU TROPHÉE VOLTAIRE

[vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia 113-26 [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia 20-18

Voici les armes choisies :

Ecrire un texte sur le thème de la guerre.
Il aura pour contrainte d'avoir à écrire ce fichu texte,
En prenant la peine de placer son narrateur dans un café, dévoré par les yeux d'une jolie donzelle.
Je laisse bien évidemment libre la position et l'idéologie du narrateur.
Il est entendu que le pays où se trouve ce café est en guerre,
Et que la demoiselle ne doit pouvoir placer autre chose que des "waouw", "lol", "trop grave" pour ponctuer le
récital.



TEXTE N°1


Citation :
Reus, 2084


« Excusez, mademoiselle, ma hardiesse, mais je n’ai pu m’empêcher de noter que vous me fixiez avec une insistance à peine dissimulée. Nul doute quant au fait qu’il ne doive s’agir que de curiosité face à l’uniforme d’un officier de propagande temporairement extrait du front par une blessure. Toujours est-il que, si vous le souhaitez, je vous invite volontiers à ma table.

_ Waouw.

_ Qu’avez-vous en main ? Je vois. Le Petit Samothrace. Un ouvrage religieux. Comme c’est curieux dans un tel contexte de s’adonner à ce genre de lecture. Au front, nos hommes sont avec vigilance préservés des effets de ces écrits. Voyez-vous, si la foi, et je parle ici de la foi d’ordre purement spirituel, participe avantageusement de la ferveur guerrière, il arrive que les irrationalités habituelles des religions se mêlent de l’issue d’une bataille pourtant en leur faveur. Ainsi, il ne vous aura pas échappé que d’Orient en Occident, le martyre, bien plus encore que salué, est exalté au point de devenir un horizon pour les combattants. N’est-ce pas faire preuve d’une cruelle ironie que de parler de l’horizon de celle ou celui qui se sacrifie ?

_ Lol.

_ Mais laissons là cette considération un peu moqueuse – j’observe au passage que nous semblons avoir une opinion commune quant à la cocasse absurdité des croyances, malgré votre lecture – ; il n’est pas si faux de voir le martyre comme un aboutissement, dans le sens où, employé à bon escient, il est un moyen des plus efficaces de prendre un avantage déterminant ; à condition toutefois d’y avoir recours judicieusement et non pas par automatisme. Pourquoi rendre tous les honneurs à un mort là où un vivant continue d’insuffler sa force dans le combat, et est de fait plus précieux ? Cette idéologie délétère est clairement contre-productive. Le héros doit être celui qui a su, certes, s’exposer mais également rester en vie. Toutefois, je vois pour ma part deux types de situations qui induisent naturellement le sacrifice. J’appellerais conventionnellement la première le baroud d’honneur – même si vous aurez compris que la notion d’honneur, abstraction spirituelle allant à l’encontre de l’intérêt humain, est sensiblement déplacée. Une fois qu’un homme a fini d’offrir à la cause sa sueur et son sang, blessé ou vieillissant, avant que de devenir un poids plutôt qu’un atout, faire don de sa vie est la seule alternative raisonnable à laquelle se rallier, en cherchant, bien entendu, à infliger autant de pertes que possible. L’autre situation favorable est plus intuitive encore : il s’agit de l’opportunité. Rassemblements de troupes ou d’état-major, points stratégiques du champ de bataille ou bien encore centres névralgiques de l’activité guerrière ennemie méritent bien souvent qu’on y concède la vie d’un homme ou de plusieurs. Ces choix sont d’autant plus judicieux qu’on connaît l’effet de sape de tels coups d’éclat sur le moral de l’opposant.

_ Trop grave.

_ En effet. Et l’on touche ici du doigt une notion tout à fait essentielle, qui est celle du moral, et plus largement de la stabilité émotionnelle des troupes comme de leur support, à savoir le peuple. Il est reconnu que l’idée de la victoire surpasse en conséquence la victoire elle-même, car elle exalte et rassure la population civile, et donc tend à accroître la qualité de son investissement dans l’effort de guerre. Factuellement, la contribution populaire est à porter aux deux tiers de l’effet que je nomme de « progrès », c’est-à-dire d’accroissement du rapport de force jusqu’à un aboutissement naturel : la reddition, ou l’anéantissement. Défaire le peuple, c’est condamner son armée, qui, surtout à notre époque, est hautement dépendante de l’opinion. De façon tout à fait symétrique, ridiculiser – ou effrayer – les bataillons adverses fera perdre au peuple son espoir, et donc sa volonté. D’où l’utilisation nécessaire et conjointe de la propagande, à destination de tous les agents en action, de la désinformation et des effets symboliques – faire passer une piteuse escarmouche pour une victoire décisive à travers de la mise en scène ou encore raser une ville de moindre importance tactique afin d’insinuer que personne n’est à l’abri comme de jouer sur l’imprévisibilité des frappes.

_ Waouw.

_ Exactement. Mais au-delà de l’influence ponctuelle des évènements sur le moral, il faut bien saisir que la qualité d’un engagement guerrier dépend entièrement de la cause défendue, de la ferveur introduite dans le combat. J’ai dit plus haut l’erreur primordiale des fanatiques, qui considèrent la mort comme un accomplissement. Mais à l’inverse, qui n’aura pas en ligne de mire un horizon qu’il juge – assez – vertueux y préfèrera sa vie, et se révèlera donc un pleutre sur le champ de bataille. L’axiome est connu depuis plusieurs siècles : qui craint la mort la trouve ; tant il est vrai qu’une armée en déroute est aisément mise en pièces. C’est dans le comportement des hommes que l’on apprend de leurs valeurs et si celles-ci sont légitimes. Celui qui fuit le combat a été amené en guerre pour des raisons futiles – l’ingérence diplomatique est de loin le cas le plus répandu d’un tel écueil, mais l’annexion superflue par une nation d’une autre ou d’une portion fait partie des occurrences non négligeables – ; celui qui court à la mort, l’extrémiste ou l’illuminé, surpassera le premier mais ne saurait égaler le juste, celui qui ne craint pas la mort – car le bien-être des siens prévaut – mais sait qu’elle dessert sa cause, et agit en conséquence. C’est la raison pour laquelle il ne fait aucun doute que nous vaincrons l’Alliance de Sauvegarde, dont les partisans malgré eux doivent un peu plus chaque jour prendre conscience de l’illégitimité – criminelle – de leurs revendications.

_ Lol.

_ Ha. Comme vous avez raison de rire de la futilité d’un tel combat, là où le bon sens aurait voulu que tous reconnaissent le suprême bien de nos valeurs. Mais, voyez une chose : parmi ces valeurs se place au pinacle de notre action le respect de la vie humaine, c’est un fait qui ne saurait être nié. Or, ce fait doit quoi qu’il arrive nous guider, car il est juste, mais également car ne pas le considérer avec l’égard nécessaire nous amènerait à deux excès délétères en ce qu’ils pourraient de concert jouer en notre défaveur et amener notre perte. Le premier serait de semer le doute quant au bien-fondé de nos actes parmi les nôtres, avec les conséquences que l’on sait. Le second, pire encore, dans le cas où nous contraindrions trop nos adversaires sans leur laisser la possibilité de se rendre ou de nous rejoindre, serait que ceux-ci en arrivent à se battre pour survivre, comme des bêtes acculées – de fait, la survie étant une cause légitime, ils se livreraient au combat avec une ardeur égale à la nôtre, alors que nous sommes en état d’infériorité numérique.

_ Lol.

_ Je ne peux pas vous laisser dire ça. Il est déjà assez accablant que nous ne soyons pas une majorité là où le bon sens nous pointe d’un doigt amoureux de raison. Heureusement qu’à ce stade-ci de l’engagement, la situation semble se stabiliser en faveur de nos forces, d’autant qu’ils disposent d’équipements d’un cran technologique supérieure. S’il est une chose dont on peut se féliciter, c’est que la convention Seemore, qui interdit l’usage des armements zêta, reste d’actualité.

_ Trop grave.

_ C’est un sujet qui a votre attention ? Soit, parlons-en. Avant tout, la question n’est pas de savoir en quoi consiste réellement une convention, mais bien plus qui en est à l’origine. La réponse est évidente et bien loin de toute considération faussement éthique : ceux auxquels elle profite, le plus souvent de la façon la plus unilatérale qui soit. L’on peut être assuré que qui n’y verrait un avantage stratégique serait loin de se rallier à une convention qui ne ferait que retreindre ses possibilités guerrières. Qu’une nation unique, en lieu de la multitude actuelle, ait en à sa possession exclusive la puissance de l’atome, on serait assuré que pour rien au monde elle ne se plierait à un nivellement technologique. Mais en l’état, il n’est pas un secteur de l’activité stratégique qui ne soit sous le coup d’une convention quelconque : traitement des prisonniers, torture, préservation partielle de l’intégrité civile, armes d’annihilation massive et je passe sur des règles aussi futiles que de ne pas tirer sur un parachutiste. Dans le secret décisionnel, les faits sont évidemment tous autres et les exactions à un imaginaire code de la guerre légion, même s’il ne vous aura pas échappé qu’il est difficile de jouir en toute discrétion de l’effet définitif d’un armement nucléaire.

_ Lol.

_ En effet, l’idée est drolatique. Mais le secret reste la notion-clé de cette co-restriction dans l’usage des forces. Il suffirait que l’un des partis sache à coup sûr où se trouvent les silos et réserves d’armements zêta de l’autre pour qu’il fasse usage des siens à des vues de destruction préventive, sans hésitation possible. Le conflit devrait alors prendre fin par la reddition du camp démuni de sa puissance dissuasive. C’est ce que l’on penserait. En réalité, bien que cette hypothèse soit extrêmement peu probable pour bien des raisons dont l’énumération ne pourrait que vous ennuyer, il m’est d’avis que nous poursuivrions le combat dans pareille situation là où nos opposants choisiraient sans aucun doute possible un armistice. Et ce, car de telles armes ne pourraient être utilisées sans provoquer la mort d’une quantité phénoménale de civils, chose à laquelle ils se refuseraient, invoquant là encore l’éthique, ce poison amenuisant l’homme et contre lequel nous luttons, mais qui serait alors une aubaine pour notre cause. Le négatif du schème naturel de la guerre, en somme.

_ Trop grave.

_ Voilà. Finalement, qu’est-ce qui nous pousse à la guerre, peut-être même au-delà des territoires, géographiques comme idéologiques, que nous revendiquons ? A mon sens, il est aisé d’en trouver une justification profonde dans notre désir de justice. Pas d’une justice artificielle et contractuelle, concession frustrante, mais d’une sentence intuitive, instinctive, qui ne souffre d’aucun défaut : la loi naturelle. Le fort doit triompher, et les faits lui donnent raison tant qu’aucun obstacle faussement social – bureaucratie, démocratie, idiocratie, qui sont autant de synonymes –, ne s’immisce.

_ Lol.

_ Je sais ce qui vous fait rire ainsi. Vous pensez sans doute qu’une telle pensée est régression, qu’elle nous ramène avec brutalité à notre statut animal. En ce sens, vous avez tort, car des espèces inférieures par leur intelligence, font déjà par endroit abstraction à la loi naturelle, qu’il s’agisse de compassion, d’entraide désintéressée et même d’appui – consensus n’aboutissant pas au statut parfait de symbiose – à d’autres espèces. Peut-être devrait-on en cela pondérer – ou élargir – notre acception de la loi naturelle mais il s’agit là d’une digression. L’homme se distingue de l’animal avant toute chose de par ses capacités intellectuelles. L’erreur de beaucoup est de croire que la jouissance de ce don serait de pouvoir vivre « en société », c’est-à-dire en faisant abstraction de la prépondérance naturelle du fort et enfermant chaque individu dans un carcan sécuritaire, soit une version chétive et claudicante des clans, meutes et civilisations qu’on trouve dans le règne animal. Alors qu’il semble pourtant évident que l’intellect est un surcroît de force majeur qui doit être mis au profit des individus. L’homme, peu apte aux prouesses physiques, est ainsi devenu le prédateur ultime, auquel seul un autre homme peut oser se confronter. Et c’est assimilable au conflit qui nous concerne actuellement : nous avons développé des armes au potentiel de destruction inimaginable grâce au brillant esprit de nos chercheurs tandis que nos penseurs nous ont aidés à appréhender les idées abstraites au-dessus desquelles l’idéal de Reus prédomine, gonflant notre ardeur au combat, afin de le faire reconnaître de tous. Et ainsi doivent s’écrouler les faux régimes et leurs indignes paradoxes, où des faibles, de corps comme d’esprit, imposent leur lois à d’autres qui sont naturellement prompts à dominer. L’animal, que nos capacités de réflexion ont détrôné, nous surpasse pourtant actuellement dans son parfait équilibre hiérarchique, et en ça, je l’aime et l’admire. La guerre nous y ramène d’ailleurs, en attendant l’instauration de l’ordre, et c’est la raison qui me fait l’apprécier ; ça et sa concision, son caractère définitif et sans concession. Mais assez de bavardage ! Je vois dans vos yeux le désir de vous familiariser plus intimement avec les notions de dominance et de force naturelles et de découvrir la surface sous laquelle l’animal se terre en moi comme en vous.

-Lol.


Dernière édition par Cassiopée le Mer 10 Déc - 1:33, édité 1 fois
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Cassiopée
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MessageSujet: Re: [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia   [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia Icon_minitimeMar 9 Déc - 0:01

TEXTE N°2


Citation :
- Le Charles Baudelaire cocktail s'il vous plait. Je le trouve, comment dire ? Unique ? Oui, c'est bien cela. Connais-tu Odilon Redon ? Il a peint Le Vitrail. Une jolie image de ce qui nous remplit - Ha oui ? (ses dents rirent) - Le chaos et la destruction, vois-tu, on souvent pour sujet la mort, et si possible, la mort de masse. Et pourtant -douze francs cinquante s'il vous plait - (stupide connard) - Et pourtant donc " - Mon âme est un tombeau que, mauvais cénobite, / Depuis l'éternité je parcours et j'habite / Rien n'embellit les murs de ce cloître odieux." Tu vois ? Bon (slap le cocktail, slurp la clope, snif ses cheveux) Si tu veux, nous sommes aussi loin de cette mort que l'on ne fait qu'attendre, et qui ne vient, qu'après avoir repoussé sans cesse, avec une agaçante arrogance les limites, que toi et moi de chez moi. - Tu habites où ? (pourquoi le fallait-il ?) - Aussi voilà pourquoi j'envie ces colonnes infernales, qui se perdent et s'entretuent, s'égorgent et se mutilent. Oui. Ce sont eux les chanceux. On leur offre la mort au détour d'une pierre, et nulle fleur nul part. La terre mon amie, la terre. - La terre nourricière ? (mon dieu. elle rit) - Si tu veux, mais surtout juste le mourir, aussitôt remplacé et oublié. - Tu parles trop bien (tu parles) - Tu ne parles pas assez. - Que devrais-je dire ? - Que penses-tu de ce que je dis ? - Ce n'est pas bien facile (pas habituée à penser ?) - Fais-le pour moi. (sourire) - Je le veux bien alors (sale conne; sale con; salle conne, ô tribune lectrice !) - Bah, euh. Je sais pas, c'est pas bien la guerre, et pourtant tu dis que c'est pas mal. Je sais pas. Mon oncle est mort à cause de la guerre. - Sur le front ? - Révolte parmi ses ouvrières.

Tout ce sang...

La guerre est le café que je devrais fréquenter. Je devrais m'y allonger, sur les bancs rougis de moquette, ma boisson et mon tabac, à la main. Il n'est rien de plus logique de s'occuper comme ceci, j'y verrai alors, oui j'y verrai, moi. Le front est l'endroit où l'on se voit naître et mourir, où l'on se crée, où l'on s'achève dans une orgie visuelle, de noir et de gris, la vie, pour moi qui ne restera qu'ici, n'est pas, sans toi, et tes congénères, qui ne me méritent pas. La seule chose que je mérité, c'est un obus dans le front, c'est un éclats dans la joue, c'est une trace dans le sang. Tu m'offres tes frétillements, qu'ont-ils pour se mesurer à celle dont les seins blancs supportent la Faux ? S'enfoncer sur une épée. Se crever le ventre, voilà exactement l'inverse que tu me proposes. Tes cris contre les miens, tes entrailles aérées contre les miennes. Je veux du sang, tu pourrais me l'offrir. La vie n'est pas un cadeau sale pute ! On ne peut prendre, prendre, et prendre encore, toujours ses présents, on doit choisir ses passés, il nous faut assumer. Il le faut, et moi, je ne le sais. Il me faut sauver, remplacer, je dois être derrière, je dois les voir tomber, et prendre leur place pour que plus personne n'y aille. Ce n'est pas de leur faute, ils ne l'ont pas demandé. Ce n'est pas ma faute, je le demande ! Secouer un peu ce monde, arracher un à un les boyaux que le fer n'arrache l'esprit. Je me brûler comme lui. Je veux me brûler.

- Ça va ?

- Tu n'as rien compris ?

- Pas trop en fait, c'était pas mal implicite tu vois ?

- Lève-toi, ce n'est pas grave, fais au moins plaisir à ces types, montre leur tes jambes.

(je suis resté assis)


ET MAINTENANT VOTEZ POUR LES DÉPARTAGER !!


Pour voter :

Citation :
Je mets la note de X/10 au texte N°1
Respect du thème : X/2
Le choix des mots : X/2
Construction des phrases : X/2
L’orthographe (fautes ou pas fautes…) : X/1
Point de vue personnel : X/3
XXX
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Grendelor
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MessageSujet: Re: [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia   [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia Icon_minitimeMar 9 Déc - 20:30

Je mets la note de 9/10 au texte N°1

Respect du thème : 2/2
Le choix des mots : 2/2
Construction des phrases : 2/2
L’orthographe (fautes ou pas fautes…) : 1/1
Point de vue personnel : 2/3

Même sans savoir qui a fait le texte, on l'aurait reconnu entre mille. J'apprécie le fait d'avoir pris au pied de la lettre la contrainte ce qui donne un côté totalement irréaliste au texte et l'allège considérablement.

Je mets la note de 6.5/10 au texte N°2

Respect du thème : 2/2
Le choix des mots : 2/2
Construction des phrases : 1/2
L’orthographe (fautes ou pas fautes…) : 1/1
Point de vue personnel : 0.5/3

Je n'accroche pas du tout et le fait que je ne m'y retrouve pas y est pour beaucoup. Impossible de savoir ce qui se passe, je n'y comprends rien. Alors, oui, je suis blonde, mais quand même.
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Rodram




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MessageSujet: Re: [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia   [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia Icon_minitimeMar 9 Déc - 23:03

Je mets la note de 8,5/10 au texte N°1
Respect du thème : 2/2
Le choix des mots : 2/2
Construction des phrases : 2/2
L’orthographe (fautes ou pas fautes…) : 0/1
Point de vue personnel : 2,5/3

Respect total des contraintes, bel alternement de pavé indigeste à réponse monosyllabique.
Le texte est cependant excessivement long, et j'avoue avoir un coup de mou au milieu, tant le bagoût et la richesse syntaxique du soldat est dense (le jour où je croise un engagé qui parle aussi bien, je le prends en photo). Son atout étant là sa faiblesse, la répétition longue des pavés découreage quelque peu. Cependant, la qualité d'écriture fait que l'on veut à tout prix connaître la chute, et bien que plus sage que je ne me l'imaginais, elle est de fort belle facture. C'est de bon ton, tout ça.

Je mets la note de 6/10 au texte N°2
Respect du thème : 1/2
Le choix des mots : 2/2
Construction des phrases : 2/2
L’orthographe (fautes ou pas fautes…) : 0/1
Point de vue personnel : 1/3

Les contraintes ont étés mâchouillées, apparement avec une demoiselle qui en dit un peu plus que de bêtes onomatopées vaseuses. Soit. Parti pris très culotté sur le forme du récit, qui se paye malgré tout l'écueil d'être complexe à suivre (quand est-ce une pensée, quand est-ce une réplique, quand est-ce lui ou elle qui parle ?), la fine ponctuation, rythmique, ne suffisant pas à "séparer" les fluxs. On se retrouve donc à lire un amas parallèles de pensées & paroles, et l'on se perd un peu. Cependant, je salue l'idée et surtout l'imagerie qui se promène tout au long du discours.
Ce qui est plus dommage, est que même si la forme est belle (mais dure, mais belle), le fond, lui, se veut plus plat. La chute est presque légère, comparé au reste, et on reste sur sa faim. Peut-être le manque de clarté quant aux pensées du soldat ... Donc, un peu dommage. Cela partait très très fort, on bute sur des cailloux de temps en temps, et on finit un peu sur le sable. Stoppé net.
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MessageSujet: Re: [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia   [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia Icon_minitimeMer 10 Déc - 0:00

Je mets la note de 9/10 au texte N°1
Respect du thème : 2/2
Le choix des mots : 2/2
Construction des phrases : 2/2
L’orthographe (fautes ou pas fautes…) : 1/1
Je n'en ai point vue.
Point de vue personnel : 2/3
J'aime bien ce style d'écriture, plaisant à lire malgré le type pavé des répliques, qui rend le tout un peu lourd pour moi.


Je mets la note de 7/10 au texte N°2
Respect du thème : 1,5/2
presque mais pas tout à fait. Les Waouws et les Lol ?
Le choix des mots : 1,5/2
Construction des phrases : 1,5/2
L’orthographe (fautes ou pas fautes…) : 1/1
Point de vue personnel : 1,5/3
Encore pavé pour moi, mais c'est le style. LE texte m'a cependant moins accroché que le précédent.
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Aillas
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MessageSujet: Re: [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia   [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia Icon_minitimeVen 12 Déc - 2:34

Je mets la note de 10/10 au texte N°1
Respect du thème : 2/2
Le choix des mots : 2/2
Construction des phrases : 2/2
L’orthographe (fautes ou pas fautes…) : 1/1
Point de vue personnel : 3/3
Ewi. J'ai mis la note maximum. Pourquoi? Parce que ce texte m'a soufflé et m'es apparu comme une évidence de syntaxe et de style. J'arrive difficilement à parler de ce que je pense de ce texte car il est tout bonnement incroyable. Bref, merci.

Je mets la note de 7/10 au texte N°2
Respect du thème : 1.5/2
Le choix des mots : 1.5/2
Construction des phrases : 1/2
L’orthographe (fautes ou pas fautes…) : 1/1
Point de vue personnel : 2/3
Ce qui pêche ici c'est la forme et la construction des phrases, des paragraphes. La manière de présenter un texte aéré et sans confusion. Dommage que cette absence de cohésion pâtisse sur le fond qui semble à la fois drôle et imagé. Plus d'attention il aurait fallu, sans doute.


Dernière édition par Aillas le Ven 12 Déc - 17:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia   [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia Icon_minitimeVen 12 Déc - 4:13

Je mets la note de 9/10 au texte N°1
Respect du thème : 2/2
Le choix des mots : 2/2
Construction des phrases : 2/2
L’orthographe (fautes ou pas fautes…) : 1/1
Point de vue personnel : 2/3
L'exercice est maîtrisé, le ton y est et même si je me perds un peu de temps en temps, c'est remarquablement clair à suivre. La chute me plait bien et ainsi de suite. Cependant, je trouve regrettable ce parti pris d'étouffer le lecteur sous la logorrhée, et ce malgré un bon vocabulaire. Une sensation, non pas de redite, mais de légère grandiloquence, je en sais pas, peu être finalement un sujet qui tourne en rond comme ne prouve la fin du texte. Ça me laisse un arrière goût un peu curieux.


Je mets la note de 9/10 au texte N°2
Respect du thème : 2/2
Le choix des mots : 2/2
Construction des phrases : 1/2
L’orthographe (fautes ou pas fautes…) : 1/1
Point de vue personnel : 3/3
C'est horriblement brouillon sur le début, et le temps passé à décrypter arrache un peu du plaisir de la lecture. Mais il y a un parfum de de révolution, de révolte... que j'aime. Les images sont parfaitement nettes dans mon esprit, tout y est. L'esprit papillonant, sans cesse changeant que j'aime bien attribuer aux Ernesto occidentaux. Imbu de lui, convaincu de la grandeur de ses actes, se sentant une mission. Tout cadre, et si ce n'était ce regrettable défaut de fabrication, c'était parfait.

Je vais sûrement surprendre en attribuant deux notes aussi élevées, mais tant pis, s'il le méritent. Je considère les deux textes de très haut niveau. L'un dans la forme et le fond, l'autre dans le fond et l'ambiance. Je ne départage personne, c'est rare, prenez une photo.
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Tr0n

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MessageSujet: Re: [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia   [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia Icon_minitimeVen 12 Déc - 10:49

Je mets la note de 7.75/10 au texte N°1
Respect du thème : 1.5/2
Le choix des mots : 1.75/2
Construction des phrases : 2/2
L’orthographe (fautes ou pas fautes…) : 1/1
Point de vue personnel : 1.5/3

Une contrainte du sujet non respectée. Je laisse deviner laquelle.

Je mets la note de 5.5/10 au texte N°1
Respect du thème : 1.75/2
Le choix des mots : 0.75/2
Construction des phrases : 0.5/2
L’orthographe (fautes ou pas fautes…) : 1/1
Point de vue personnel : 1.5/3

Faiblesse sur la construction des phrases (et donc le choix des mots).
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Goldmund

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MessageSujet: Re: [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia   [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia Icon_minitimeDim 14 Déc - 12:00

Citation :
Faiblesse sur la construction des phrases (et donc le choix des mots).

On parlait d'équivalence: voilà bien deux choses qui n'ont strictement aucun rapport. Je me suis fait avoir c'est ça ? Je suis censé donner une note maintenant ? Notez vous même que le principe des notations à critère, ça s'est toujours avéré plus ou moins foireux, et une fois encore ce qui dinstingue nos deux textes, c'est grossomodo le fameux "point de vue personnel" qui devrait en toute logique être le seul critère de notation. D'où vous vient cette passion pour les formulaires ? Vous êtes tous étudiants en droit ?

En deux mots, j'aime beaucoup la construction du texte deux, un peu d'ironie flaubertine, un peu d'absurde ionesconnien. Ramrod l'a très bien senti: on reprochera à ce texte un manque de fond.

Le texte un est à la fois plus lourd et plus subtil. L'écriture est d'une qualité très supérieure, et je n'ai pas eu pourtant le courage de lire le texte jusqu'au bout.
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MessageSujet: Re: [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia   [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia Icon_minitimeJeu 18 Déc - 22:00

Avec tout le respect dû à la personne qui a formulé ce formulaire (haha -wahou - lol - trop grave) et à son travail bénévole, je me permets de le remettre en cause de même que Goldmund. C'est trop restreint et les coefficients sont disproportionnés. 3 points pour le seul respect du thème et l'ortographe!! 30% de la note gratuite, donnée!

Autant donner ces 3 points au goût du lecteur et à sa subjectivité, et le laisser en ôter si ces fautes dérangent sa lecture.

De plus, après avoir noté au fur et à mesure les deux textes point par point, en suivant le formulaire, je me suis rendu compte que les deux textes avaient la même note. Or pour moi le premier est supérieur au second. Mais comme il aurait été injuste de surrévaluer sur des points précis un des deux textes, j'ai laissé tel quel. Bref, il me semble que ce système gagnerait à être revu!

Citation :
Je mets la note de 5,5/10 au texte N°1
Respect du thème : 1/2
Le choix des mots : 1,5/2
Construction des phrases : 1/2
L’orthographe (fautes ou pas fautes…) : 0,5/1
Point de vue personnel : 1,5/3


La manière d'aborder le sujet est amusante mais cet amusement provient majoritairement de la consigne imposée. Ainsi je ne trouve pas que l'auteur ait fait particulièrement preuve d'originalité dans la manière de traiter ce sujet. Il s'est contenté d'exploiter les remarques de la fille comme de simples transitions avec parfois des pointes d'humour qui, si elles sont certes agréables, sont redondantes et franchement prévisibles.

Respect du thème: Oui 1/2 seulement car une partie du sujet ne me semble pas traité "Il est dévoré des yeux par une jolie donzelle".

Le choix des mots : 1,5/2. Oui c'est amusant d'avoir employé un vocabulaire volontairement employé et élitiste. Mais pendant tout le texte!! Ca en devient indigeste et on est tenté de ne plus lire le corps des dialogues mais de n'aboutir qu'aux fins et aux débuts de ceux-ci assez délicieusement ponctués par des traits d'humour. Un travers qui pourrit tout de même une bonne moitié du texte et qui aurait pu coûter plus cher qu'un demi-point...

Construction des phrases: 1/2. Trop long et pas assez espacé, souvent ponctué de manière un peu standard. Bref, pas de surprise ni de désastre, c'est bon dans l'ensemble mais assez ennuyeux. Je regrette de plus que ce texte n'ait été qu'un dialogue et ait ôté totalement une part de narration qui aurait pu être avantageuse.

Ortographe: 0,5/1. Pour le cas, j'ai noté un peu sec mais quelques fautes subsistent et comme un 0,25 aurait semblé un peu pointilleux, on arrondit pour ne pas mettre 0 sans non plus mettre 1!

Point de vue personnel: 1,5/3. Acch! C'est marrant sans aucun doute mais encore une fois, c'est trop long! Pour adopter un point de vue comme celui-ci il faut soit faire beaucoup plus court soit en changer en cours de route. De plus je suis à peu près certain qu'un point de vue interne au bellâtre militaire aurait pu permettre de traiter tout le sujet, notamment la partie où la donzelle le dévore des yeux.

Ceci étant j'ai passé un moment plutôt agréable. Merci!


Citation :
Je mets la note de 5,5/10 au texte N°2
Respect du thème : 0,5/2
Le choix des mots : 1/2
Construction des phrases : 0,5/2
L’orthographe (fautes ou pas fautes…) : 0,5/1
Point de vue personnel : 3/3


Respect du thème: La contrainte du dialogue n'est absolument pas respectée: la fille ponctue son dialogue de façon diverse. Parcontre tu as bien pris en compte le fait que la fille dévorait le narrateur des yeux, même si c'est ici une prostituée (bonne idée d'ailleurs).

Le choix des mots: 1/2. Une belle phrase se passe de tout obscurantisme. Pour tout te dire j'ai parfois peiné pour comprendre des sens pour autant simples. C'est un choix mais personnellement je ne l'aime pas trop. Pour autant le second paragraphe est de bonne qualité, de bien meilleure que le premier, et tu sais décrire les objets qui t'interrogent.

Construction des phrases: 0,5/2. OMG: illisible! Qu'est-ce que c'est que ces parenthèses sauvages, ce discours en un bloc, ces phrases hachées!

Ortographe: 0,5/1. Pour le coup au contraire du Tn°1 j'ai noté sympa...Il y a des fautes vraiment énormes qu'une simple relecture aurait sans doute pu effacer. C'est un peu honteux.

Point de vue personnel: 3/3. Ah oui, tu as eu de bonnes idées! La donzelle est une prostituée, lui est un homme perdu. Je pense que tu es parti sur un excellent chemin même si selon moi tu n'es pas parvenu à l'exploiter. En bref, même s'il me semble que sur cette même base tu aurais pu faire quelque chose de bien plus grand, j'ai trouvé la manière d'aborder le sujet très juste. Bravo!
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Ringo

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MessageSujet: Re: [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia   [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia Icon_minitimeJeu 18 Déc - 22:52

Je mets la note de 7.5/10 au texte N°1
Respect du thème : 2/2

=> Rien à redire, le thème est respecté a la virgules près, si j'ose m'exprimer ainsi ;p
Le choix des mots : 2/2
=> Vocabulaire riche (trop riche pour un engagé?...ca viendra plus tard^^)
Construction des phrases : 1/2
=> C'est long un pavé intellectuel, c'est interessant, mais long, et lourd parfois, même si on a envie de connaitre la fin Heureux
L’orthographe (fautes ou pas fautes…) : 1/1
=> Comme d'habitude, je suis bon public, je n'aime pas dissequer les moindres circonvolutions de l'orthographe d'un texte à priori assez propre.
Point de vue personnel : 1.5/3
=> Le style est sympathique mais lourd, dur de s'accrocher jusqu'au bout quoi, il y avais surement moyen de faire plus court sans perdre l'interet du texte Heureux


Je mets la note de 7.5/10 au texte N°2
Respect du thème : 1/2
=> C'est rare une contrainte aussi drôle, il aurais fallu la respecter
Le choix des mots : 1.5/2
=> Parfois trop de fioritures pour pas grand chose, comme dit precedemment, mais dans l'ensemble pas mal.
Construction des phrases : 1/2
=> Pfiou... aerez moi ce texte, par pitiée !!! ;p
L’orthographe (fautes ou pas fautes…) : 1/1
=> Même tarif que pour le texte n°1
Point de vue personnel : 3/3
=> Drôle et percutant, même si l'écriture en soi n'est pas mon style, j'adore la situation et le message Heureux
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Cassiopée
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MessageSujet: Re: [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia   [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia Icon_minitimeVen 19 Déc - 1:22

Plumo :
Citation :
(haha -wahou - lol - trop grave)

En effet !!!

Ton comportement ici ne mérite pas plus.
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Cassiopée
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MessageSujet: Re: [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia   [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia Icon_minitimeVen 19 Déc - 4:17

Aelisséens, Aelisséennes, venez vite poser ici votre dernier vote avant que ne tombent dans l'oubli des oeuvres aussi monumentales.
Venez marquer de votre sang le paysage !!
Demain soir, il sera trop tard !!


Dernière édition par Cassiopée le Dim 21 Déc - 0:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia   [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia Icon_minitimeVen 19 Déc - 11:47

Cassiopée a écrit:
Plumo :
Citation :
(haha -wahou - lol - trop grave)

En effet !!!

Ton comportement ici ne mérite pas plus.

Et tu peux justifier de ton comportement? De ton insulte?
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Rodram




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MessageSujet: Re: [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia   [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia Icon_minitimeVen 19 Déc - 12:06

'Suffit. Vous passez par MP, pour ça.

On attend toujours des votes, ceci dit.
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http://www.ter-aelis.com (un jour)
Cassiopée
Héliaste
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MessageSujet: Re: [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia   [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia Icon_minitimeSam 20 Déc - 21:46

Le duel est maintenant achevé.
Vous pouvez voir les résultats sur le memo du Trophée Voltaire;

Le sujet est maintenant verrouillé.
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MessageSujet: Re: [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia   [vote] Trophée Voltaire L'innominé contre Uranium Fuchsia Icon_minitime

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