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SUPPRESSION

Fantastique cynisme et détachement autour de la solution finale, malgré le fait que par déduction, on arrive relativement rapidement à trouver le nom probable de ce médecin de village de compagne, futur gibier de Mossad. Le travail de réflexion et d'entrée dans les pensées du sinistre personnage est intéressant, et bien représentatif de l'aveuglement qui guidait de nombreux dirigeant et officiers dans les camps au même titre que les simples fantassins appelés à patrouiller entre les miradors. Et bien entendu un sens du détail poussé à l'extrême au même titre que l'autre texte "Délices", avec la même période de guerre à la fois totale et mondiale. Quoi de plus fascinant, et repoussant, de plus tentant, et damnable, de plus formateur, et de plus inhumain, pour un scientifique du début du siècle, que ces expérimentations médicales qui représentent à bien des titres le summum de l'horreur de cette époque, même si de mon côté, je me prononce plutôt en faveur des activités de l'Unité Spéciale 731 de l'Empire du Soleil levant dans cette "course à l'atrocité", où l'esclavage et l'expérimentation se faisait dans des conditions climatiques et chimiques peut-être un cran au dessus que dansles plaines mornes de Pologne.
Bref, assez parlé du morbide et de la réduction de la valeur de l'humanité sous le règne NS en Allemagne, passons à quelque chose d'entre plus terrible.
Effectivement, une faute d'orthographe s'est glissée, apposant sur ce tableaux idylique un seau de l'infamie.
"Pragmatique, l'expérience allait une nouvelle fois échouée.". Mais bien entendu, sérieusement, l'orthographe du reste est irréprochable.

Quoiqu'il en soit, une lecture intéressante - je me répète -, introduite par un rapport donnant à la fois le ton de l'ensemble sans dévoiler davantage que nécessaire, et avec une conclusion double et cynique.

Je conseille la lecture avec de la musique contemporaine de Chostakhovitch.

(Faisait une éternité que je n'étais pas venu ici).

Nombre de messages : 160 Age : 33 Date d'inscription : 25/11/2007

Cynique à souhait. Ce texte m'a fort rappelé la lecture de " La mort est mon métier" de Robert Merle". Comme le souligne Syllas le texte est très détaillé et la pensée du docteur reste fidèle.

On peu cependant noter (enfin c'est mon point de vue) qu'une concurrence entre les expériences nazies et les activités de l'U 731 n'est pas vraiment envisageble étant donné que chacune des deux "équipes de recherche" poursuivaient des objectifs différents.

SUPPRESSION

Beau texte. Ce qui est intéressant est que la narration semble décousue de la réalité, ce révolutionnaire à l'air d'agir sans même s'en rendre compte, et de laisser ses pensées à la traîne, contatant avec un temps de retard les faits. Le combat n'en est pas un, c'est un chaos d'où rien ne ressort de concret, comme dans certains tableaux.
Le fond historique est bien maîtrisé, la mer Noire... là où les équipages français se mutineront aussi quelques années plus tard. Décidemment tout le monde trahit le pauvre Nicholas II, et les bolchéviques se frottent les mains. Lénine, Iejov, Staline et Beria ne sont pas loin, et bientôt, comme le reste de l'Ukraine, Nicolaïev souffrira de la faim! (voilà ce qui arrive lorsqu'on fait allinace avec les impérialistes polonais et/ou qu'on sabote le plan de collecte!).

Par contre, un petite faute sur la fin:

Citation :: Par chance ceux qui restèrent en Roumanie ne furent pas crucifier sur la Via Apia comme le fit Crassus en son temps.

Nombre de messages : 5651 Date d'inscription : 22/11/2007

Je me suis fait, juste, le premier texte des deux, un peu par hasard (joli titre, cependant).
J'ai été ... calmé, en gros.
La qualité de la plume, déjà, nettement en décalage de ce que j'ai vu de toi jusqu'à présent, et le ton du récit.
Trop réaliste pour ne pas être vrai. Trop juste dans les propos pour avoir été inventé.
Voilà le sentiment que ça laisse, au fond de l'histoire, quand on se dit que ça a ou aurait pu exister en l'état.
Moi qui ne suis jamais, mais alors jamais, attiré par les récits à teneur historique ou réalistes, je dois admettre avoir été rivé à tes lignes de texte. Bien joué, tu fais peur. Et tu fais réfléchir.