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 Candide, Copie numéro 1. PapaPoule: KinderWalker.

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MessageSujet: Candide, Copie numéro 1. PapaPoule: KinderWalker.   Candide, Copie numéro 1. PapaPoule: KinderWalker. Icon_minitimeSam 31 Jan - 0:54

Synesthésie: avec ça un texte libre sous forme libre en deux semaines. Good Luck.


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Le faible éclairage du lampadaire grésillant était un véritable nid à moustique, se jetant tous en même temps vers la lumière et la chaleur dans la nuit noire d'un soir d'été ils n'en restaient pas moins gracieux et débordant de laideur, le ballet aérien se poursuivait inlassablement au rythme des ailerons des suceurs de sang laissant de marbre les quelques personnes attroupées devant la porte en bois.
Ils fumaient un cigare en riant fortement appuyé sur les murs de pierre, ils s'arrêtaient seulement pour souffler leur nuage de nicotine et quiconque serait passé à cette heure tardive aurait alors emprunté l'autre trottoir face à la carrure imposante des quelques videurs, mais le jeune homme était décidé.
Se frayant un chemin parmi les colosses barbus tout en leur adressant un signe de tête il ouvrit la porte et entra. La salle de bois était bondée comme à son habitude, exigüe, aux plafonds bas rendant alors la foule compacte, unie dans la lumière tamisée. Les fenêtres transpiraient de buée à l'image des personnes évoluant sur la piste ; il sourit, pour une fois les musiciens étaient accompagnés. Un jeune chanteur du quartier surement, diversifiant les notes classiques du tango par sa touche de rap.
Assise au comptoir, négligemment posée les jambes croisées sur son tabouret elle triturait une paille dans un verre de vin. La chaleur commençait à lui tourner la tête à moins que ce ne soit les quelques verres à ballons vides qui s'accumulaient peu à peu à côté d'elle. Elle rejeta sa mèche en arrière et sourit, tout en passant sa langue sur ses lèvres, à l'homme à sa droite; quitte à passer sa soirée dans un bar miteux autant le faire correctement, elle se leva, essuya distraitement la couche de poussière qui s'était attardée sur son sac en cuir et s'avança vers le quinquagénaire. Ses talons provoquaient un léger bruit sur le parquet mais il fût largement couvert par les notes qui s'échappaient des violons et de la guitare des musicos. Elle avait presque atteint la hauteur de l'homme qui n'en revenait toujours pas de sa chance quand elle sentit un regard dans son dos, une ombre insistante, provoquant une sorte de sueur froide qui lui descendit dans le bas des reins, lui fit courir un frisson le long de ses bras nus et la força à se retourner.
Il la regardait s'avancer vers Felipé, un vieux tonneau du village, une longue silhouette emprisonnée dans un fourreau rouge, des cheveux noirs ondulés. Malgré la faible lumière orangé il se décida et descendit les quelques marches tout à la suivant du regard. Elle se retourna alors, le chercha dans la foule et le regarda. Un long coup d'œil, pénétrant et glaçant. Le souffle légèrement court il s'approcha, un léger gout salé des gouttes de transpirations qui perlaient sur son visage.
Elle le regardait s'avancer vers lui, un brun mat de peau, quelqu'un d'ici. Elle décida que le vieux n'en valait plus la peine, et s'avança vers le nouvel arrivant.
Il se laissa entrainer, ressentit un léger frisson lorsque la main bouillante s'empara de la sienne encore fraîche mais se laissa totalement envouter. Elle l'emportait, se dérobait puis virevoltait. Au milieu des uns et des autres, bougeant sur les sons du groupe, ils se rejetaient, s'effleuraient, se repoussaient. La démarche sûre, les mouvements amples et le pas vif; leurs doigts se croisaient, se déliaient dans la lente torpeur qui gagnait peu à peu leurs esprit embrumés. Les senteurs du jasmin et d'agrumes, ainsi que les effluves rances de parfums bon marchés guidaient leurs sens, les yeux fermés ils ne devaient leur incroyable ballet qu'à leur parfaite entente et leur ouïe qui régissait leur rythme. Les musiciens accéléraient, les doigts du guitariste caressaient son instrument de façon effrénée, les violonistes stimulées par ce regain d'énergie firent vibrer leurs archets, toute la salle se meut alors, rajoutant encore quelques degrés à la chaleur ambiante.
Elle en eu assez, ses jambes se faisaient lourdes sa tête était comprimée dans un étau, elle s'enroula le long de ses bras glissa jusqu'à sa nuque, passa un bras sous chemise et remonta jusqu'a sa bouche; il eu le temps de sentir une bref griffure le long de ses côtés accompagnant le baisé fugitif puis plus rien, la chanson terminée elle s'était évanouie.


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Malgré quelques heures de boulot je ne suis pas satisfait mais le délai est le délai .. :heart
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MessageSujet: Re: Candide, Copie numéro 1. PapaPoule: KinderWalker.   Candide, Copie numéro 1. PapaPoule: KinderWalker. Icon_minitimeMer 4 Fév - 2:55

Candide a écrit:

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Le faible éclairage du lampadaire grésillant était un véritable nid à moustique, se jetant tous en même temps vers la lumière et la chaleur dans la nuit noire d'un soir d'été (manque une virgule) ils n'en restaient pas moins gracieux et débordant de laideur. (fallait un point) le ballet aérien se poursuivait inlassablement au rythme des ailerons des suceurs de sang (répétition de "des", que tu aurais pu changer en "de" la seconde fois. Ah, les moustiques n'ont pas d'ailerons, t'es vraiment du Sud ? Ce sont les requins qui en ont) Et il manque une virgule là. Et tu peux passer le verbe laisser à l'imparfait, c'est plus dynamique et plus joli, laissant de marbre les quelques personnes attroupées devant la porte en bois.

Chouette petite entrée en matière. Mais par contre, découpe mieux tes phrases, autrement, c'est une impression de brouillon et de longueur qui se dégage. Fais attention aussi aux répétitions.

Ils fumaient un cigare en riant fortement, (virgule again) appuyés sur les murs de pierre. (cale un point) ils s'arrêtaient seulement pour souffler leurs nuages de nicotine (un nuage de nicotine ? c'est moche. Ici, nuage de fumée convenait) et quiconque serait passé à cette heure tardive aurait alors emprunté l'autre trottoir face à la carrure imposante des quelques videurs, mais le jeune homme était décidé. (drôle d'endroit pour conclure ton paragraphe)


Se frayant un chemin parmi les colosses barbus tout en leur adressant un signe de tête, (virgule againil ouvrit la porte et entra. La salle de bois (drôle d'expression, une salle de bois, ou est-ce l'adjectif de la porte qui vient se greffer ailleurs ?) était bondée comme à son habitude, exigüe, aux plafonds bas rendant alors la foule compacte, unie dans la lumière tamisée. Les fenêtres transpiraient de buée à l'image des personnes évoluant sur la piste ; il sourit, pour une fois les musiciens étaient accompagnés. Un jeune chanteur du quartier surement, diversifiant les notes classiques du tango par sa touche de rap.

Toujours relativement sympa. Quelques images sont très bien choisies, comme "Unie dans la lumière tamisée". D'autres sont plus aléatoires, comme cette utilisation de "à l'image de", généralement à bannir parce que très abrupte. L'allusion à la musique est pas mal. Ah oui, et cette manie d'utiliser le participe présent est moyenne. Elle brise le rythme d'une narration en directe par un recul trop important sur l'action. N'hésite pas à te servir de l'imparfait.

Assise au comptoir, négligemment posée les jambes croisées sur son tabouret, (virgule again elle triturait une paille dans un verre de vin. La chaleur commençait à lui tourner la tête à moins que ce ne soit les quelques verres à ballons vides qui s'accumulaient peu à peu à côté d'elle (répétition de "verre" pas cool. En plus, verre à ballons vide, c'est moche. Pour remplacer le deuxième "verre" parle de "rouge capiteux", de "blanc sucré", de "rosé entêtant"). Elle rejeta sa mèche en arrière et sourit, tout en passant sa langue sur ses lèvres (virgule de trop) à l'homme à sa droite; quitte à passer sa soirée dans un bar miteux autant le faire correctement. (virgule à remplacer par un point.) elle se leva, essuya distraitement la couche de poussière qui s'était attardée sur son sac en cuir et s'avança vers le quinquagénaire. Ses talons provoquaient un léger bruit sur le parquet mais il fût (concordance des temps : Tu dit "provoquaient", donc tu enchaîne avec "était") largement couvert par les notes qui s'échappaient des violons et de la guitare des musicos (on sait ce que c'est, mais garde un registre sans abréviations autant que possible. Ça détone). Elle avait presque atteint la hauteur de l'homme qui n'en revenait toujours pas de sa chance quand elle sentit un regard dans son dos, une ombre insistante, provoquantdixit la remarque sur le participe présent. "Qui provoquait" aurait mieux convenu une sorte (superflu) de sueur froide qui lui descendit dans le bas des reins (dans le bas du dos, jusqu'aux reins, jusqu'au bas du dos, bref, c'est pas beau), lui fit courir un frisson le long de ses bras nus et la força à se retourner.

Une description intéressante, tu as pris le parti de ne pas jouer dans le glamour, avec cette femme prête à e faire un vieux pour ne pas finir la soirée seule. Il y a pas mal de maladresse, qui dénotent une envie d'en faire trop. J'aurai préféré une description plus large et plus sobre. Disons mieux tournée

Il la regardait s'avancer vers Felipé, un vieux tonneau du village, une longue silhouette emprisonnée dans un fourreau rouge, des cheveux noirs ondulés (j'aime beaucoup ce passage). Malgré la faible lumière orangé il se décida (je vois mal le rapport entre la lumière et la prise de décision) et descendit les quelques marches tout à la suivant du regard. Elle se retourna alors, le chercha dans la foule et le regarda. Un long coup d'œil, pénétrant et glaçant. Le souffle légèrement court il s'approcha, un léger gout salé des gouttes de transpirations qui perlaient sur son visage (mal tourné : "goût salé" ne convient pas, puisque rien ne correspond au même champ sémantique dans ce qui suit. "Avec dans la bouche le goût salé de la transpiration qui perlait sur son visage. .
Elle le regardait s'avancer vers lui, un brun mat de peau, quelqu'un d'ici. Elle décida que le vieux n'en valait plus la peine, et s'avança vers le nouvel arrivant.

Passage marrant qui aurait mérité approfondissement, sur la description de l'homme surtout. Est-ce moi ou dirait-on que le mec n'en peut plus de voir une demoiselle dans les bras d'un "vieux" ?

Il se laissa entrainer, ressentit un léger frisson lorsque la main bouillante s'empara de la sienne encore fraîche (une opposition plus franche, genre "la sienne glacée" serait mieux) mais se laissa totalement envouter. Elle l'emportait, se dérobait puis virevoltait. Au milieu des uns et des autres, bougeants sur les sons du groupe (petit problème de registre. Des "violonistes" ?), ils se rejetaient, s'effleuraient, se repoussaient. La démarche sûre, les mouvements amples et le pas vif ; leurs doigts se croisaient, se déliaient dans la lente torpeur qui gagnait peu à peu leurs esprits embrumés. Les senteurs du jasmin et d'agrumes, ainsi que les effluves rances de parfums bon marché guidaient leurs sens. (virgule en trop, point manquant) les yeux fermés ils ne devaient leur incroyable ballet qu'à leur parfaite entente et leur ouïe qui régissait leur rythme (pas beau. manque un "a" et régir ne convient pas.. Et à l'ouïe qui dirigeait leurs pas) . Les musiciens accéléraient, les doigts du guitariste caressaient (l'opposition aurait pu marcher si elle avait été suivie. Maltraiter, martyriser conviendraient mieux ici) son instrument de façon effrénée, les violonistes stimulées par ce regain (cette nouvelle. "Ce regain", c'est casse rythme) d'énergie firent vibrer leurs archets. (virgule en trop, point manquant) toute la salle se meut (moche. S'active ? alors, rajoutant encore quelques degrés à la chaleur ambiante.

De loin le meilleur passage de ce texte. Les adjectifs sont mieux choisis, les images plus parlantes. La danse qui tu me fait est tout à fait convaincante. Encore une fois, cependant, je vois des problèmes d'associations de mots. Même tarif que ton collègue : demande toi si ce que tu dis sonne juste. Quelques petites fautes.

Elle en eu assez, ses jambes se faisaient lourdes, (virgule manquante) sa tête était comprimée dans un étau, elle s'enroula le long de ses bras glissa jusqu'à sa nuque, passa un bras sous sa chemise et remonta jusqu'à sa bouche; il eu le temps de sentir une brève griffure le long de ses côtés (super moche et non-sens. sur sa poitrîne, sur son flanc (il n'y qu'une main dans sa chemise), bref faut changer ça) accompagnant le baisé fugitif puis plus rien. (virgule en trop, point manquant) La chanson terminée elle s'était évanouie.

Il manque une petite phrase de conclusion et cette fin m'a l'air faite à l'arrache. Y a des fautes et des trucs qui ne veulent rien dire. En gros, à fignoler, surtout trouver une chute potable.

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En gros, du bon et du moins bon. J'ai senti ton travail sur la recherche des mots, s'adapter à cette ambiance de Tango, mais tu butte souvent sur des expressions qui se veulent décalées et qui ne font que rendre ton texte plus rugueux. C'est un travail de long terme, trouver le bon mot et la bonne association et tu viens de me prouver que tu en es capable parfois. J'aime tout particulièrement ce passage sur la danse et la description des pas, même si le parallèle que tu fais avec la musique est assez maladroit. Il y a très peu de fautes jusqu'à cette dernière partie qui semble bâclée, par manque de temps ou d'inspiration. Il faut travailler les fins. C'est l'impression qu'un texte laisse et le tien me laisse un goût douceâtre, comme l'intuition qu'il y avait mieux à faire et mieux à conclure. Montrer que l'homme est désabusé à la fin, faire un parallèle avec l'après jouissance que Sade décrit comme un moment meurtrier... Je t'épargne mes élucubrations. Retiens surtout ça : Problème d'associations adjectif - nom, globalement très potable, fin un peu ratée, quelques très bons passages.

Voili Voilou, je te donne rendez-vous sur MSN pour la suite.
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