Bon, après avoir vogué quelques temps sur cette terre accueillante, j'en arrive à me dire que porter mon humble candidature en cette noble académie pourrait m'apporter beaucoup. Essentiellement afin d'avoir un peu plus de rigueur dans mes écrits. Et surtout pour ne pas partir trop dans tout les sens. La discipline n'est pas vraiment mon fort lorsqu'il s'agit de finir un projet.
CV : Et bien, j'écris des trucs depuis fort longtemps. Il s'agit essentiellement de projet de JdR, plus quelques tentatives d'essais et de nouvelles inachevés.
Évaluation :
Fréquence de connexion : chaque jour quand je suis chez moi. Mais je part parfois sur les routes de France, et je n'emmène pas mon PC dans mon sac à dos ...
Implication et attachement à Ter Aelys : cela ne fait pas longtemps que je suis sur cette terre. Le RP par forum ne m'intéresse guère, par contre j'apprécie les débats qui peuvent apparaître ça et là, et j'adore y mettre mon grain de sel ... Je trouve qu'il y a ici une certaine qualité littéraire et intellectuelle. C'est d'ailleurs pour cela que je me dis que ma candidature n'est pas si vaine ...
Attente par rapport au futur mentor : j'essaie en général d'éviter les attentes, mais je dirais que j'ai besoin d'application podologiques sur mon humble postérieur pour finir ce que je commence. C'est donc essentiellement là dessus que je compte. Je dirais donc, pour les attentes : rigueur, discipline et honnêteté.
Orthographe : 8
Grammaire : 6
Vocabulaire : 9
Abstractions, métaphores et littotes : tel le vent soufflant dans la voile du navire ...
Pensez-vous avoir un style à vous : oui, je pense. Il peut varier en fonction du contexte, du texte, mais aussi du con (c'est à dire moi). Par contre, pour le qualifier, je ne sais pas trop. J'essaie d'être assez direct, avec parfois une pointe d'humour, direct ou emplis de ténébreuses arabesques alambiquées. Ça dépend des jours. Mais de toute façon, je n'ai guère de culture littéraire, alors pour analyser un style, je ne suis pas très fort. Alors le mien, c'est encore pire !
Mon rythme de lecture : ça dépend des périodes. Quand j'absorbe un bouquin, il ne dure pas longtemps. Mais par exemple en ce moment, peu de choses m'intéressent niveau lecture.
Mon rythme de production écrite : c'est pareil, ça dépend des fois. En général, quand je pars sur un projet, ça défouraille dans tout les sens, j'en balance des tartines. Et puis souvent, je me lasse au bout d'un moment. En ce moment, ça va plutôt pas mal, j'arrive à m'accrocher sur mes projets en cours.
Présentation et critique de quelques-unes de vos oeuvres :
Un petit extrait d'une nouvelle que j'ai écrite pour le jeu de rôle AmnesYa 2k51 :
La sonnerie mélodieuse du téléphone tira Thomas de ses pensées. Il se détourna de la baie vitrée qui offrait un panorama imprenable sur l'averse interminable qui se déversait sur les
bâtiments noirs et usés en contrebas. Après plusieurs sonneries, Thomas pressa la touche d'appel de son ComCenter. Aussitôt, un visage sévère en uniforme apparut à l'écran de l'appareil, aussitôt accompagné d'une voix morne de fonctionnaire. C'était l'officier Halister, de la police de New-York, et Thomas haïssait chaque jour un peu plus ce visage.
- Monsieur Frentzen ? Excusez moi de vous déranger ce soir, mais j'ai des nouvelles importantes à vous annoncer. Pensez-vous que nous pourrions nous rencontrer aujourd'hui ? Je préfèrerai vous parler de vive voix."
- Mmmmh ? Oui, bien sûr. Je dois aller chercher mon fils à la clinique et je passerai ensuite. Disons vers 19 heures."
- C'est entendu. Je vous attendrai dans mon bureau. Répondit l'officier", et il mit fin à la communication.
L'image se fondit dans le cortège de publicités qui ensuit chaque fin de communication, avant que Thomas n'éteigne définitivement le ComCenter, ramenant la pièce au martèlement de la pluie sur la baie vitrée. Thomas Frentzen se resservit un verre de cognac et contempla une fois de plus la pièce. La pièce principale de son appartement n'était pas bien grande. Situé dans les hauteurs d'une des innombrables tours d'habitation de la banlieue New-Yorkaise, il en était devenu propriétaire il y a dix ans lorsqu'il l'avait acheté avec Nadja. Il restait encore quelques traces de cette époque, comme le grand canapé aux motifs psychédéliques jaunes et rouges. Ils l'avaient acheté lorsqu'ils étaient encore étudiants, et ses souvenirs de leurs premiers ébats sur ce canapé ravivaient d'anciens souvenirs. Comme la plupart des meubles, des livres dans la bibliothèque, des piles de films holo, de la gamelle du chat et des dessins des enfants accrochés au mur. Après que la chaleur d'une gorgée de cognac ne le ramène au présent, Thomas ne pu s'empêcher de laisser apparaître une larme de douleur. Sa vie s'effaçait. Peu à peu, tout ce pourquoi il avait vécu était entraîné vers le néant. Pendant que le monde entier pourrissait autour de lui, la corruption s'étendait sur son existence et brisait tout ce qu'il essayait de construire. Il s'effondra dans un brusque sanglot sur son vieux canapé. Plus rien ne serait jamais comme avant. Il n'y aurait plus de rires insouciants d'enfants. Il n'y aurait que le chagrin et la souffrance.
Pour la critique, je n'ai pas grand chose à dire. Je suis très mauvais en autocritique.
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Mar 31 Mar - 16:07
