[ Du Rouge Et Du Blanc ] - [ Rp Privé abandonné ]

C'est pris d'une soudaine envie de calme et de sérénité, qu'Earendis avait quitté le très fréquenté barbecue pour se perdre dans les chemins ombragés du parc. Alice avait à présent repris sa forme de revolver, scintillant dans son étuis se balançant au rythme de la paisible marche du jeune garçon.

Respirant pleinement les divines odeurs qui émergeaient de ce lieu, il continua sa route le regard vide et attristé, admirant par moment quelques belles fleurs qui avaient suent attiser sa curiosité.

Cela faisait maintenant un petit moment qu'il arpentait silencieusement le parc quand il aperçu un paysage semblable à une montagne. Totalement ahuris il accéléra le pas en direction des longues et fines roches qui s'élevaient à présent devant lui. Décidément ce lieu ne cessait de le surprendre, ravis de rencontrer en plein milieu du désert un peu de fraicheur, retrouvant ainsi le climat qui avait bercé toute son enfance. Le froid commençait à se faire ressentir au fur et à mesure qu'il approchai, fermant son manteau il continua de sillonner entre les silencieuses roches qui l'entouraient.

Emerveiller par ce spectacle, marchant rapidement, pressé de découvrir ce qui pouvait ce dissimuler derrière chaque pierres il finit par tomber sur une petite fleur d'un bleu vif et enivrant, flottant timidement dans l'air balloter par le vent elle captiva entièrement son attention. L'approchant alors à pas lent comme si une quelconque précipitation aurait suffit à la voir disparaitre, Earendis fini par s'asseoir sur une pierre proche de cette dernière. Ses cheveux s'agitèrent tendrement dans une légère brise qui lui glaça la nuque, songeur il ne cessait de contempler le paysage qui s'offrait à lui.

Nombre de messages : 2050 Age : 26 Date d'inscription : 07/02/2008

Egorann marchait sur un sentier étrange qui menait à des montagnes. Ennivrée par l'air frais et par la vue des oiseaux qui tournicotaient dans le ciel, Egorann faillit se cogner à Earendis. Elle lui adresse un regard surpris. Il était accroupi et semblait fasciné par une petite fleur bleue.

Earen'? ça va?

Elle s'assit à ses coté et trouva la fleur légèrement fascinante. Elle secoua Earendis par les épaules.

YOUHOU!

Plongé dans une intense réflexion Earendis ne daignait quitté un seul instant la fleur des yeux, l'admirant tendrement incapable de ce soustraire à sa vue. L'obscurité quand à elle courait de pierres en pierres recouvrant de son sombre voile le paysage qui s'étalait devant eux. Disparaissant peut a peu, plongé dans le crépuscule les magnifiques reflets bleutés de la fleur s'estompaient au grand désarroi d'Earendis.
Tombant alors a genou il s'approcha encore jusqu'à ce qu'il puisse de nouveau l'admirer, à ces cotés, la jeune Egorann contemplait la scène qui s'offrait à elle, surprise, étonné.

Elle ne pouvait l'entendre elle, le chant de l'âme, celui qui s'élevait de cette si petite fleur. C'est alors que cette dernière disparue emporté par une brise légère laissant place à une grande et fine femme, elle se tenait immobile, son sabre silencieusement plaqué contre la gorge du jeune homme.
Ces longs cheveux blanc se baladant au grès du vent, carressent timidement son fin et beau visage. Vêtu d'une longue robe d'un bleu identique à l'envoutante fleur la jeune femme regardait le ciel étoilé maintenant visible.

Totalement paralyser Earendis ne pouvais bouger, l'âme de cette femme le terrifiait, l'écrasait. A cet instant il aurait voulus s'enterrer, disparaitre, pouvoir se soustraire a ce regard aussi percent que la lame d'un sabre. La tête baissé il n'osai la regarder, il sentit alors le froid de la lame s'enfoncer de quelques millimètres, et puis la chaleur, celle de son sang ruisselant le long de son coup.

- " Earen ! "

Une voix familière venait de briser le silence de son exécution, Alice l'avais alors saisis d'une main ferme le trainant à quelques mètres de leur somptueuse ennemie.

- " Earen ! "

Paniqué, la jeune fille jetait à présent son regard sur Egorann cherchant en elle un soutien désespéré. Earendis quand à lui restait toujours paralyser, appuyé contre une pierre les yeux vident et perdus.

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Egorann était totalement paniquée. Earendis ne détachait pas son regard de l'endroit ou la fleur avait disparu. Il semblait paralysé, et semblait trainé en arrière par une main invisible. Soudain, un sabre apparut, maniè par unemain invisible. Il se colla à la gorge du jeune homme. Soudain, un flot de sang dévala sa gorge, et le sabre disparut. Egorann se redressa.

Elle ne savait pas quoi faire pour aider Earendis, et elle sentait comme un souffle froid et glacial venant de devant Earendis. Leurs lèvres, peu à peu, devenaient violettes. Egorann claquait des dents. Elle tenta de relever son ami, mais ce fut comme si le sabre disparu avait épluché sa gorge déjà saignante. Effrayée, la jeune elfe essaya de se ressaisir. Que pouvait-elle faire? Enlever le sabre, peut-être. Elle tâta l'air devant la groge d'Earendis. A cet endroit, le souffle était glacial, et le sang devenait maintenant de glace. Elle sentit soudainement une douleur fulgurante dans sa paume. Elle avait trouvé le sabre, mais il tentait à présent de lui couper la main.

Elle comprit soudain: si rien ne se passait, Earendis allait mourir égorgé.

Nalimen se dressa soudain, hérissé de toute part. Il semblait avoir détécté une présence autre qu'eux trois. Il mordit quelque chose de quasiment transparent. Une femme apparut, tenant le sabre d'un main et sa cuisse ensanglantée de l'autre, d'un calme apparamment impassible. La douleur ne semblait pas l'avoir atteinte. Egorann lui lança un coup de pied dans la jambe. Pour voir. Rien ne se passa.

Earen'! Réagis, je t'en prie!

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