Nos voyageurs

Nombre de messages : 505 Age : 50 Date d'inscription : 14/08/2009

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Je suis mitigé sur ce poème. Il me laisse un peu froid au premier abord, il est précipité. On comprend mieux ce rythme un peu poussé lorsqu'on lit l'avant dernier vers : "A bout de souffle".

Tout prend un sens. A relire, on l'apprécie plus. Le début se fait doucement, puis viennent les séries de vers par gros paragraphes, qui donnent vie au récit. On se sent un peu pressé, si bien qu'on glisse sur certaines musicalités intéressantes. D'un autre coté, ne pas s'adapter au rythme imposé gâche la lecture.

On se croirait à admirer le paysage dans une voiture qui fonce à tout berzing.

Ce tout s'égraine un peu à travers nos doigts. On finit frustré. Néanmoins, je ne sais pas, mais le fait que les vers soient esseulés ou non, me fait penser que tout ceci a été savamment travaillé, ou le fruit d'un dosage au feeling.

Nombre de messages : 505 Age : 50 Date d'inscription : 14/08/2009

Merci Teclis

Oui, le but était (tout du moins, d'essayer) de créer une lecture rapide et chaotique, comme quand le fil des idées s'emballe.
C'est vrai, qu'on y perd des choses.

Teclis a écrit:: On se croirait à admirer le paysage dans une voiture qui fonce à tout berzing.

Eh bien, je l'aurai vu un peu comme quelqu'un sortant d'un rêve que l'on vit, le cœur battant à cent à l'heure !
Un poème qui me donne et me redonne encore plus l'envie de voyager.
Pour moi, ton poème n'est pas vraiment un voyage d'images mais plutôt des sens. Comme si nous fermions les yeux puis nous retrouvions au milieu d'un monde idéal, absolument fabuleux.
Est-ce ton monde idéal ? Est-ce que ce sont les images dont tu rêves dans ton sommeil ? Ou bien celles que t'imagines ?
Des images que tu as peut-être déjà vu. Peut-être déjà vues et embellies.
Des images-monde.
En lisant ce poème, je n'ai pas eu de peine à m'imaginer à la place de ces voyageurs. Prenant place au sein de cette aventure incroyable, de cette découverte de l'extérieur et de mon intérieur.

Je vous souhaite Bon Voyage.

J'aimerais parfois partir sans me poser de questions. Le voyage peut devenir une raison d'être.

C'est une invitation au départ. Une invitation à la Baudelaire ? Mais différemment agréable !

Edition, deuxième du nom : Comment pourrais-je oublier de préciser à quel point j'aime la manière que tu as d'écrire ? Un peu décousue mais très claire ( je t'admire pour ça car j'ai moi-même beaucoup de mal à concilier les deux ). Tu sembles voir les choses d'un œil très observateur. Tu me fais un peu penser à loup. Une poésie simple magnifiante. La beauté des choses par ce qu'elles sont et non par ce qu'elles nous paraissent. Toi, le loup, tu vois tout bien. Sans juger, me semble-t-il.
Je ne suis qu'un cactus alors je ne voyage que par la pensée. J'aime beaucoup ton texte. Vraiment !

Nombre de messages : 505 Age : 50 Date d'inscription : 14/08/2009

Merci Cactus volant !

C'est dur de répondre à tes questions car chacun doit interpréter ce texte comme il veut. Bon dans ce cas je l'interprète aussi, ce que je vais dire n'est donc qu'un point de vue.
Ce texte a été écrit sous un coup de sang. Ce "monde" est pour moi la seule zone libre que nous aillons : la pensée qui dérive : Le rêve.
Il n'est pas à moi ce monde. C'est un désert constructible pour chacun de nous, à sa façon. C'est le seul endroit où nous puissions nous échapper en cas de catastrophe humaine. Ce rêve n'appartient pas forcément au sommeil, il est là tout le temps, pauser quelque part en nous. Il suffit de l'activer.

Nombre de messages : 128 Age : 33 Date d'inscription : 19/10/2008

Bonsoir Sébastien K!
Personnellement je l'ai ressenti comme une tornade humaine virevoltent vers ses buts sans se soucier de ce qu'elle foule... Une avancée écrasante en quelque sorte, pas de souffle, pas de pause, la destruction pour l'horizon. Mais ce n'est qu'un ressenti, impossible d'être objectif sur ce que toi, tu as ressenti en l'écrivant ;-)

Nombre de messages : 505 Age : 50 Date d'inscription : 14/08/2009

Merci The Fantasier
Oui, le but, tout de même, et que chacun l'interprète et le ressente à sa façon. Peu importe ce que j'avais dans la tête à ce moment là. Je pense qu'un texte, en ce qui concerne l'interprétation, n'appartient plus à son auteur une fois écrit, mais bien à chaque lecteur. Y'a rien de pire que les gens qui parlent de leurs propres écrits (rires).