[Divagation] Les courants d'air

J'ai traqué ton amour, et je l'ai pendu.

Je soupire derriere la vitre de nos raisons. Je cours pieds nus dans les forets de tes pensées. Je m'enfuis entre tes crocs. Et ta bouche pleine de moi, et de nous m'envie. M'envie les rires fous que je chante encore les matins de pluie. Quand, dans mes cernes tu danses, c'est le soir que je célèbre. Le soir où tu demeure, ma chimère. Mon secret.

Nos rêves avortés dansent les macabres, nos rêves avortés piétinent les plages désertes ; par delà tes secrets, tes silences ; par delà tes digues surannées ployant sous un sourire, quand tu auras mon âge, quand tu seras ma chair et mon sang.

Il tressaillait un violent air et la mémoire à l'automne, je tremblais de froid du temps qui s'endort contre ta fenêtre. Moi je suis dehors, je suis dedans tes souvenirs comme un chient qui gémit, qui aboie, qui crève les rideaux d'eau de pluie, de tes nuits violées par le sang le chair, le silence ; le silence encore quand je tappe à la porte et que tu me regardes à la fenêtre, toi dehors, dans l'ombre, moi dedans, dedans tes yeux creusés par la nuit.

Car tout n'était plus que murmure. Que même le souvenir de nous n'osait plus obromber le soleil. Parce que le désir d'être à deux s'était envolé enfin vers le firmament où le soleil était caresse et le vent chaud et doux. Car tout a été repris, tout ce qui comptait et brillait. Parce que dans le matin vespéral, nous avions vingt ans.

Car ce que nous étions, s'est amouraché d'une bourrasque.

Je suis allé jusqu'à la mer, je suis allé sur cette digue ployée par le souvenir. J'ai vu tomber le Temps comme une sphère bleue dans un océan bleu. Et tout s'est mélangé. Tout s'est disparu, je crois, je crois que nul n'en a rien vu.

Ce sont mes silences qui t'égarent. Dans les pays que je souille, d'un seul de mes regards. Te garder à la porte comme une chimère dévoilée. Ce sont tes mains griffées de mon sang, de ma vie. Que j'embrasse sans hésitation, pour me rappeler ces nuits violentes et cet amour désespéré. C'est dans mon silence que tu noies ta lie. Et endors tes rêves écartelés à l'ombre de mes sourires. Enfuis.

Ils ont muselé les cris, ils ont barricadé la rue, muré les fenêtres, les mers, les silences. Ils ont abattu les portes, ils ont brisé les fenêtres. Ils sont venus. Pour ne rien dire, pour ne rien faire, pour battre le chien et cloisonner mon œuvre, Elle a souri, je crois. Elle a souri comme on dessine ce qu'on a oublié, dans la lande des ombres absentes , dans la faim des fumées assoupies, lentement, visage ravagé des mémoires étreintes, oubliées.

Ils ont noué mes bras aux piliers de leurs croyances. Ils ont voulu chassé la magie en moi, écartelé mon âme de leurs doigts. Ils ont abattu les palais ou je dansais nue autrefois. Ils ont brulé mes draps rouges et mes voiles d'ombres. La fumée de leur mort embuait plus mes yeux que les larmes. Ils ont violé le souvenir de toi. Dans chaque tableau. Sur chaque mur et chaque plafond.

Car ils avaient même tué les miroirs, les vagues, les digues, les mers, car ils avaient tué jusque dans mes lèvres ton nom et ton visage, ta voix et tes baiser. Car ils ne reviendront pas et qu'ils ne rendront rien. Les balançoires sont lentes, les trains s'en vont, les avions se noient.

Ils ont pris mes rires d'ébènes, ils ont piétiné mes mots et mon ventre. Ils ont enseveli les fleurs écarlates de mes sanglots sous la mer. Et quand la nuit est tombée, quand la derniere étoile n'a plus brillé sur le reflet de la mer. Quand la dernière luciole se fut éteinte, j'ai étreint mon pilier de souffrance et mordu la chair de mes bras. Car ils avaient même tuer le silence.

Car tout ce qui comptait s'est glissé dans un air de violon.

Le plus important dans tout ça, c'est de gérer ses étrons.

Nombre de messages : 2050 Age : 26 Date d'inscription : 07/02/2008

Téléphone avec elle ... Lalalaaaaaaaaaaaa !

J'ai cherché à aller jusqu'au bout, mais maintenant que je suis arrivé jusqu'ici... Il serait stupide de ne pas avancer droit.

De ne pas marcher droit avec mes travers. Il reste l'option de marcher de travers.

Ok, je vais évoluer tout en restant égal à moi-même.

Une sorte d'inertie évolutive en somme.

"Jamais deux, sans trois". Je ne la pensais pas si vraie, cette expression...

Moi je ne veux pas. absolument pas. Et je m'en rends compte que maintenant. Seulement maintenant. Pourquoi ne m'en suis-je pas rendu compte plutôt ?! Débilité profonde.
Et puis, faut laisser faire le temps désormais. C'est triste à dire tout de même. le temps. Si seulement on l'avait. Mais on peut le trouver, sûrement. Alors "au revoir, à bientôt." Moi, je ne veux pas. C'est trop me demander. Surtout pour Elle... Oublier, quelle drôle de blague ! Qui pourrait le faire ? ! Pas moi ! C'est impossible. et j'en suis incapable.
Injustice. soyons clair.

réveillez moi de ce mauvais rêve. de ce très mauvais rêve.

Et puis, ça n'a aucun sens. Aucun.

Quand un client vous félicite sur votre travail, vous fait comprendre qu'"on ira loin ensemble", qu'il aime travailler avec vous, puis chipote sur le prix, exige un "effort commercial", raccourcit les délais en prévoyant du travail en plus pour finalement vous expliquer qu'il est "déçu de l'esthétisme et de la qualité du travail" tout en reprenant sur Shop tout ce que vous avez fait à votre place, pour que ce soit plus plus moche et plus pauvre, plus simple (alors qu'il réclame plus d'esthétisme, hein) en finissant par un délai toujours maintenu (demain matin, première heure) et l'évident et sublime détail que de, toutes façons, on ne va pas assez vite ...
On appelle cette personne comment dans le très jolli monde où nous vivons ?
Hm ?

Prière de me parler avec des petites fleurs rose et jaune dans la bouche pour les douze prochaines heures, merci.

Nombre de messages : 2050 Age : 26 Date d'inscription : 07/02/2008

Moi: Qui c'est qu'il regarde, lui?
Elle: Toi.
Moi: Heu pas sûre. Le préau est derrière moi il a peut-être un pote dedans.
Elle: Oui mais non, c'est toi qu'il regarde.
Moi: Mais non, on est à côté en cours je te rappelle, donc je le sais: il me regarde aps à moi.
Elle: Désolée de te décevoir, mais si.
Moi: Non.
Elle: Si.
Moi: Non.
Lui: Bérénice ! Tu veux bien me prendre mes affaires pour quand je serais en Allemagne?
Moi: Mouii, s'tu veux.

Elle: Il fait pas espagnol, lui ?

Eh bien, il me semble que si.

Doux et chauds flocons immaculés sur ma peau,
Tendres et froides étoiles filantes sur mon coeur,
Vous qui tombez ici bas, qui tombez d'aussi haut,
Venez, venez donc, m'apporter votre vive chaleur.

Oh My God !!
Plus qu'un partiel demain.
Un seul partiel la semaine prochaine ?!

C'est les vacances ou bien ? Heureux Cyan

Réponse A : Un chieur

Réponse B : UFwan KenoUF

Réponse C : La réponse C

Réponse D : Ne se prononce pas.

Vous avez le droit au coup de fil à une Dounette ^^

Mais tout va bien, si si, je vous assure! Tout va tellement bien que j'ai juste des envies d'hurler jusqu'à me briser la voix, de m'éclater la tête contre un mur, de m'jeter du haut d'un pont, de pendre une corde à la poutre... Juste après avoir fait un peu de ménage, histoire d'éliminer un ptit peu tous les pauvres cons qui peuplent cette foutu Terre, j'aime rendre service.
Mais tout va bien, absolument bien, tout va au mieux dans le meilleur des mondes. Je vois la vie en rose, les oiseaux chantent, les fleurs sont belles, le ciel est bleu, et la ptite marmotte elle met le chocolat dans l'papier d'allu!
Mille millions de mille milliards de mille sabords de tonnerre de Brest! (pour rester polie...)

Et avec ça, le sourire revient ! Heureux

Nombre de messages : 2050 Age : 26 Date d'inscription : 07/02/2008

Spoiler:

Recherche sur la définition du mot "travail" pour effectuer une dissertation sur le thème "Le travail n'est-il que peine ?", je trouve pas mal de pistes intéressantes, de retrouvailles de cours et puis je vais jeter un oeil dans les définition connexes histoire de voir à quoi c'est relié :

Traumatisme.

Ah oui quand même. Je me disais bien.

If I had a boat
I would sail to you
Hold you in my arms
Ask you to be TRUE

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