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 Les Mosaïques.

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Cassiopée
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Cassiopée


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MessageSujet: Re: Les Mosaïques.   Les Mosaïques. - Page 3 Icon_minitimeLun 2 Juin - 23:47

Mosaïques

Ce soir, Aïkoh, Anastasis, Cassiopée, Chikoun, dvb, Exodus se sont pliés aux trois variantes du jeu. Cinq minutes pour écrire d'après photo, musique et une petite phrase lancée au hasard d'un livre ou d'une conversation.



Cinq minutes pour écrire sur une photographie de Chocolate postée sur le forum :

Les Mosaïques. - Page 3 W1ba


Chacun avait sa place, comme sur un jeu de dames, tous égaux mais si différents déjà.
De chacun émanait cette lueur unique qui revêtirait l'individu afin de le rendre particulier, dissemblable. Ils n'étaient que pions mais tous étaient vivants. Cernés de part en part. Bornés dès la naissance. Parés pour l'empilage. L'Art consistait à rendre les contrastes en meublant les vides. Face à face.

***

Devant toute cette noirceur, j'ai sentis ta lueur,
toi ma petite luciole, accompagnée de tes amies
belle comme un arc en ciel, tombant comme une douce pluie
je reste assise dans mon coin, regardant ce spectacle
si beau dans le lointains, ainsi l'aurore se lève

***

Et alors qu’elle marchait dans le labyrinthe, la main posée sur le flan d’un cube rose, elle réalisa que les couleurs n’étaient plus ce qu’elles étaient. Il lui avait dit du bleu, du bleu, suis le bleu, son guide de l’autre côté. Rien que le bleu. Mais tout était si vif, fluorescent et trompeur. Tout le décor se confondait dans un joyeux chaos. Le rouge devenait vert, le vert jaune fluo. Les couleurs se déclinaient, déchainées autour d’elle, les cubes changeaient les uns après les autres, c’était aveuglant. Rien n’allait plus droit, le monde était devenu un menteur. Dans le virtuel le plus dégueulasse, elle se sentait bien seule. Elle marcha, courut longtemps dans le labyrinthe d’idées et de mensonges. Elle ne se souvenait plus de ce qu’elle cherchait, ça y était. Le piège se refermait, vif, un kaleïdoscope inbuvable. Elle ferma les yeux.

***

Des légos ? Vous êtes sérieux les gars ? Mais pourquoi des légos ? Hein ? Parce que ça rappelle l'enfance, les couleurs, tout ça... Mouais, j'y crois moyen, surtout sur un fond noir. Comment ? Ils sont éclairés de l'intérieur ! Ben je vois ça, oui. Et alors ? C'est sensé évoquer quoi ? La lumière intérieure, toutes ces conneries de kharma et de voyage astral ? Non, même pas, c'ets juste pour faire joli ! Et vous pensez pas que c'est un peu... « dépouillé » pour un décor de péplum ? Non, je dis comme ça, loin de moi l'envie de vous gâcher le plaisir, mais comprenez-moi deux minutes : on doit accueillir une troupe de comédien qui va jouer « Britannicus »... Racine, tout ça, ça vous évoque quoi ? Les légos, l'enfance, la joie de vivre ? Vous vous foutez pas un peu de ma gueule, non ? Vous vous seriez pas un peu cru à un concert de Pink Floyd par hasard ? Allez, virez-moi toutes ces cochonneries !

***


***

Autant de mondes, ordonnés et carrés, rangés selon toute logique, suivant les mêmes lois et les mêmes limites. Mais chacun est le suivant, chacun le précédent, variant infiniment d’une miette de destin par rapport à son prochain. Une nuance, un soupçon d’indécision, et ce sont les couleurs qui s’invitent dans la danse, reproduisant de mille façon les illusions.

***

____________________________________________________________________________

Cinq minutes pour écrire sur la musique :

"A Tale" de Javier Navarrete (Pan's Labyrinth)
http://grooveshark.com/s/A+Tale/2Rjio0?src=5

Flotter, dériver au gré des vagues en contemplant les étoiles. Les oreilles enveloppées dans le doux bourdonnement des fonds qui monte jusqu’à soi. Ne plus sentir son corps que par le clapotis de l’eau qui vient s’y jeter pour s’en aller doucement l’instant d’après en une myriade de ruisseaux. Le poids n’existe plus, il est porté par les lois et le courant, les cheveux s’élancent, se libèrent, auréolent autour d’un visage rendu brillant par les perles de mer. Un moment d’éternité.

Un instant immortel aux larmes rouges et orange, les flammes rencontrant les flots et lui offrant l’embarcation. La force des lois qui cette fois tire le corps, le noie tandis que les échos marins deviennent lourds et douloureux. Mille mains de morts qui accrochent le naufragé pour le conduire parmi eux, reposer dans le doux sable des abysses, là où l’instant dure pour toujours, dans l’obscurité délaissée des étoiles.

***

Tes yeux sont si grand ouverts que le ciel dégringole en pluie sur ton visage défait. Tu me sembles si légère. Ta tête repose sur mon bras passé sous ta chevelure blanche. Je suis comme un berceau pour tes rêves.
Tes yeux sont si grand ouverts que ton monde s'évade. Il fuit par cette fenêtre ouverte vers l'ailleurs sans que je puisse te suivre, sans que mes lèvres posées sur ton front arrêtent le flot insensé des larmes sinuant lentement sur nos peaux seules unies.
Tes yeux sont si grand ouverts.

***

(...) Mais c’était brutal, inattendu. Dans la forêt des délices, il n’y avait que le mauvais garçon qui continuait de la tourmenter. Il l’attrapait par les cheveux pour lui faire manger les merveilles de Wonderland.
Il dégusta une grenade renflée devant elle et lui fit avaler quelques pépins bien rouges. Un jus translucide lui coulait jusqu’au menton, qu’elle lécha du bout de la langue. C’était meilleur sur lui.

***

- Eh petite, viens par là, écoute voir.

Le bonhomme faisait signe à la gamine aux joues rosies par le froid des matinées de printemps. Elle croyait qu'il ne l'avait pas pas remarquée ; elle aurait préféré qu'il ne la remarque pas, pour dire vrai. Elle tremblotait là, les souliers plantés dans l'herbe perlée de givre, n'osant faire le premier pas en direction de ce monsieur effrayant qui n'avait de monstrueux que son sourire au coeur généreux. Puis tout doucement, sa main osa se poser dans celle du vieile homme aux cheveux d'ange qui l'emportait déjà de sa voix grave et chaleureuse vers d'autres histoires. D'autres rêves partagés de bonheur et d'étés.

***

Devant cette petite boite à musique, l'enfant sourie.
Elle danse, cette merveilleuse petite fille blonde et bouclée, pleine de tendresse, les yeux vert...
Elle me regarde et prend son élan, saute dans mes bras, je la fait tourner dans les airs, elle tombe sur moi et nous rions.
Et sans raison, elle disparaît...pourquoi ?
Je la cherche, encore, et encore, REVIENS ! Je t'en supplie...Car je t'aime ma douce enfant, mais trop tard....Elle et sa boite, sa petite boite à musique, enfuie, au loins, je t'aimais pourtant.
Adieu.

***

Pas à pas, les mouvements se forment, s'estompent, meurent en silence. Les bras élancés vers des visages fermés se tendent et de distendent, sans jamais se toucher.

Note après note, les corps dansent, s'effleurent, se rapprochent en mélodie. Les harmonies lancinantes montent et descendent, sans jamais se perdre.

***

____________________________________________________________________________
Cinq minutes pour écrire sur cette phrase extraite d'une bande dessinée :

« Tu n'as pas l'étoffe pour te mesurer à moi »


Tu n'as pas l’étoffe pour te mesurer à moi,
toi, immonde créature de la nuit, tes tentacule perçant mes chaires
pense tu que je me laisserai faire ?
Prend en de la graine, car c'est mon âme qui te transperce le cœur à travers mes yeux !
Agenouille toi devant ma toute puissance ! Tas de larve impure, c'est l’amertume qui te consume à petit feu, je suis ravie et repus d'un spectacle aussi grotesque !
Je ne te laisserai même pas une miette, infâme petite chose sans nom.
Car je suis la mort, vois comme tu n'es rien.
Et en soulevant ma faux, je te montre ton funeste destin !

***

Qui donc penses-tu être ? Sincèrement ? Un héros des temps ancien, une sorte de mythe foulant la terre au milieu de ses semblables, par bienveillance ? Allons, arrête, tu te fais du mal à penser des choses pareilles. Car le fait est là : je suis, et rien que par cette affirmation je te suis supérieur en tout. Un être magnifique, sublimé, sortit du moule des enfers pour t’avilir, te mettre à genoux. Je vais plier ta volonté comme l’on plie le métal sur des tablettes, te faire gémir, et alors à cet instant tu seras miens, et je serais en toi. Je deviendrais toi, je te forcerais à m’assimiler, à devenir à mon image. Et tu auras beau lutter, rien ne pourra te sauver de l’extase masochiste que tu en tireras. Tes lois, tes règles ? Elles ne te sont d’aucune utilité ici et maintenant. Allez gamin, pose ce jouet, il ne te servira à rien. Tu le sais, tout comme moi : il n’y a qu’une seule fin possible à notre histoire, et c’est à main nue qu’elle apparaitra. Tu es né faible, je suis né fort, c’est la seule et ultime vérité, qui s’illustrera par ton corps coupable, vouté, taché du sang de ma victoire. Tu n’as pas l’étoffe pour te mesurer à moi. Accepte ton sort, cède maintenant, et affronte ton destin, comme un homme. Oui, c’est cela, avance, contemple moi une dernière fois, et plonge dans les affres d’une tourmente inéductable…
« Quentin ! Non, j’avais dit pas avant demain le gâteau ! »

***

Padrig s'était retourné comme une crêpe quand Youenn avait sifflé la ritournelle, l'air de rien, sans même le regarder. Il s'était placé, jambes écartées, mains aux hanches devant le mousse qui lovait une aussière.
-Tu ravales ça tout de suite !
Youenn s'était tu, avait lancé un regard en coin à Padrig et avait poursuivi sa tâche.
-Tu me cherches, hein !  Lève toi, qu'on en finisse !
Mais Youenn achevait de nouer son bout. Pas même un sourire ne l'effleurait. On eut dit que Padrig n'existait pas.
Padrig bouscula le marin, mais ce dernier maîtrisait son équilibre indifférent à la houle qui bouleversait son adversaire du moment.
Pourtant avant de passer sur babord, il plongea ses yeux glacés de gris dans ceux de Padrig en disant : « Tu n'as pas l'étoffe pour te mesurer à moi » et lui tourna le dos sur lequel un cœur percé d'un flèche criait « je t'aime maman » .

***

Eh toi, le petit bout d'étoffe, toi qui n'es qu'un petit bout. De peau, d'éteau, de veau. Un tout petit de rien, du tout au bout, du ni fait ni affaire. Toi, crois tu être capable de me couvrir assez, lorsque Sabine sera venue ? Je ne suis pas grand, mais toi non plus. Petit, étoffe toi donc ! Peut-être alors irons nous, bras dessus, bras sans sous, à la juste mesure de nos égaux.

***

« Tu n'as pas l'étoffe pour te mesurer à moi » me dit-il d'un air assuré. Je le regarde de biais à travers une mèche collée sur mon front. Je sens la sueur et le sang goutter de mon sourcil et pleurer le long de ma joue. Je lui souris, narquois. Il a pas tort. Après tout il me domine de tout son long et il savoure sa petite victoire. Le problème c'est que je ne suis pas un adversaire honorable, je n'ai pas la victoire facile. Agenouillé dans le caniveau, les mains trempées dans la pisse de cette cité portuaire, je m'assieds sagement en le regardant droit dans les yeux. Il n'aime pas mes sourires et je crois qu'il n'aimera pas non plus la lame de mon couteau lorsqu'elle lui coupe le jarret. Je me relève péniblement alors qu'il se tord de douleur dans la flaque putride où il est venu me remplacer.
« Toi, par contre, on dirait bien que tu es fais de l'étoffe des héros. Celle qui se déchire sous le fil affûté des lâches ». Je lui offre un dernier coup de pied dans les côtes avant de reprendre mon chemin. Voilà où ça nous mène l'honneur.

***
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Cassiopée
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MessageSujet: Re: Les Mosaïques.   Les Mosaïques. - Page 3 Icon_minitimeVen 13 Fév - 15:14

Petit rendez-vous clandestin sur le chan de Ter Aelis entre Mic, Chikoun et moi-même pour une :

Mosaïque
sur le thème

L'inutilité peut être une fin en soi.

Soit, mais pourquoi une fin ? Peut on vraiment penser qu'une fin puisse être en soie ? Ah non j'ai mal lu désolé. Ceci étant dit l'inutilité c'est un concept assez abstrait et totalement subjectif, dont la simple existence est entièrement liée à un utile de référence. Donc si l'utile de référence est lui aussi relatif à l'utilité d'un autre point de vue, il peut à son tour d'un autre point de vue devenir inutile et par là même l'inutile par rapport à lui peut devenir utile.
Donc si utile et inutile sont relatifs, comment peuvent ils êtres une fin ? Et si la fin justifie les moyens, elle n'a pas les moyens de se justifier, donc qu'elle soit une fin est inutile.
Donc ce sophisme abscons n'a pas de sens, si ce n'est de ne pas en avoir, de sens. Ce texte est inutile.


***


A la fin, le jour pointe. La nuit se rétracte, inutile et nue. Elle s'applique à se perdre dans le néant sans nom, vers l'infini glacé, dans les méandres de mon oubli. Le jour naissant grésille de fureur de vivre. Il éblouit mes joues sous sa caresse de jouisseur. Je le laisse faire sans meurtrissure. Je suis prête à l'aimer en attendant la nuit où je deviendrai inutile et nue entre les bras de l'oubli.

***


Et je reste là, las des chemins à parcourir avant même d'avoir ressenti la moindre pression sur la plante de mes pieds. L'urbain autour de moi grésille sur ma peau comme autant d'agressions ; la vitesse, l'énervement, la lumière et les obligations. Les gens et leurs classes, les Hommes et leurs castes. Et moi. Moi je suis là, à parcourir l'attente comme on défait ses bagages — à demain. Les mains lourdes d'une arthrite psychologique, ballantes et ballottées, j'examine avec une attention toute particulière les aspérités de mon pantalon. Les griffures de mon tableau, comme autant de chemins qui me ramènent derrière moi.
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MessageSujet: Re: Les Mosaïques.   Les Mosaïques. - Page 3 Icon_minitimeJeu 19 Mar - 19:38

19. 03. 2015
Invités : Cassiopée, Chikoun, gaba, Redofre, Anastasis.

Les Mosaïques. - Page 3 18lopg10

Bruce Pennington, illustration pour Dune.



« Il se souvenait du regard des insectes. Cette attraction meurtrière, ce reflux de mépris qu’il avait constaté avec étonnement. Sur cette planète, ils étaient tous mauvais. Dans leurs milliers d’yeux scintillait une malveillance inouïe, le fruit d’une haine de longue date créée au commencement du temps. Les grands yeux verts du scortraz l’observaient, le jaugeaient, l’invitaient à faire un pas dans l’antre de la folie. Il s’était fait à cette malveillance. Tant et si bien qu’il la comprenait aujourd’hui.
Ici, les insectes étaient gigantesques. Ils régnaient en maîtres sur la terre et l’argile rouge de la planète. »



« Le vent était fort.
Je le dis comme si c'était inhabituel, mais le vent était permanent sur cette planète. Le vent et les poussières.
Sans protections, je n'aurais pas survécu bien longtemps à l'extérieur. J'aurais préféré rester au chaud, mais l’alizé abrasive qui m'aurait rongé jusqu'aux os était nécessaire pour les érythros.
Et les érythros étaient nécessaires pour moi, pour vendre leur carapaces polies. »



« Sur le désert la lune aux ombres portées d'un ensemble d’apparat. Voyez-vous sous leurs pattes délicates le sable rougeoyant ? Le crissement incessant des dunes, le bruissement des ailes. Sous le soleil sombre, un scarabée s'extrait de la terre, s'ébroue, se secoue jusqu'à lâcher chaque petit grain de silice que le temps retenait entre les plissures de sa carapace. Aux alentours point de bruit, à ses atours la folie s'apaise et s'étouffe entre les vagues sèches. Un homme s'avance sans savoir, le dessin s'éparpille entre les griffes de la nuit. »



« Hectar Henri Delanouë se dit « après tout, c'est simple, je vais travailler devant les recteurs ». Il leva donc son drapeau, et commença sa diatribe au soleil. Étrangement les cnseurs avec leurs petits ailes se joignirent aux recteurs à grosse carapace. Cet homme allait changer le monde, il avait trouvé comment enchanter les administrateurs. Ces froids animaux à pattes mécaniques et démarches raidies. A l'apparence robotique, l'homme avait semble t-il éveillé une sensibilité. La lumière semblait presque se dégager de lui, dansant sur les reflets de sa cape, courant sur la tiède brise du désert. Si sèche et rêche en cette saison. »



« Ce matin sera notre foi. Ce matin, les arbres ne pousseront plus. Nous franchirons les déserts, nous atteindront l'imperceptible horizon.
Rouges seront nos mains comme le ciel sous ta gouverne. Le carmin répandra sa poussière et le drapeau de l'espoir recouvrira notre monde.
Ce jour sera sous ta bénédiction et tous courberont les ailes.

Galaménon, ouvrit alors les deux élytres et s'éleva pour mener les siens vers la vérité. »
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MessageSujet: Re: Les Mosaïques.   Les Mosaïques. - Page 3 Icon_minitimeSam 21 Mar - 0:44

20. 03. 2015
Invités : Aillas, Redofre, Wendy, Cassiopée, Anastasis.



Les Mosaïques. - Page 3 Sunset10

KuldarKeement




« Elle n’avait plus vu un soleil pareil depuis 2525. Ses escarpins Prada UVX claquaient sur l’argile sèche du sol sur la route du vaisseau. Les lumières inondaient le terrain d’atterissage.
Elle avait entendu pas mal de bruits bizarres depuis qu’ils avaient débarqué avec l’équipe. Ruis n’avait pas lâché sa bouteille depuis le départ et décuvait à présent dans la cabine de pilotage. Moriaty fumait un de ces gros pétards dont il avait le secret. Sheamus avait ses petites pillules. Tout allait bien dans le meilleur des mondes.
Mais Eva avait reçu ce matin les données en provenance des capteurs qu’ils avaient installés un peu partout dans les déserts du secteur X0002. Et ça n’était pas bon. Pas bon du tout. »



« Sarah sortit. 36 jours d' enfermement. Ce fut éprouvant. La seule lumière de l'écran aux caractères décimaux pendant plusieurs jours, puis le programme achevé, elle se concentra sur elle-même. Du fond de sa méditation les créatures diverses apparaissaient et suivant le même protocole expérimental elle les combattit une à une. Combattre n' était pas le mot d'ailleurs. Elle avait simplement créé. Ce qu'il fallait.
Un appât parfois, un jouet pour d' autres, une proie enfin, ou un ciel étoilé. Elle savait maintenant ce qui trainait au fond de ses peurs. Elle avait reprogrammé la peur. Hacké le système de l'inconscient et amélioré. Elle ressortait d'elle même avec un regard neuf sur les choses, en particulier ce ciel. Les machines, qu' elle connaissait intimement, leur matière même. La lumière du néon triangulaire, les petites particules et insectes. Comme des joyaux liquides dans l'atmosphère, coulant avec la lumière. Les autres hommes, les montagnes d' acier et de roche en apesanteur artificielle, le soleil, en bas sur l'horizon. Elle avait bien choisi son heure pour achever sa propre terraformation. »



« Mes doigts pianotent sur la tablette de contrôle tandis que je m'attache aux préparatifs de lancement du vaisseau, sur mon front perle une sueur chaude et lourde, tout mon corps en est empreint d'ailleurs. Je la sens qui suinte sur mes flancs, colle mes vêtements ; elle ne me rafraichit pas, elle ne sait que me mettre dans l'inconfort. Je tape du pied nerveusement, agacé et fatigué, le lancement doit se faire d'ici deux heures et à peine la moitié du fret a été chargé.

Je ferme les yeux pour chasser les gouttes qui s'immiscent entre mes paupières, pour quitter ma torpeur aussi. Quand je les ouvre, je vois ce petit bout de femme qui s'approche du site d'appareillage, elle n'a rien à faire là. Non pas qu'on veuille pas d'elle, juste qu'elle colle pas avec le décor, j'aperçois sa petite jupe sans plis, ses talons, ses cheveux qui descendent en cascade sur ses épaules. On jurerait voir un sourire sur ses lèvres.

D'où elle sort cette beauté ? »



« Les yeux fermés, immobile, le monde lui était inconnu. Elle s'avance. Elle est prête, décidée, elle veut fuir l'évidence, découvrir les nuances. Où ce vol l'emmènera ? Loin, sûrement. Est-ce la fin de son ignorance, le début d'une vie ? Elle l'espère. »



« Wendy s'était pouponnée pour l'occasion. En juin 2025, elle était entrée en contact avec Peter Crokette. Mais, elle avait attendu près de deux années complètes avant de pouvoir prétendre à le rencontrer. Cet interview serait une première dans l'histoire de l'aventure spatiale. Le rendez-vous était prévu depuis plus de trois semaines et elle avait subi de nombreux interrogatoires cherchant à la prendre en faute. Son corps avait été examiné sous toutes ses facettes et bien plus. Mais elle avait passé chaque épreuve avec la patience du félin en chasse. »
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D.A.

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MessageSujet: Re: Les Mosaïques.   Les Mosaïques. - Page 3 Icon_minitimeSam 28 Mar - 0:29

Les Mosaïques. - Page 3 Buckle10



Invités : Cassiopée, Cho, Choupinou, La Louve des Cerises, gaba, lyconides, Mic, Redofre.



La coculture c'est bien, c'est écolo.
Moi je cultive des palmiers et des touristes, on en demande beaucoup des touristes.
Mais attention, je fais dans le touriste de qualité moi m'sieur. C'est pas du jap'photo pour les bus à double étage, ça ! C'est de la qualité clubmed que je fais !

Et les palmiers ça va bien avec les touristes, je fais des offres groupées des deux, ça arrange les professionnels du secteur.




Tu vois Jeanine, j'ai beau retourner la question dans tous les sens, cet endroit pue.
Vas-tu donc arrêter de t'agiter le bocal pour rien ? Qu'est-ce qu'il y a donc qui t'irrite comme ça ?
La chaleur était suffocante et la discussion à venir s'avérait fatigante. Albert jeta un dernier regard à la brochure qui les avait incité à traverser le pays pour s'installer ici, le temps d'une semaine de vacances. Certes, l'endroit était plaisant, les stands de bananes frites embaumaient l'atmosphère d'un parfum entêtant. Malgré tout, il n'était pas satisfait et l'idée de noircir l'humeur de sa femme le chagrinait. Mais il fallait se rendre à l'évidence : ces arbres étaient hauts, mais l'ombre nulle.




- Maman, maman !
- Quoi ? Qu'est ce que tu me veux encore sale môme ? Des fois je regrette vraiment d'avoir accouché d'un tel désespoir intellectuel ....
- Maman ! Pourquoi ils ont planté des zizis tout du long de la route ?
- Pardon ? Mais qu'est ce que tu raconteq abruti de dégénéré ?
- Bah oui regarde le gros bidule à côté du bain-galot !
- C'est pas une bite c'est un arbre ducon ! Faut vraiment que je t'aie cogné à ta naissance pour que tu sois aussi con, c'est pas dieu possible ça ....
- Mais heu, le monsieur là-bas il m'avait dit qu'il y en avait plein des zizis ici.
- Allez arrête les conneries et rentre dans ta chambre, j'ai un client qui arrive j'espère que cette fois ci t'appellera pas les flics parce que maman crie...




« Yeeaaaa... elle ronrônne bien la jolie châtoune... » La main caressa la portière, presque lubriquement. Rico enfonça l'accélérateur et fit gémir le moteur avec un délice presque sadique, ne relevant pas le pied avant un long moment. La voiture, en effet, roulait bien. Cinq minutes plus tard, il arriva chez Octave sans plomb. « Yo, 'ctavio. Regarde elle est plutôt bonasse non ? Petits jantes toutes chromées, encore serrées » Il accompagna ses mots d' un coup de pied dans le pneu. « Et le volant mec, tu tiens ça, tu t' nvoles, c'est comme un nuage... vas-y, viens goûter ces sièges. »




Le paysage défilait devant mes yeux, avec tous ces palmiers, j'avais perdu le compte. Je détournai les yeux vers mon ami qui au volant de sa vielle bagnole me conduisait chez mes parents. Perdu sur une route, il m'avait vu et reconnu, après tant d'années, il se rappelait de moi. On s'était connus au lycée avant que je parte, au moment de partir, il m'avait déclaré sa flamme...




Well well well, ça commence à faire un petit moment que je gambade, je ne sais toujours pas où je vais... Enfin je profite, c'est pas tous les jours qu'on a ce temps là. Ca me permet de voir du monde, c'est mieux qu'en pleine forêt ! Et des bagnoles, haha un peu vieillotes quand même, c'est marrant je pensais pas que c'était à travers le temps aussi ? Ou alors je suis peut-être tombé dans un coin vraiment paumé ? Bah aucune idée, on verra bien. J'espère juste avoir le temps pour une glace avant de me retrouver à 500 kilomètres de là !




Voyager ... Oui, mais pour aller où ?
Voyager c'est bouger, découvrir et s'ouvrir à l'inconnu.
Une envie d'ailleurs, une envie de nouveautés, une envie de faire de nouvelles connaissances, une envie de connaitre, une envie d'envies...

Un voyage, un rêve, une envie, un besoin ... Un besoin de se découvrir, d'apprendre à se connaitre, à connaitre ses limites, et à ne pas se limiter.




Nous sommes arrivés le 11 décembre à 13 heures dans la palmeraie. Pablo avait déjà installé la caravane et Sabrina avait sorti le bidon d'huile pour la friture. L'odeur des calmars dorés parfumait chaque alcôve du camping del sol.
Tout allait pour le mieux, je m’apprêtais à déguster le savoureux et croustillant beignet quand la vent s'est levé. Ce fut violent et précipité. Les palmiers n'eurent pas le temps de prévenir par quelque bruissement léger. Non, les arbres se tordirent d'un coup et les toiles s'envolèrent toutes en même temps.
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D.A.

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MessageSujet: Re: Les Mosaïques.   Les Mosaïques. - Page 3 Icon_minitimeSam 28 Mar - 1:21

Les Mosaïques. - Page 3 Todd_h10


Invités : Cassiopée, Choupinou, La Louve des Cerises, gaba, lyconides, Mic, Redofre.



1/ Les dernières lueurs s'éteignirent. Celui que désormais, tout le monde appelait "papy" fixait sa dernière demeure pour la dernière fois. La faible lueur du jour semblait refléter la fin de sa vie. Après avoir tiré une dernière bouffée de sa longue pipe d'ébène, il la fracassa sur le sol. il était temps de casser sa pipe. Lentement, d'un pas traînant, il se dirigea vers la demeure qui l'avait accueilli durant toute sa longue existence. Il s'installa sur sa chaise, à sa place habituelle dans la salle à manger et tira vers lui une assiette pleine de fromages odorants. Alors qu'il commençait à casser la croûte, la lumière s'alluma dans la pièce. Sa petite fille le contempla horrifiée et s'écroula sur le plancher. En haussant les épaules, papy extirpa une larve de sa joue droite et la fit éclater entre ses deux dernières molaires. Rien de tel pour accompagner un bon fromage.


2/ Stephen se faisait bercer par le feulement des feuilles sur le toit. Le bois de la maison libérait un esprit sombre et âgé, probablement largement antérieur aux murs, aux arbres, à la terre même sur laquelle tout était planté. Paralysé pourtant, il ne pouvait qu'écouter ce que son âme lui racontait. Les frissons étaient le braille de ce qui deviendrait son inspiration, des années durant, tâchant de se séparer de ce poids terrifiant qui lui était confié.


3/ Heuuuuuuu... Ahem.. Hips... Merde, je suis où ? Oh une maison, c'est pas de refus... Pipi haaaaa. La porte ? Gnnéééééé. Bordel.. Bon. C'est une putain de maison en bois quoi fais chier, j'vais bien trouver un moyen pour rentrer. La latte là ?  Allez gniiiii... Non mais abruti, même si tu la pètes tu pourras pas rentrer. La vitre ? Bah oui pov' con ! Mais c'est une maison en bois quoi.. Où je la brûle ? Super et tu pionces où ? Ben à coté ! Bien bien, ben je t'en prie. Nan mais c'est bon, je vais péter la vitre. *Bing* AAaaah fuck, ça douille ! Y a pas une pierre ou une connerie du genre ? Oh pis merde je me cale la, fais chier, entre la gerbe et le poing en sang j'ai fait assez de dégâts comme ça pour ce soir...


4/ La maison des trois diables. Nous l'appelions ainsi pour les trois petites sculptures qui décoraient la porte d'entrée. Trois petits diablotins aux sourires vicieux qui se fichaient littéralement du visiteur.
Mais, la porte restait close. La maison était abandonnée depuis bien longtemps.
Enfin, abandonnée est un bien grand mot pour la qualifier car personne n'osait s'en approcher de trop près. Surtout les soirs de pleine lune comme ce soir.
C'est lorsque la lune s'arrondissait derrière les nuages pour déverser son reflet blafard que la maison se mettait à crier. C'est un hurlement continu comme celui d'un loup qui appelle la mort. Une clameur venue d'outre tombe.


5/ Toutes les nuits, j'aperçois cette maison, chaque soir, un rideau bouge malgré le fait qu'aucune présence vivante soit présente. Cette voix qui m'appelle à chaque passage de ma part, pour une fois, j'ai décidé de prendre mon courage à deux mains pour pénétrer dans cette forteresse obscure. A mon premier pas dans cette cabane, un frisson me parcourut de tout mon long. J'entre plus profondément, arrivant au salon, un son puis des pas puis un murmure à mon oreille accompagnée de son souffle, je me retourne et puis un choc dans mon cœur...


6/ Le plancher grince quand je marche dessus. Pas de lumière. J'ai essayé plusieurs fois l'interrupteur, mais la tempête a dû mettre un câble à terre.
Le sol est soudain poisseux sous mes pieds, je vois du rouge à la lueur d'un éclair.
Je crains le pire.
Je me dirige avec appréhension vers le réfrigérateur, marchant dans la flaque rouge qui s'étend.
J'ouvre la porte du frigo et ferme les yeux, je ne veux pas voir ça tout de suite.
Après quelques secondes je les rouvre.
Le pire est arrivé.
La glace à la fraise a fondu.


7/ Ah ben ça c'est ma maison, pas grande, pas trop petite, juste ce qu'il faut. Elle était à mon grand père vous savez ? Ah ce bon vieux, il savait bien vivre lui, elle en a vu passer cette bicoque. On peut dire que ça a toujours été festif, même tard la nuit, surtout tard la nuit en fait, les invités surprises faisaient souvent du bruit, cris de joie, cris de bonheur, la fête quoi. La dernière c'était d'ailleurs quand on lui a fait sa fête au vieux, faut dire une baraque pareille on allait pas attendre encore dix ans avant qu'il nous la file.
On a refait la peinture au passage, bon ça a un peu sali le sol mais bon un peu de ménage et ni vu ni connu. D'ailleurs demain je vais voir mon voisin de derrière, on a prévu une petite fête en son honneur, ah que je me plait ici !
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D.A.

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MessageSujet: Re: Les Mosaïques.   Les Mosaïques. - Page 3 Icon_minitimeSam 28 Mar - 1:52

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1/ Leena était perdue dans ses pensées... Elle marchait le long du chemin, sans trop savoir où aller.
Elle sortit de sa rêverie lorsqu'elle heurta un individu. C'était un homme, brun, grand, et assez costaud. Il lui demanda de faire attention où elle allait. Elle l'ignora et continua sa route, lorsqu'il l'interpella à nouveau. Elle pensait qu'il allait s'énerver, ou pire... Il n'en fit rien. Il avait vu qu'elle était perturbée et lui demanda si elle n'avait pas besoin d'aide. Il semblait inquiet.
Elle se mit à pleurer. Devant un parfait inconnu, il ne manquait plus que ça !
"Je... j'ai peur des girafes... Elles sont si grandes... "
L'homme ne put s'empêcher de rire aux éclats. Il rit si fort que tous les passants se retournèrent sur eux.
Leena le gifla et s'enfuit en courant.


2/ Avec Bruibrui et Popotin, Défonce avait organisé l'enlèvement. Tout avait bien été planifié à l'avance, éviter les alarmes, brûler le cadenas au phosphore, repeindre le camion à pizzas des frères piranhas et le redécorer en mode bus pour créatures domestiquées. Mais maintenant que les 4 primates étaient avec eux, à priori inconscients d'avoir été libérés de leur zoo, Défonce avait quelques doutes. L'action était radicale, et peut-être irresponsable. Le primate à lunettes trempait son appendice urinaire dans la bouteille d'eau de celle qui posait, et les deux autres n'allaient pas tarder à démonter le bus à force de s'intéresser aux écrous...


3/ - Wesh, t'as vu ma girafe ? swagg hein ! Tu peux pas test j'lai tellement pimp qu'elle a la ssecla de ouf.
- Wala qu'est ce que tu chalague la meuf, ta girafe on dirait une bite de vioque, téma plutôt mon éléphant raton laveur, lui au moins il pèse !
- Hiiiin trop paaas, moi au moins mon rino il sait conduire hé ouaiiis, non mais allo quoi.
- Bande de boloss ziva zavez pas compris que c'était des schlagues d'animaux en mousses, bouah ah les teubés de ouf, z'êtes grave, allez faisez des sourires pour la tof j'lenvoie sur insta viteuf.


4/ C'était la première fois que grosse pépète et moi allions chez les zominées. Mais on s'est bien amusé. Les zominées sont très rigolos avec les petites oreilles en formes de roue de byciclons et leur langue si pendue qu'on les entend vrombriller du soir au matin. Ils parlent tout le temps ! Ça saute ! Ça crie ! Ça met de l'ambiance. J'adore quand ils me grattent le cou, ça me fait des chamoizouilles partout. Le petit zominée Marinette a voulu monter sur mon dos. Elle s'est payée une glissade si longue qu'ils ont tous voulu en faire autant !


5/ J'ai cru à ce moment n'avoir jamais été plus heureuse de ma vie. C'est souvent ce qui se passe quand la pureté de l'instant nous accapare jusqu'à l'inconscience totale. Quand j'ai observé dehors le spectacle de verdure exotique, les fleurs vernissées qui frottaient contre la camionnette en faisant ces bruits lourds, j'ai été envahie d'un bonheur qui m'aurait arraché des larmes. Je riais comme une folle, assise à l'arrière avec mon bad boy. Rust semblait prendre beaucoup de plaisir à conduire à travers la jungle. Les animaux de plastique qu'on nous avait confié à l'agence nous encerclaient comme d'authentiques amis. Nous leur parlions et riions notre jeunesse comme les pires fauves du circuit.


6/ - C'est bon Gigi, les humains sont détendus ?
- T'inquiète Lélé, ils sont en confiance, ça va rentrer comme dans du beurre. Hey Rhirhi, tu peux garer le bus ici, on sera bien !
- C'est noté Gigi !
Les cris d'alarme des humains étaient énervants, mais Gigi savait gérer ce genre de situation. Habitués de ce genre de tourisme à l'étranger, Lélé et Rhirhi prirent bien soin de lubrifier leurs défenses et cornes respectives, pendant que Gigi leur présentait les humains, désormais dociles.

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