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 Double Vie [Histoire de Lehault]

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Léhault
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Léhault


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MessageSujet: Double Vie [Histoire de Lehault]   Double Vie [Histoire de Lehault] Icon_minitimeVen 9 Sep - 20:02

Le golem se réveilla, quand ces yeux s’ouvrir n’importe qui se trouvant en face de lui aurait pu voir qu’il ne s’agissait pas de Lehault, son regard n’était plus qu’une tempête furieuse et déchainée, un maelstrom de haine et de violence.
D’un mouvement vif il se leva, enfila un vêtement noir, ample, qui le dissimilait parfaitement, et sortit à pas feutré dans le couloir. Quand il arriva à la cour, un garde le salua, mais le golem ne lui adressa pas même un hochement de tête.

Quand il aperçut un page il dit :

- Petit, viens ici. Comme l’enfant approchait, tremblant, il continua. Demain tu iras voir le maître, tu l’avertiras que je ne serais pas là pendant plusieurs jours. Et n’oublie pas de lui adresser mes sincères salutations saigneuriale.

Sur ces mots il s’en fut, passant le poste de garde, et sans se retourner quitta promptement la citadelle.

Quand il fut assez loin pour que personne ne le voient plus, l’image du golem mal dégrossit disparu, à sa place, un homme de taille normal. Syhis sourit, Lehault ne savait pas ce qu’il abritait en lui, ça non, ils étaient loin de se douter de cela les fidèles du sang. Sous l’apparence de l’homme il continua sa marche.

Il lui fallut plusieurs jours pour arriver à Galvorn et quand il y fut, son premier réflexe consista à pénétrer dans une auberge. Il n’avait pas besoin de se restaurer, mais il avait entendu dire que Carocale le barde y jouait ce soir-là. Syhis attendit patiemment que l’homme ai fini son spectacle pour l’aborder.

- Que de beaux mots dans la bouche d’un homme si laid.

En entendant la voix sourde et caverneuse de l’ancien golem le barde se retourna.

- Que de mots éclairés venant d’un sombre idiot. Dit-il en souriant. Et tendant la main à Syhis il continua. Mon vieille ami, ta conversation me manquait terriblement depuis ces dix dernières années, à croire que le Vif-Sang en avait oublié mon allégeance.

- Non pas noble godelureaux, je prenais tout simplement la mesure d’un nouveau corps, et tu sais au combien il est dur de se défaire de ses précédentes apparences.

- Je connais un ou deux métamorphes qui ne seraient point de ton avis, Syhis. Mais dit moi donc, qu’elle urgente tache à conduits tes pas si près de moi.

- Trop prêt à ton gout ? J’ai une mission pour le plus habile de mes esclaves.

- Esclaves ? Non points ô grand sire. Répondit Carocale d’un ton suave.Serviteur, ou employé, mais jamais esclave, tu attendras s’il te plait que je sois enterré pour me dire alors que je suis esclave d’une pierre.

- Comme bon te semble barde défroqué, le nom que tu te donnes m’importe peu.

Mais l’air faussement hautain de Syhis ne trompa pas Carocale, celui-ci connaissait trop bien le Noir’sang pour ne pas savoir que Syhis le considérait plus comme un ami que comme un serviteur. Mais depuis toujours ils s’étaient tous deux amusé à rentrer dans ce jeu de mièvreries et de mots au gout de miel empoisonné.

- Ainsi donc, cher Syhis, tu as une mission pour moi. Soit ; je t’écoute.

Après avoir mis son amis au courant de ses vœux, le Vif-Sang sorti de la ville de Galvorn, trop festive à son gout, et se dirigea vers les montagnes. Vers la citadelle du sang. Ou Sanz l’attendait sans aucun doute, avec un sermon virulent.
Heureusement Syhis serait alors bien profond dans l’âme de Lehault, et le pauvre, qui ne comprendrait rien à sa propre disparition encourrait seul le châtiment de son maître.
Ah, qu’il est bon de n’être qu’une pierre se dit Syhis, avant de reprendre l’apparence du Golem.



Dernière édition par Léhault le Lun 13 Fév - 14:08, édité 2 fois
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Léhault
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MessageSujet: Re: Double Vie [Histoire de Lehault]   Double Vie [Histoire de Lehault] Icon_minitimeJeu 15 Sep - 1:56

°)

La chevelure blonde de Carocale lui tombait sur les épaules, il était à cheval depuis déjà plusieurs heures dans les verts pâturages entourant Galvorn. La rencontre avec son ancien maître lui avait fait l’effet d’un coup de poing, voilà maintenant quatre ans que le Noir’sang n’était pas venu le voir, après la chute de Rasear, l’ancien porteur de celui-ci. Quelle étrange sensation que de repartir en mission pour lui. Ils avaient, au fils du temps développer une profonde amitié l’un pour l’autre, il le savait, et pourtant, il savait que si il échoué à sa mission Syhis n’hésiterais pas même une seconde à lui faire arracher la peau à grand coup de coupe choux pour faire de lui son prochain hôte. Qu’il devait être désagréable d’être la possession d’une telle entité, être incapable de contrôler son propre corps, ses propres pensées, et devoir obéir même quand on ne le désire pas. La pensée fit frissonner Carocale. Comme la nuit commençait à tomber il quitta la grande route de Sul-nar pour se glisser dans la forêt qui devenait de plus en plus clairsemé au fur et à mesure qu’il pénétrait dans le désert. Il établit là son bivouac et alors qu’il faisait rôtir un lapin qu’il avait chassé dans la journée, bu une lampée de vin Vagrian, une des dernières bouteilles ramené du nord. Ainsi s’achevait son ancienne vie, dans la solitude, avec comme seul compagnon, ce liquide brulant, qui réchauffait le cœur et embrumait l’esprit. Mais il ne regretterait pas la fin de sa vie de troubadour, même si, être invité dans toute les villas, manger chez les plus riches en échange d’une ou deux chansons, et courir la gueuse dans les arrières boutiques des tavernes ne l’avait pas dérangé, il savait maintenant qu’il fallait passer à autre chose. Un dessin autrement plus grand l’attendait que celui de vivre au jour le jour. L’heure du Vif-Sang approchait. Quand son lapin fut cuit, il en mangea une bonne partie, et garda le reste, sous un tissu, pour le matin. Emmitouflé dans son manteau il s’assoupie ainsi, devant les braises rougeâtre de son feu. Ce ne fut que tard dans la nuit qu’il fut réveillé par le bruit de mastication d’un animal tout près de lui. Quand il ouvrit les yeux, il fut surpris de voir un renard manger le reste de son lapin. Un rire lui échappa, et le renard fit un pas en arrière. Carocale savait pertinemment qu’il n’avait rien à craindre de celui-ci, que ces animaux n’attaquaient pas les hommes sans raisons. Ainsi se rendormit il, laissant la bête à son festin. Oui, définitivement la vie au grand air lui avait manqué se dit-il en sombrant à nouveau dans le sommeil. Au matin, le renard se trouvait pelotonné contre lui, avec dans la gueule, les restes de son petit déjeuner. Carocale l’effraya sans doute quand il se leva, car d’un bon agile le renard disparu dans une fougère, dans un dernier éclat roux, marbré de blanc. Ainsi le troubadour se retrouva-t-il de nouveau seul, mais l’heure n’était pas à la boisson, il s’abstint donc d’une nouvelle gorgée du fameux breuvage, et sella son cheval. Il décida de ne pas suivre la grande route mais de couper par les contreforts de la montagne qui séparait Galvorn de Sul-nar. Après quelque heure, il entendit au loin des cris rauque et gras, d’hommes souls qui piaffait dans un bosquet, et, çà et là, les lamentations d’une femme. Triste journée pour cette dame pensa pour lui-même le conteur, avant de continuer sa route. Que pouvait-il faire pour elle si ce n’est mourir, hors, Syhis lui en voudrait beaucoup si il en venait à mourir sans avoir réussi sa mission en premier. Quelque minutes plus tard il aperçut les restes calciné d’un village de colon, sans doute l’habitation de la pauvre femme se dit-il, mais il nota tout de même l’endroit dans sa mémoire, pour un jour, peut-être, revenir venger cette mort inutiles.

Il lui fallut encore deux jours pour arriver en vue de la perle des sables, Sul-nar la Magnifique comme on la nommée. Il est vrai que de loin celle-ci était une véritable merveille. Carocale pénétra dans le souk des bivouacs ombragés, connaissant le chemin qu’il devait maintenant emprunter, il pénétra plus en avant dans le dédale de tente, d’enclos et d’échoppes. Il finit par trouver celle qu’il cherchait, et pénétra dans une caserne de mercenaire répondant aux doux noms de « Tranche et Cogne ». Il y fut accueilli par deux gros bras, au visage couturé de cicatrice qui le dévisagèrent d’un air goguenard, comme si ils n’avaient jamais vue un homme ne portant ni arme ni armure. Dans la cours de derrière l’on entendait une voix tonitruante beugler des ordres de combats, des menaces et des obscénités qui aurait fait rougir la plus dévergondé des putains de Galvorn. Regardant les hommes qui lui barraient la route Carocale sortit une bourse pleine d’or, et la fit tinter. Au doux son qu’elle produisit les deux hommes s’écartaient pour laisser le troubadour pénétrer dans la cour. Devant lui, une cinquantaine d’homme en arme, ou à mains nues s’affrontaient, sous les yeux observateur de leur maître. Qui, en apercevant le conteur, ordonna que l’on cesse les exercices, pour ne pas, ainsi, lui révéler les techniques secrètes des guerriers Drauner.

- Qu’est-ce tu veux demi-portion ! Te préviens crain’dieu j’n’accepte pas les avortons comme toi dans mon armé. Alors cass’toi avant que je te mette dehors.


- Je viens requérir vos services, ser chevalier.

- Pas de Ser ici crain’dieu, ni pus d’chevalier. Mes services sont privés, et pas pour toi le ptiot.

Sortant de sa bourse la pièce noir marqué du sceau du Noir’sang Carocale repris :

- Pas même pour lui, mon seigneur ?

Voyant la pièce, l’homme se plia en deux. Tombant tête contre le sable il fut aussitôt imité par ses soldats, et dans une voix bien plus douce s’excusa.

- J’savais point au maître que vous étiez de retour. Pardonnez je vous prie, je vous avais point reconnu mon ser.

- Vas Mankor, ne reconnaît tu pas Carocale, ton compagnon d’infortune, je ne suis pas Syhis voyons, bien que l’idée m’enchanterais, je ne suis que son messager. Il est bien que tu m’ai tenu ton discours, j’aurais sinon du te faire tuer, par tes propres hommes. Oh, debout tous, je ne mérite pas vos prières, je ne suis pas celui à qui elles sont destinées. Ne m’obligez pas à vous relever un par un, cela me mettrais en colère et je devrais alors vous tuer tous, les uns après les autres.

Ses derniers mots déclenchèrent l’hilarité général, Mankor Vashia se releva, et reconnaissant enfin son ancien ami, Carocale, le pris dans ses bras.

- Enfant de putain, j’ai un la peur la plus belle de ma vie. Jamais j’aurais cru me relever après avoir parlé comme ça au Vif-Sang. Crain’dieu, Orrin deux verres de Vagrian pour me remettre de ces émotions. Et un pu pour mon ami. Quatre ans sans te voir, tu as changé Car’. Maigri. Pas bien ça pour te battre.

- Tu sais aussi bien que moi que je ne me bas jamais Mankor. Cesse donc, nous devons parler toi et moi.

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