Den.

C'est comme si personne ne veut plus de moi. je suis experte dans l'art de me faire rejeter. J'observe mes animaux. Les chatons dorment sur leur plaid bleu, leur mère les surveille. je m'étire en baillant. Il manque quelque chose au tableau... Mais quoi?

Ça fait un bout de temps que la chatte de ma sœur n'as pas été jouer, ou ne s'est pas précipitée sur un bout de papier pour le martyriser. Il lui manque quelque chose? Je ne sais pas, je ne sais plus...

On dirait que le temps s'est arrêté. Je ne croyais pas pouvoir prétendre pouvoir rester immobile longtemps. C'est drôle. Voilà mille ans que je regarde ce mur. J'ai l'impression d'avoir vécu tout ma vie ici. je n'en ai aps l'impression: c'est le cas. Rien à faire. Ou plutôt si: souffrir. Attendre. S'ennuyer.

Pour combler le temps, j'écris, je dessine. Je mange, je vis. Après, je m'endormirais. Je serais libre de vivre vraiment: de m'immobiliser pour toujours. J'imagine déjà, le bois d'un cercueil ou je dormirait en jouissant d'un silence profond sous la terre humide. J'accepterais seulement des vers. J'offrirais ma chair à leur larves, et enfin, je partirais. Je laisserais derrière moi le bois de mon cercueil, un squelette peut-être.

En attendant, il manque quelque chose dans ma maison. Les chiennes sont là. Ma mère, ma sœur aussi. Les cinq chatons. Leur mère. La chatte de ma sœur. La poussière. les livres. L'odeur.

Il me manque de long poils roux, des yeux verts. il me manque Den. Il me manque l'affection qu'apparemment, lui seul pouvait m'offrir. Il me manque les regards tendres et emplis d'affections qu'il me lançait. J'aimerais tellement qu'il revienne...

Ton texte est excellent Egorann.
Je ne dis pas qu'il ne pourrait pas être amélioré mais je l'ai lu sans pause. Seuls les soupirs m'ont arrêtée.
C'est un texte bourré d'émotions où Den n'apparaît qu'à la fin, là où l'absence le fait remarquer.
C'est un texte bien mené qui monte en puissance.
Je te félicite, tu m'as émue.

Je laisse aux autres le soin de corriger les fautes à moins que tu veuilles que je le fasse et je le ferai. Mais pas ici. Ici, je veux seulement apprécier.

Pas mieux que Cassi excellent texte. Vraiment empreint d'une grande émotion,
émouvant de voir qu'il n'y a pas d'age pour connaitre ces tristes émotions.

Continus comme sa !

Je laisse aux autres le soin de corriger les fautes moi aussi. ( j'en suis incapable )

Allez, c'ets bon, je vais me taper le mauvais rôle :-/

Egorann a écrit:

C'est comme si personne ne voulait plus de moi. Je suis experte dans l'art de me faire rejeter. J'observe mes animaux. Les chatons dorment sur leur plaid bleu, leur mère les surveille. je m'étire en baillant. Il manque quelque chose au tableau... Mais quoi_?

Ça fait un bout de temps que la chatte de ma sœur n'a pas été jouer, ou ne s'est pas précipitée sur un bout de papier pour le martyriser. Il lui manque quelque chose_? Je ne sais pas, je ne sais plus...

On dirait que le temps s'est arrêté. Je ne croyais pas pouvoir prétendre pouvoir rester [waow ! 4 infinitif d'afilée chapeau !!] immobile longtemps. C'est drôle. Voilà mille ans que je regarde ce mur. J'ai l'impression d'avoir vécu tout ma vie ici. Je n'en ai pas l'impression_: c'est le cas. Rien à faire. Ou plutôt si_: souffrir. Attendre. S'ennuyer.

Pour combler le temps, j'écris, je dessine. Je mange, je vis. Après, je m'endormirai. Je serrai libre de vivre vraiment: de m'immobiliser pour toujours. J'imagine déjà, le bois d'un cercueil ou je dormirai en jouissant d'un silence profond sous la terre humide. J'accepterais seulement des vers[oui alors là, il faudrait préciser ton intention, parce qu'il peut y avoir plusieurs tournures : je n'accepterai seulement que les vers / je ne serai accepter seulement que par les vers]. J'offrirai ma chair à leur larves, et enfin, je partirrai. Je laisserai derrière moi le bois de mon cercueil, un squelette peut-être. [pour toute cette partie l'ortographe "raiS" me semble également acceptable, puisque la proposition "j'imagine" pourrait laisser entendre l'utilisation subjonctif / or ici tu as écrit "j'imagine déjà"... le "déjà" par contre sonne plus comme une anticipation, d'où le futur... mais je suis pas un expert en grammaire]

En attendant, il manque quelque chose dans ma maison [la consonance en "manque/ma/maison -> mamama est peut être à éviter par une autre tournure]. Les chiennes sont là. Ma mère, ma sœur aussi. Les cinq chatons. Leur mère. La chatte de ma sœur. La poussière. les livres. L'odeur.

Il me manque de long poils roux, des yeux verts. il me manque Den. Il me manque l'affection qu'apparemment, lui seul pouvait m'offrir. Il me manque les regards tendres et emplis d'affectioN qu'il me lançait. J'aimerais tellement qu'il revienne...

De façon général, c'ets plutôt la ponctuation et la syntaxe générale qui seraient à améliorer. Les phrases, globalement bien construites (en tout cas "correctement" construites), pourraient être imbriquées les unes aux autres, ou remodeler pour donner au texte un rendu plus harmonieux. La succession de phrases courtes et très courtes (dont l'énumération de l'avant dernier paragraphe), donne plus l'impression d'impatience que de résignation. En fait ça manque de langueur dans la forme, pour appuyer le discours.


Le vocabulaire simple est bien employé par contre, puisqu'il n'y a rien de plus efficace que des mots d'enfants pour décrire des émotions vives. La simplicité du discours sert intelligemment le but du texte.