Dresde's juice

Tremblée, l'écriture se pose pourtant. Poussée par l'inconscience de sa démarche, elle trotte et sautille sur ma page, intimant à mon intimité de poser là le fardeau de ma cécité. Puisqu'il y a nécessité. Au fil des lignes, j'emmagasine foule de sentiments, soulevant la chape de poussière accumulée sur mon cœur enchâssé. En chasse et pourtant véhémente, ma plume perfore la peau de bois de ma conscience filigrane. Lourdement verrouillée, ma capacité à m'attendrir se perd dans les méandres de mon indifférence. Car c'est un différent pesant qui m'atterre, ma terre à terre position n'est due ni à l'amour, ni à la mort. Mais à une terrifiante déception, une perception unique et universelle de la vie qui me fut donnée face à mon gré qui s'est depuis, désagrégé.

Agréable, taquine et jalouse. Après tout ce temps à l'avoir près de moi, je me rends compte maintenant à quel point elle m'est importante. Un peu comme un assoiffé qui découvre dans sa poche une gourde pleine, un peu comme une étudiante qui découvre les cours particuliers. Il y a dans l'air quelque chose qui frétille, agitant mes paupières pour m'ouvrir les yeux. Yeux fermés blessés par une bougie à qui l'on demande de s'ouvrir pour accueillir le grand jour.

Sourire, rougeur, flot indomptable de ses paroles qui cascade sur mes silences équivoques. Tout est à moi, et à moi seul. Peu partageur, je ramasse et j'entasse. Mettant de côté ces phrases insensées pour mes nuits agitées de solitude pesée. Vain et vaine, veine et vin, sein et sienne. Non pas sienne, mais mienne. Et pas sain pour deux sous, seulement saint à damner. Ah, Dame. Et...

On pourra être ensemble, même si l'on ne se ressemble. Attirés mais étirés, amour acrobate qui s'élance sous le chapiteau vide. Cette nuit c'est la fougue qui travaille tard, n'épargnant ni ne soulageant les âmes en peine. Préférant à la paix de la solitude, le tumulte de la béatitude, pour nous plonger cœurs et âmes dans le magma purpurin de l'amour incertain. Tout doit continuer sur la voie qui s'était arrêtée, parcourant de pointillés le chemin parcouru. Mais ô combien brillants sont les sentiers que l'on empreinte lorsque de cette lueur nous sommes empreints.

She's mine. Quand bien même your mind were wounded. Personne to disculp, just s'élever et trembler without fear ni jalousie. She's mienne, pour every day et toutes les nuits. Indubitablement scellée to my lucky taste. No one pour nous juger, opéra of beauty sans cesse renouvelé. Louise mine. For a long time, si la glace se brise.