-Extrait- Besoin de votre aide

Note: J'ai posté cet extrait d'une de mes nouvelles car...j'aurais besoin de vos avis. Je suis en train de rédiger ce petit bout de chou que je couve depuis déjà quelques mois et j'aimerais beaucoup savoir ce que vous pensez de ces quelques lignes. En effet, mon avis étant pour la première fois mitigé, je pense que des avis extérieurs et à peu près objectifs pourraient m'aider. Merci donc de me dire, sans contre façon, ce que vous pensez de ces quelques lignes.

A savoir: L'homme en question vient de se faire étrangler; enfin, si l'on peut dire...

Bonne lecture!











Je ne suis pas mort ? Non, évidemment. Alors j’ouvre les yeux. Un bleu immense et sans brèche berce mes pupilles. Qu’est-ce que le ciel fait dans mon plafond ? Je sens la brise couler sur mon torse et la terre se fondre sur mon dos. Je sens, je vois. Comme d’habitude. Je porte une main à mon cou qui ne me brûle pas. J’aurais dû sentir cette rougeur chaude des corps étranglés, ces pelures de peau arrachées par les ongles de mes meurtriers, la silhouette éparpillée de ma pomme d’Adam brisée. Non. Je sens un cou tiède, doux, intact. Tout mon corps est plein de vie, agité par la percussion régulière de mon cœur qui fait gicler mon sang dans mes artères. Je me lève.

Jamais plus je ne m’allongerai. Ce que je peux voir maintenant me manquerait trop. Des couleurs et des spectacles coulent dans mes yeux et je ne fais rien pour arrêter cette inondation qui submerge toutes mes pensées. En tournant les yeux, en cherchant autre part de quoi alimenter cette source nouvelle, je fais exploser des salles de mon cerveau, fracasser des vannes qui laissent toujours plus de place pour cette drogue nouvelle. Je ne pense à rien, je ne fais plus que regarder ; c’est si bon d’être spectateur.

Il y a devant moi ? Notre recherche et raison d’être. Perfection.

Euuuh... Personnellement, je trouve ça très chouette, mais j'aurais bien aimé avoir le début et la suite =D

En gros, j'ai rien compris (ou presque), mais niveau écriture, y'a du niveau...

Citation :

Seule cette phrase me chagrine :
En tournant les yeux, en cherchant autre part de quoi alimenter cette source nouvelle, je fais exploser des salles de mon cerveau, fracasser des vannes qui laissent toujours plus de place pour cette drogue nouvelle.

Peut être la répétition de nouvelle. Ou sinon, l'expression d'incrédulité qui parcourt mon visage quand je lis Cette source nouvelle... J'arrive pas à trouver le référant, je m'empâte...
Dommage que tu ne développe pas plus le coté 'je sais que je suis pas mort et c'est comme ça' (première phrase) parce que je pense que y'a moyen d'en faire quelque chose. Du genre, okay, c'est évident, mais bon, quand même... Le fait qu'il s'émerveille , passe, je trouve, beaucoup moins bien que si tu nous précisait tou ça. Mais après, hein, c'est ton texte, tu as peut-être tes raison !

Désolée que ce soit pas plus long ou plus construit, mais je suis allée au plus urgent (waouw, la vieille excuuuuuse !)

Comme je t'ai répondu en MP, une manière originale de UP ton post, je trouve que tu t'attardes trop sur le ciel bleu et compagnie est pas assé sur le mal de gorge.

En même temps c'est surement moi, car j'ai envie de lire la suite et je trouve qu'il manque d'information dans cet extrait ... curiosité quand tu nous tiens ^^

Je te l'ai pas dit en MP, mais je trouve ça chouettement écris :heart:

oO

C'est assez spécial à la lecture je dois le reconnaitre

Je reprocherais surtout une impression de saccade dans une phrase, celle-ci reste un peu coincée, pas fluide ^^

Citation :

e fais exploser des salles de mon cerveau, fracasser des vannes qui laissent toujours plus de place pour cette drogue nouvelle.

Autrement le sentiment dégagé est étrange, mais bizarrement j'aime =)
La suite la suite

J'ai... un sentiment étrange en lisant cet extrait.

Côté écriture, rien à redire, tu es égal à toi même.

C'est le premier paragraphe qui me laisse cet étrange sentiment. Je ne sais pas d'ou ca vient et c'est frustrant je dois dire (Je suppose le manque d'informations)

Le second paragraphe, par contre me plait beaucoup, bien que les deux dernières phrases, la encore sont... étranges xD

Bon... Je t'ai promis de te dire ce que j'en pensais... Sauf que je croyais que ca serait plus simple que ça...

Que dire... Que dire ?

Ca
fait 5 fois que je le lis, avec différents tons, avec différents
rythmes, a voix haute ou dans ma tête... J'arrive pas a dire ce que
j'en pense... Essayons une 6eme fois...

Oui vraiment, que dire ?

Citation:

Qu’est-ce que le ciel fait dans mon plafond ?

Tous
comptes fait, cette phrase me gène. Tout le reste est ampli d'images,
de poésie. Et cette interogation, balancée comme ça, crument, me gène.
Cette question si... terre-à-terre... Oui, ça doit être ca qui me gène.
En plus des sonorités bien sûr...
Deja, "Qu'est ce que", c'est moche. Ensuite "fait", c'est laid. Pour finir "plafond", c'est plat.

Citation:

Je porte une main à mon cou qui ne me brûle pas.

Le
rythme de cette phrase m'a parut étrange à la première lecture... Je
crois que c'est parce que personnellement, j'y aurais inséré une
virgule pour ponctuer tout ça. Comme une phrase pas assez longue pour
être intacte, pas assez courte pour se passer de ponctuation.
Bizarrement, j'ai essayé de rajouter "étrangement" entre "qui" et "ne
me" et la j'aime bien lire cette phrase d'une traite, comme tu le
propose.

(et bizarrement mon correcteur d'orthographe m'indique
qu'on écrit bruler et non brûler... il me semblait pourtant comme toi
que ca s'écrivait avec un circonflexe.... :/ )

Citation:

je fais exploser des salles de mon cerveau, fracasser des vannes qui laissent toujours plus de place pour cette drogue nouvelle.

l'accumulation
de "de" et "des" j'avoue que ca me gênera toujours... J'aurais bien mis
"les" mais le change en est imperceptiblement changé...
D'un autre côté... "je fais fracasser", c'est francais ?

Sinon,
pour le fond... Est-on vivant, lorsqu'on est mort ? Car j'ai bien
l'impression que ton personnage en est convaincu, sans être convaincu
qu'il est mort en tous cas. A moins que je me trompe, et c'est fort
possible.


Je ne sais pas trop ce que tu voulais que je
dise. Voilà les seuls défauts que j'ai trouvé, et je ne crois pas que
tu ais eu un quelconque besoin de souhaiter bonne lecture pour qu'elle
le fut en effet.



Cordialement,
Chikoun.

Un grand grand grand grand merci à vous tous!

Je prends évidemment en compte tout ce que vous avez dit et je vais essayer de remanier ce passage.


Pardon, mais en tant qu'écrivaillon, je suis parfois pris à la gorge par des doutes qui sont, franchement, insupportables. Je me gratte, j'ai de la fièvre, je pète au lit, bref, c'est ignoble.


Effectivement, il manque beaucoup d'informations pour franchement comprendre le texte. Je devrais achever le texte cet été et je le publierai sans doute par bribes sur le fofo'.

Encore une fois, merci

Merci pour tes conseils TrOn. Je vais aussi en prendre compte dans l'établissement de mon récit.

"Dieu ?"

! Tu es très très proche de ce qu'il peut voir devant lui. Bien vu.

Je te rassure, cette nouvelle part effectivement totalement en live. Pour te donner une idée, ce personnage ainsi que les deux personnes qui viennent de l'étrangler sont tous des figures Bibliques majeures.

Ma nouvelle achevée, j'en publierai des morceaux (dans l'ordre et en commençant par le début cette fois!).

Merci pour vos conseils.

Tr0n a écrit:

Mais de rien mon cher.

Bonne chance pour le travail.

Je prends! J'aurai peut-être plus besoin de courage mais la chance, c'est pas mal non plus.

Je suis en plein dedans d'ailleurs depuis 08h du mat'...argh. Je crois que je devrais faire une pause, j'ai déjà les yeux tous rouges.

Tr0n a écrit:

Le courage n'est qu'une question de volonté, la chance est aléatoire.

Donc mieux vaut souhaiter bonne chance que bon courage.

Quant au besognage je suis plus du genre à multiplier les phases de travail qu'en avoir une longue. Question de goût et de couleurs. Prête moi ta Olivia et je te montrerais l'efficacité de la méthode !

J'ai bien fait de rallumer un internet quelques instants pour voir ce qui se tramait sur TA. Tu m'as fait rire.
Je te la prête volontiers, laisse-moi seulement quelques heures cette après-midi pour la rendre mienne. Je me débrouille plutôt(euphémisme) bien de mon côté, j'ai mes méthodes, mais je n'ose même pas prétendre face au prédateur dôté de l'expérience des années et des conquêtes. Je reste donc ouvert à tous conseils

Ce qu'il y a de plus terrible avec Internet lorsque l'on publie des extraits, c'est qu'on est pris par l'envie de poster sa production au fur et à mesure pour avoir toujours plus d'avis. Malheureusement, comme j'ai l'intention de faire publier ce machin (oui, je pète plus haut que mon cul, mais j'ai besoin d'ambitions pour avancer), je ne peux pas non plus tout donner. J'attendrai donc d'avoir achevé l'intégralité.


Je suis relativement d'accord avec toi TrOn pour ce qui est de la méthode de travail: mieux vaut en avoir plusieurs plutôt courtes qu'une seule longue. Surtout qu'il est souvent assez difficile de trouver 2 heures pleines pour les consacrer à l'écriture. Malgré tout, écrire pendant une longue période permet de bien huiler mes neurones: mon écriture est alors plus rapide, plus fluide, les idées viennent plus vite. A vrai dire, j'alterne les deux.

AAAAAAAaaaah, je me demandais quand est-ce que tu te mettrais sérieusement au travail et finirait par te mettre à l'écriture d'une nouvelle. Excellente idée, tu as suffisament fait le tour des textes ultra-courts. Pis la nouvelle, c'est ce qu'il y a de mieux, c'est le plus beau, c'est le meilleur, comme dirait Bidochon Robert ( de son prénom).

Demander des avis demeure malgré tout très tentant...Savoir si oui ou non, à travers des sources relativement objectives(ce qui est rare), ce que tu as écris a un bon impact sur des lecteurs, c'est tout de même très très très très tentant. Tu fais bien, malgré tout, de ne pas publier ta nouvelle tant qu'elle n'est pas complète (et copyrightée, je sais c'est bête et puéril, mais cela demeure tout de même important). Si j'insiste sur ce copyright stuff, c'est que l'on m'a déjà piqué une nouvelle que j'avais écrite pour la présenter au même concours que moi. Heureusement, j'ai pu prouver que j'en étais l'auteur véritbale, mais sinon l'autre troufion m'aurait piquer ma place et un chèque de 500euros quand même, namého! Faut pas déconner...
D'ailleurs j'ai aussi arrêté les concours locaux ou Internet. Je préfère écrire ce que bon me semble et éventuellement le présenter ensuite à des concours nationaux où là, l'enjeu est plus qu'intéressant. Quoique, il m'arrive de m'inspirer de sujets de concours pour trouver des histoires pour mes nouvelles: c'est très riche, tu devrais farfouiller de temps à autre!

Maaaais, que tu sois fleur bleue n'empêche pas, à un moment ou un autre, tu la passes bien à la casserolle cette pauvre petite. Voilà un moment où la méthode est particuilèrement indispensable

Salut ^^

Après avoir lu ton extrait je me suis dis que j'aimais bien le cheminement du texte, la façon dont le personnage nous fait part de ses pensées, j'ai partagé son ravissement ^^
Tout du long je n'ai buté nulle part, tu as une façon agréable de décrire les choses, c'est précis sans être chirurgical. Dans le second paragraphe, j'aurai plutôt utilisé le verbe exploser à la place de fracasser concernant les vannes (et je ne sais pas quoi pour les salles ^^') mais c'est le seul endroit où j'ai tiqué (ta métaphore est à mon avis très bien menée).

Nouvelle version. J'avais oublié de la poster.

Bonne lecture!


















Je ne suis pas mort ? Non, évidemment. Alors j’ouvre les yeux. Un bleu immense et sans brèche berce mes pupilles. Qu’est-ce que le ciel fait dans mon plafond ? Ils m’ont emporté ? Sorti de mon fauteuil, de mon grenier, de mon exil ? Peut-être. Je sens la brise couler sur mon torse et la terre se fondre sur mon dos. Je sens, je vois. Comme d’habitude. Pourtant… Je porte une main à mon cou qui ne me brûle pas. J’aurais dû sentir cette rougeur chaude des corps étranglés, ces pelures de peau arrachées par les ongles de mes meurtriers, la forme aplatie de ma pomme d’Adam écrasée. Non. Je sens un cou tiède, doux, intact. Mon corps vit, il bouge, je l’entends souffler ce sang dans mes artères. Après tout, tant mieux si je vis ; j’aurais quand même bien aimé savoir. Je me lève.
Jamais plus je ne m’allongerai. Ce que je peux voir maintenant me manquerait trop. Des couleurs et des spectacles coulent dans mes yeux et je ne fais rien pour arrêter cette inondation qui submerge toutes mes pensées. La moindre inclinaison de ma pupille m’expose à des explosions de tons et de formes incroyables. J’avais cet instant, cet arrêt soudain de l’homme qui, pour un bref moment, n’est que le spectateur ébahit d’un chef-d’œuvre.

Il y a devant moi ? Notre recherche et raison d’être. Perfection. Dieu ? Non. Ou presque : sa création. Un minuscule val boisé peuplé de végétaux et d’animaux. Moi qui trouvai les déserts, les océans, les cascades et les falaises ridicules, je suis tétanisé devant le sublime d’un relief sans importance, sans conséquence. Des plantes, des animaux sont là, tranquilles, allongés, enracinés. Quelque chose pourtant m’alerte ; quelque chose a changé. Par rapport à avant. Il y a un chêne à côté de moi. Il n’a pas d’écorce et la sève coule le long de son tronc et de ses branches nues. Des fruits sont suspendus à ses feuilles. Des glands, sans doute. Je m’approche de la branche la plus basse et en décroche un. Il n’a pas de coquille. Je croque : c’est délicieux, très légèrement différent de ceux que j’avais déjà goûté, un peu moins amer. Tous les glands de ce chêne étrange sont nus, eux aussi, comme s’ils n’avaient rien à protéger. Il y a un fraisier à côté du l’arbre. Les fraises n’ont pas changées elles : leurs petites graines beiges sont toujours à l’extérieur de leur chair, offertes d’une manière charmante au premier venu. Un palmier se dresse à quelques pas. Etrange. La végétation ne semble pas avoir de règles ici. Les noix de coco n’ont plus de coquille, les bananes n’ont plus de peau, les pommes plus de pelures. Une sensation de sérénité se dégage de toutes ces plantes sans épines, de ces fruits sans coquille, de ces arbres sans écorce. N’ont-ils rien à craindre ?

Un bruit étouffé se fait entendre derrière moi. C’est un renard qui s’approche doucement du fraisier. Il m’aperçoit, debout, géant en exil. Il ne s’enfuit pas, il marque simplement un temps d’arrêt ; le temps de la surprise plutôt que celui de l’effroi. Je le regarde s’avancer pour dévorer une fraise en m’asseyant en face de lui, près de sa gueule. Il n’a pas de canines, il n’a que des molaires. Ses griffes sont très courtes, à peine de quoi lui permettre de grimper le long d’un arbre. N’a-t-il rien à craindre lui non plus ? Son corps ne ressent-il pas le besoin de se munir de griffes longues et aiguisées, de crocs nombreux et meurtriers ? Le renard mange et moi je m’interroge. Quel est ce val peuplé de carnivores fleurs bleues et de fruits follement sacrifiés ?

Oh, snif, c'est moins bien !

Trop descriptif, je trouve qu'on perd l'intensité qu'apportait le premier texte à la situation. T'apportes un nouveau 'thème' pas mal (à moins que ce soit la suite logique du texte), mais (surtout, je ne veux pas te blesser ou autre) assez platement. C'est bizarre, ça sent le déjà lu (ceci est loin d'être une insulte ^^), sans l'intérêt que procure un extrait normalement...

C'est une espèce de vision du paradis qui se défend, mais c'est assez cuicui et fleur bleue. Je dirais quand même pas ennuyeux, mais presque.
Dommage ! (avis perso =) )

Je prends note!

Parcontre, ça n'est pas le paradis, très loin de là. Ca va même très vite à l'horreur la plus totale.

Ah bah pour l'instant, on dirais bien ça ! Le renard va se transformer en loup garou, aplatir le fraisier comme une crèpe, bouffer le perso et tout les autres gentils zanimaux ? Nan, dit rien, vaudra mieux que je découvre tout en même temps ! Héhé.

En tout cas, tu as une bonne disposition à la ré-écriture, tu as de la chance. Il faut toujours être en constante évolution, bravo !

Soluno a écrit:

Ah bah pour l'instant, on dirais bien ça ! Le renard va se transformer en loup garou, aplatir le fraisier comme une crèpe, bouffer le perso et tout les autres gentils zanimaux ? Nan, dit rien, vaudra mieux que je découvre tout en même temps ! Héhé.

En tout cas, tu as une bonne disposition à la ré-écriture, tu as de la chance. Il faut toujours être en constante évolution, bravo !

Pourquoi pas

Malheureusement, j'ai choisi une autre voie. Un peu plus recherchée, j'espère...^