La boite de Pandore.

La boite de Pandore est un sexe féminin. La boite est un objet possédant un orifice et un volume, une profondeur, tel le vagin, comparaison corroborée par le fait que Pandore est une femme.

Soulevant son couvercle, la malheureuse libère les "maux" de l'humanité. Conflits, mensonges, vices, et ainsi de suite. C'est là, à travers un mythe, une tentative réussie des hommes d'abattre la femme, de la diaboliser en lui imputant les pires facettes de l'espèce humaine, à commencer par la faiblesse, telle celle d'Eve ne pouvant résister à la tentation de croquer le fruit défendu. Tellement primaire comme réaction, le mâle dans toute sa splendeur, incapable de voir que la femme est le but fallacieux et non pas la cause de la véritable guerre instinctive qui le déchire.

Car tous les vices se concentrent autour de la lutte que mènent les hommes pour sauvegarder leur potentiel reproductif - je ne parle non pas de la verge et des testicules, mais bien de la femme, sans laquelle ils ne peuvent. Sans laquelle, ils ne peuvent.

Des siècles, des millénaires que l'homme soumet la femme, non point seulement par crainte qu'elle le dépasse - la science a prouvé depuis longtemps que c'est impossible physiquement - mais aussi pour s'assurer qu'elle reste avec lui, qu'elle n'ose pas le quitter. Et tous les moyens sont bons, il table sur sa peur comme sur sa compassion. Au fil des temps, il a dessiné le concept du couple, de la fidélité, de la protection, pour le meilleur et pour le pire.

La liberté, c'est l'adultère, la lettre écarlate. L'amant est l'instrument, il est la revanche que prend la femme, des millénaires de soumission. Elle tient sans le savoir entre ses deux mains deux hommes qui la convoitent, et instaure une conjoncture où elle est seule maîtresse à bord, et où aucun de ses subordonnés n'a le pouvoir de prendre le pas sur son prétendu adversaire.

Car l'homme n'a pas encore compris que s'il trouve du plaisir sans culpabilité, à aimer plusieurs femmes, il pourrait admettre la situation inverse.

L'humanité se gargarise de savoir qu'elle est supérieure à l'animal, qu'elle est sapiens sapiens. Que l'homme soit cet être alors. Qu'il fasse l'effort de mettre ses instincts reproducteurs de côté et tolère le partage des sentiments.

Par la présente, je n'accuse pas l'homme d'hypersexualité, comme prétendent nombre de féministes dans l'erreur, qui croient que le désir est une exclusivité masculine, ne s'apercevant pas que ce faisant, ceux-ci enferment la femme dans l'asexualité. Non, je ne dis pas cela. J'accuse l'homme de protectionnisme, d'esclavage idéologique et sexuel.

Et je m'applique à briser, morceau par morceau, la boite de Pandore.

au moins c'était courageux comme tentative...

A défaut d'être très constructif, je diras que le tout est bien écrit. ça pourrait presque emporter la conviction vue la manière astucieuse dont c'est tourné.

Néanmoins, la boite de Pandore n'est peut-être pas l'exemple le plus criant d'avilissement de la femme par les mythes humains. Après tout, elle a été trompée par un olympien, un dieu ; comme beaucoup d'autres avant et après elle ; comme les titans d'ailleurs.

Néanmoins, je crois que la majorité des hommes ne sont pas comme ça, ou pas à ce point ^^

Ce que je voulais dire (parce que j'avais la flemme de faire un vrai commentaire hier à 20 h 07), c'est que le sujet est tellement vaste, tellement complexe et véhicule tellement de contradictions et de points de vue culturels différents, que de vouloir le faire tenir sur une vingtaine de lignes, était complètement illusoire. On pourrait en faire des pages et des pages, et chacun y irait de sa petite conviction, de sa propre analyse, de ses références historiques et philosophique, que même au bout de 2 000 ans on aurait toujours pas fini de faire le tour de la question.

Alors il nous reste quoi de ce texte ? La graphologie intrinsèque. Je dois dire que ce billet, n'est pas non morne, ni plat, mais il reste très conventionnel passé le premier paragraphe (on dirait un peu l'édito du télégramme :p)


Par contre, je dois avouer que ton intro était particulièrement intéressante :

Citation :

La boite de Pandore est un sexe féminin. La boite est un objet possédant un orifice et un volume, une profondeur, tel le vagin,

Après avoir lu ça, je m'attendait vraiment à quelque chose de fort et d'engagé, qui irait chercher au fond du fond, TA vérité. Et puis en fait, non.

Ca n'est que mon avis, hein, et il découle d'une certaine vision des choses. Faut pas s'en formaliser

fais gaffe ! t'es sur une mauvaise pente : t'as un symbole mystique dans ta signature...