Actuellement, nombreuses sont les discutions en suspens qui me tiennent à cœur, et si la valeur de nos actes les dépassent de loin, elles n'en restent pas moins l'origine de toute chose. Aussi ne puis-je espérer de paroles dans le silence. Soit. Imposons.
Il est fort laid ce mot j'en conviens, il est fort dommage d'avoir à l'employer. Avançons donc sans peur : les fantômes et les spectres m'accompagnant au delà de mes décisions. Ainsi la volonté régit notre vie, ou non. Une thèse agréable et douce (la tienne), demande au cœur de fournir poliment les articles du code qui nous emprisonne. C'est une attente pour le moins efficace, et une fois ce lien placé, il est impensable de remettre en cause quelque idées plus sombres, profondes, concrètes peut être même. Comment, si l'on tient son palpitant en si haute estime, pourrait-on penser qu'il ne peut détenir toutes les réponses ? C'est là une chose fort naturelle, et notre corps se doit d'obéir à l'esprit pour nous guider sur la voie de nos sentiments.
Soit : foutaises. Il est bien d'autres mots plus adaptés, adroits, délicats, mais que n'approuve en moi de ne pas t'enrober dans le sirupeux breuvage des dieux ? L'amitié et le respect je pense. Oui, je pense. Je n'ai point d'autre réponse à fournir, puisque si l'on créa mon cœur à la perfection du votre, l'on dut oublier les quelques instructions permettant une marche facile et droite à laquelle aspire tous les êtres. Trahison n'est-il pas ? Voilà que les seigneurs de ce monde se mettent à choisir des victimes ! Voilà pour une fois l'homme qui n'en est plus. Bien des motifs à la souffrance je trouve, que d'errer seul. Seul, mais libre des pensées simplifiées et monocordées. Nos organes nous appartiennent ? Nos sentiments ? Nos pensées. Les raisonnements, bien que trop basés sur l'interprétation, sont nôtres. Nous les choisissons, et nous les respectons dans la mesure de notre volonté.
L'amour n'est pas au coeur
Et vous n'êtes pas mienne
Et je vous ai aimé
Un jour
Quand vous étiez loin
Et blanche
Votre image