Refuge de mes mots. [ Recueil - Pensées ]

Solitude.

Quand les mots se transforment en maux. La douleur peut prendre plusieurs forme, mais de toutes c'est la solitude qui pèse le plus. Parce qu'on n'est jamais aussi seul qu'avec soi-même. Quand il n'y a plus d'échappatoire. Parce que quand on est seul, on ne peut s'empêcher de penser. Et ça peut faire, ça fait mal. L'invulnérabilité du groupe a disparue, ne laissant place qu'à un reflet de soi. On peut nier, ça ne servirait à rien. L'évidence est en face. Et les mots s'en vont. Il ne reste que les sentiments sur lesquels poser un cadre de mot serait superflu. Parce qu'on comprend sans réfléchir. Parce que je ne peux pas être seule. La souffrance morale étant pire que la souffrance physique, parce qu'il est alors impossible de la guérir.

Solitude rime avec amour, mais en sens inverse. Parce qu'il n'y a pas pire que la nuit, quand on est seul dans ses draps froids pour se rendre compte à quel point l'absence de l'autre peut être pesante. Alors on essaie de s'empêcher de penser. Mais ça revient, inlassablement. Puis on se prend à vouloir rêver de l'autre. Et ainsi s'enfoncer, impuissant, dans l'autodestruction. On se regarde sombrer. Parce que ça fait tellement de bien d'être heureux, juste pour quelques heures.

...

Mon Nord est au Sud, tout est sans dessus-dessous, et je perds pieds... Il suffit d'un moment d'inattention et tous les efforts sont anéantis. Comme l'aurait dit Rameau : Oh nuit, qu'il est profond ton silence... Et qu'il est dur de meubler un silence de pensées... Alors je me serre, fort, mais ça compense rien du tout. Alors je pleure, silencieusement. Parce que le bruit me fait peur. Et que seule avec moi même, je n'en ai pas besoin. L'abîme n'est pas loin, et personne pour y plonger avec moi. En choeur. De concert. J'ai mal...

Mais pourquoi cette dépendance? Parce que quoiqu'on dise, l'homme n'est pas fait pour vivre seul. L'instinct, s'il n'y avait que ça... Mais non. Et on court, court, sans pouvoir s'arrêter. On court après des rêves qui n'existent pas. On court après une envie, un sentiments, des choses qui, somme toute, ne sont qu'éphémères. Mais ça soulage. On court après des moments de bonheur.

On aime parce qu'on doit aimer. Parce que quand on y a gouté, on ne voit plus jamais la vie de la même manière. Et on compose avec l'autre, quel qu'il soit, pour toujours.

Mais je l'aime. J'aime son absence, sa façon de compter pour moi. Parce qu'il n'existe pas, mais que c'est comme s'il était tout le temps près de moi. Parce que Lui n'est pour l'instant qu'une manière d'appeler le vide. Mais parce que j'en ai besoin. C'est fou d'aimer quelqu'un qui n'existe pas, non? Mais quand on a trop à donner, il faut bien que ça sorte.

...

La joie. C'est débile, non? On ne peut pas l'empêcher, et on a l'air tellement à côté de la plaque quand on sourit... Mais ça fait tellement de bien de temps en temps! Un petit bout de rêve égaré dans une vie de fous. Il suffit d'être heureux. Lookin' for happiness.

Il suffit d'un rayon de soleil et déjà, on se sent des ailes. On se sent joyeux, parce que le bonheur, c'est déjà de savoir qu'il existe. Alors on oublie le passé. Les rêves sont fait pour nous donner envie de liberté. On rêve tout le temps. Seul ou à deux. On rêve que la vie est belle. Le bonheur c'est aussi la fugacité de certains instants. Qu'ils sont beaux ces moments où larmes et sourires se mêlent, où on se sent exister. S'accouder un soir à sa fenêtre, et respirer l'air de la nuit. Et ne plus penser. Reflexion entraîne dépression, c'est mathématique. Alors on se prend à rêver... On rejoint ces étoiles qui nous illuminent, ces nuages qui les briment et leur empêche toute expression. Et on est heureux. Simplement. La simplicité, et c'est tout. La proximité de certains êtres, leur présence, leur soutien... Merci. De me rendre heureuse. Parce que. Que, et c'est tout.

...

Un soir, simplement. Quand la nuit tombe, que les froids rayons du soleil d'octobre ne sont qu'un simple souvenir, et qu'il pleut. En écoutant de la musique, simplement. Tout est oublié, il ne reste plus que l'odeur si particulière du crépuscule en bretagne, où ciel et mer se confondent dans un ballet immense et infini. Et moi, simple spectatrice, je souris, sous les larmes du ciel qui pleure sa jeunesse passée. Ce n'est pas vraiment de la tristesse, pas simplement de la joie... Juste le fait d'être présente, d'être là, ce soir, à écouter les gouttes qui tombent en une douce mélodie, le vent marin qui souffle, calmement, essayant sûrement de nous glisser ses soupirs aux oreilles...

Murmures propices au rêve. Les prémices d'un nouveau monde, le monde des songes dans lequel larmes et rires ne font qu'un. On se regarde marcher vers la lumière, sans savoir ce qu'il y a après, mais tant pis. Parce que pour une fois, on a l'impression de savoir où aller. On a le sentiment d'être attendu, apprécié, et c'est tout ce qui compte. Le réel n'est plus, absorbé par notre simple perception des choses, et tout devient plus clair.

Regarde moi. Que vois-tu? Tu vois, même toi, tu ne le sais pas. Il n'y a que moi qui sais. Que moi qui connais tout ça. Et le sentiment de suppériorité, ephémère, laisse place à un grand vide. Jamais, tu ne connaitras mes pensées.

Ne me dis pas "je t'aime", s'il te plait. ne le dis pas, parce qu'on sait ce que des mots représentent aujourd'hui, et ce qu'ils représenteront demain. Ne me dis pas "je t'aime", parce que la vie est trop longue et cette phrase trop forte pour être pronnoncée sur un coup de tête. Ne me dis pas "je t'aime", parce qu'on sait, tous les deux, qu'il n'y a rien de moins vrai.

Je sais en regardant tes yeux que les mots restent des lettres sans sens. Parce que "aimer" ne signifie rien. Comment encadrer un sentiment qui fait vibrer chaque parcelle de notre être? Aimer, ce n'est rien. Juste un verbe du premier groupe. Aimer ce n'est rien, parce que les sentiments intranscriptibles font tout, et que l'un ne peut se coller sur l'autre. Un simple verbe ne peut exprimer les frissons, les poils qui se hérissent, la température qui augmente, l'estomac qui se noue... Tu vois, même là, je fais dans le cliché. Comment ne pas le faire? L'art métaphorique au service d'une beauté perdue dont la clé a été égarée. Désormais, plus rien n'est accessible. Il ne restera plus que le mot aimer, qui devra combler le vide d'un passé magnifique à tout jamais révolu.

Mais on porte à ce mot une importance si grande, que je te le redemande : ne me dis pas "je t'aime", car on ne peut pas m'aimer.

...

J'aime...

Me balader dans le parc en fin d'après-midi, lorsque les feuilles et le ciel sont rouges. Et puis balancer des pommes de pins sur les couples qui s'embrassent sur leur banc.
Courir dans ce même parc, tourner, sauter, rire, chanter... Parce qu'il fait beau, qu'on est jeunes, et qu'on est heureux.
Mettre du punk à fond chez moi et danser comme une débile sur Confusion & Frustration in Modern Times.
Aimer, très fort... Même si pour l'instant seul mon oreiller en profite. Ca en fait au moins un.
Être juste heureuse. C'est si bon, mais si rare...
Voir des gens heureux... Sauf s'ils sont heureux en couple. Au pire, il me reste les pommes de pin.
Ecouter de la pop asiatique parce qu'en hiver, ça nous permet de ne pas oublier l'été.
L'odeur d'Halloween, le soir, au fond des bois.
Faire la folle. Etre folle. Etre moi. Et l'assumer.

...

Un, deux, trois, quatre... Je ferme les yeux et chaque chiffre égréné comme une lente litanie me rapproche de l'instant où je pourrai les rouvrir.

Dix, onze, douze, treize... Je sens ton souffle près de moi, j'entends ton rire, je ressens tes gestes... Tu es proche, mais si loin déjà que lorsque je tends la main nos doigts ne se rencontrent pas et les miens retombent.

Vingt-six, vingt-sept... jamais je n'ai été aussi près du but. Si à cent tu n'es pas avec Elle, j'irai te voir. J'ai hâte d'ouvrir les yeux. Mais si je triche, je ne t'aurai jamais. Alors je continue : quarante-cinq, quarante-six...

Les bruits autour ont disparu. Je n'entends plus que toi, même si concrètement tu ne parles pas. Je t'entends penser. Mais à qui? A Elle? A moi? A Nous? Le fantôme de ces réflexions laisse planer des ombres sous mes paupières. J'ai finalement peur de regarder.

Soixante-dix, quatre vingt... Je me suis décidée. C'est avec, ou sans toi. Je sens la brise marine. Mais tu es là, et je ne peux pas tomber. Parce que tu me protèges tout simplement. Ta présence me rassure.

Quatre vingt dix-huit, quatre vingt dix-neuf... Je voudrais parler, crier, hurler... Je ne t'entends plus, mais je dois attendre.

Cent. J'ouvre les yeux... Sensations alourdies. Quelque chose cloche. Elle, et toi. Tant pis, ce sera sans moi.

Je saute.

On disait qu'on était aujourd'hui. Elle, on disait qu'elle s'appelait Juliette. Lui, il ne s'appellerait pas Roméo, parce que ça existe plus. Il aurait qu'à s'appeler Willy, comme William Shakespeare. Ou comme Sauvez Willy. Ou pas. Après tout, c'est un peu comme leur papa hein, et leur assassin en même temps. Et on disait que l'histoire recommençait. Réactualisée, recontextualisée.

Elle, elle a dix-sept ans, parce qu'on n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans. Lui, il en a dix-neuf, parce que maintenant le garçon doit être plus vieux que la fille. Ils ne se connaissent pas, pourquoi serait-ce le cas? Lui, il est noir, et vit quelque part dans la banlieue de Paris. Elle, elle est blanche, friquée, et habite Paris XVIème, parce qu'il paraît que là bas c'est bien. Il ne connait pas son père, elle a constamment le sien sur le dos. Tout les sépare.

Mais un jour, Juliette décide de s'encanailler, alors elle va faire la fête avec ses potes riches dans une boite basique de la capitale. Sapée classe, comme eux tous, elle se sent un peu hors sujet dans ce milieu qui n'est pas le sien… Et tout bascule.

Il est trois heures du matin, et le petit groupe se décide à rentrer. Malencontreusement, Juliette se cogne contre un jeune homme. Il est grand, noir, beau et dreadlocké. Il porte un jean troué et un tee-shirt trop grand, blanc. Elle le regarde, il la regarde. Elle est petite, blonde aux yeux clairs et porte une robe à huit cent euros, parce qu'elle le vaut bien. Elle est belle aussi, dans le genre hors du monde, hors du temps. Elle sort son ecstasy, il sort son joint. Et, ensemble, ils planent. Elle est bizarre la vie, non? Alors ils sortent de la boite pour aller procréer dans un tout petit hôtel miteux que Juliette paie avec la carte de papa. Le matin, elle s'en va, alors qu'il dort encore. Et tout est fini… Ou pas.

Six mois plus tard, l'auteur intervient. Ils se retrouvent, pour de bon cette fois. Et ils s'aiment. Mais papa n'est pas d'accord, alors papa marie Juliette à Jean Jacques, moche mais friqué. Parce qu'il a juré que sinon il la déshéritait. Elle, elle voulait bien vivre pauvre et amoureuse, mais non. Elle a décidé de s'enfuir la veille de la noce. Mais Willy le sait pas. Alors Willy pense avoir définitivement perdu sa Juliette, et il se shoote, jusqu'à ce que plus rien n'ait d'importance. Et il meurt d'overdose. Et elle continue de vivre, souffrant toujours. Elle se marie à Jean Jacques, parce qu'il le faut. Mais six mois après, elle se noie dans sa baignoire en s'ouvrant les veines, pour être sûre de ne pas se louper. Parce que les femmes souffrent, les hommes souffrent, et personne n'y peut rien. On a beau transformer l'histoire, elle se reproduit à l'identique. Les détails changent, mais qu'importe? L'amour est douleur. Alors la vraie Juliette, elle a décidé que tout était fini. Elle boycotte les pâquerettes, balance des pommes de pins aux amoureux qui se bécotent sur les bancs publics, et aux mistrals gagnants. Comme on ne peut pas être heureux, bah… Elle ne le sera pas.

Juliette aimait Willy, Willy aimait Juliette. Ils sont heureux, et ça tourne au tragique.
Les gens s'aiment, et ça ne fonctionne plus. Ca s'arrête, petit à petit. Et le cercle recommence.

Merde.

L'amour, c'est débile, pitoyable… Et forcément, il a fallu, un jour, que quelqu'un le décrète indispensable.

Mais comment tomber amoureux? Ou plutôt non. Et si la question qu'on se pose tous et toutes depuis si longtemps, c'était : comment ne pas tomber amoureux? Comment faire pour ne pas sentir cette irrépressible attirance vers l'autre, ce sentiment d'émerveillement à la vue de cet être qui nous fait chavirer le cœur? Et si nous en avions marre, tous autant que nous sommes, de cet imperceptible frisson qui nous embrouille les sens et nous fait vibrer? Mais c'est scientifiquement impossible. Une fois qu'on y a goûté, même rien qu'un bref instant, on ressent un manque inconditionnel. Pire qu'une drogue. Et le vide s'installe, toujours plus cruel. Alors on est dopé à un amour qu'on ne connait pas mais qu'on recherche désespérément, par tous les moyens. Juste pour avoir le droit, encore une fois, à une goutte de bonheur.

Et je t'aime… Trois mots tellement banalisés qu'on les dit à son voisin, sa mamie, son poisson rouge. Et on les reçoit même si souvent qu'à la fin on n'y croit plus, et la vraie déclaration se transforme en formule toute-faite pour couper une communication téléphonique. Alors le vrai problème devient la recherche de mots capables d'exprimer à l'autre ses véritables sentiments. Mais quand on n'a que l'amour pour décrire l'amour, comment l'exprimer sans?

Petit bout de femme. Tu es jeune encore, mais déjà tu souffres. C'est toi qui as commencé. Tu as joué avec le feu, et te voilà désormais prise à ton propre piège. Tu pensais ne pas pouvoir t'attacher? Tu pensais que tout était impossible?

Le premier "je t'aime", c'est toi qui l'as écrit. Pour rire. Parce que ça ne comptait pas. Après tout, ce ne sont que des mots. Pas de quoi en faire un plat. Et il t'a répondu. Tu sais que c'était pour de faux, et ce petit jeu entre vous a continué.

Ca fait six mois maintenant, ou presque. Six mois que tu te déclares sans relâche, toujours sur le ton de la plaisanterie. Mais l'ambigüité de ses réponses te déconcerte, te fait peur. Tu es effrayée par les sentiments que tu vois poindre en toi. Parce que désormais, tu penses ce que tu dis. Ce n'est plus simplement la phrase vide de sens et impersonnelle que tu sers à tout le monde. Non, maintenant tu n'aimes plus, tu es amoureuse, vraiment. Et ça te terrifies, parce que tu n'as jamais été amoureuse comme ça. Parce que ce que tu n'aimes n'existe pas.

Comment peut-on aimer une idée? Parce que c'est bien de cela qu'il s'agit. Tu l'aimes, et il dit t'aimer. Mais tu sais que ses mots à lui ne dépassent pas le stade du jeu. Après tout, c'est toi qui t'es jetée dans la gueule du loup, avec une insouciance qui tiendrait presque de la naïveté. Tu t'es dit que ça pourrait être drôle, que peut être il s'intéresserait à toi, que tu le rembarrerais gentiment parce que c'est bien joli tout ça mais ça ne dépasserait jamais le stade du rêve. Mais c'est toi qui rêves maintenant. Tous les soirs. Tu vis dans tes pensées, tu perds ton goût pour le vrai, devenu trop fade à tes yeux.

Il y a bien cet "autre", un désir purement physique. Mais lui, tu n'y crois pas vraiment. Parce qu'il te connait, qu'il sait que tu n'es pas quelqu'un de tout à fait rationnel. La preuve, tu éprouves des sentiments "interdits" qui peuvent simplement t'apporter souffrance et déception. Mais tu le sais pourtant. Que tu as besoin d'un contact physique, intense. Tu es quelqu'un de passionnel. Je le sais ça. Tu es jolie, il faut te reconnaitre ça. Jolie, mais indubitablement folle. T'éprendre de quelqu'un dont tu connais juste le nom? Oui, je sais. Tu penses que tu le connais, que le caractère se dévoile plus facilement avec la distance, que c'est dur de mentir de façon si cohérente et sur une si longue période. Mais arrêtes de te chercher des excuses, bon sang!

La vérité, c'est qu'il est l'inconnue de ton équation. Tu ne sais rien de lui, concrètement. Peut être que tu préfères cette idée. Tu te dis qu'à distance, il ne pourra pas te juger de la même manière que les gens que tu côtoies au quotidien et qui te voient, t'entendent dire des bêtises avec une insouciance déconcertante.

Tu y crois. Simplement. Ca fait tellement de bien, mais tellement de mal en même temps…

Que te dire, si ce n'est bonne chance? Tu vas devoir rompre avec tes sentiments. Tu vas devoir aimer la réalité, te détacher de tes rêves. Te détacher de ces mots, ses mots, du sentiment d'être aimé qui n'est, somme toute, que l'illusion que tu te plais à entretenir. Qu'irait-il faire avec toi quand il a des filles plus jolies et surtout composée d'autre chose que de pixels à proximité? Peut être qu'il a une vie, lui.

C'est dur, mais tu sais que tu devais t'écrire cette lettre. Tu sais qu'il n'y a que comme ça que tu pouvais faire la part des choses. Maintenant éteins cet ordinateur, lève toi de ta chaise, et aime l'air que tu respire. Cesse de te nourrir de pensées. Je te connais. Nous sommes une. Ensemble, nous y arriverons.

Pas d'avis?
Dois-je en conclure que ce n'est pas encore ça? ^^'

Moi j'ai beaucoup aimé Ju' =) Seulement, je sais pas trop quoi dire, face à tant de pureté dans les sentiments et les mots...

Ooooo si jolie Juliette, tes textes sont lus...J'en entends parler, autour de moi, je les lis, avec grande attention.

Petite écriture si fragile, mots bien pensés, et sentiments si déroutant. Je ne dis rien, parce que tes pensées couchées sur le papier me trouble, nous trouble. Je te sens si désespérée que je ne sais que dire. A défaut de pouvoir te prendre dans mes bras pour te bercer, petit chat, je me tais.

Peut être que si on ne dit rien c'est parce qu'il y a rien a redire
On peut aussi dire que aucun mot ne peut décrire ton travail , Et oui y a pas grand chose qui peut décrire ce qui est proche de la perfection ( quoi j'en fait trop ? ) .
Bon je trouve tes textes géniaux . Que dire de plus ? Je ne vais pas m'enfoncer dans des délires de description en commentant chaque mot ^^

Souvenirs.

Non, non, je n'envisage pas de [mal] paraphraser Proust, ne vous inquiétez-pas! C'est juste que...

Tous ces jeux t'aime, ces jeux même qui font que désormais je n'ai plus le même apperçu sur le monde. Sur la musique surtout, parce que le monde ça fait beaucoup, même pour toi.
Il est si facile d'assimiler un sentiment à une chanson, un groupe, une voix, un choeur... Ou même une odeur, une saveur, une sensation... Le soleil qui subrepticement se dissimule derrière les nuages du matin pour enfin percer et illuminer la journée, pendant que tu vas en cours, en écoutant du rock [oui, toujours du rock], ce rock même que tu as écouté si souvent en pensant à lui, à eux, à tous ces gens qui ont fait de ta vie ce qu'elle est maintenant...

Girls wanna have fun, et les images que ça t'évoque, ou plutôt les sensations... On ne peut pas parler ici de pseudo fantômes du passé qui ressurgissent au dessus de ta tête. C'est plutôt cette façon que tu as d'avoir un petit pincement, juste là, caché derrière ton coeur, au moment où tu l'entends. Tu te souviens de ces nuits à le harceler de textos, à la maudire, elle...

Ocean Avenue. Peut être l'évocation la plus récente. Tu ne peux pas t'empêcher de penser à lui hein? Dès qu'il y a un bout de ciel bleu, que tu rentres du lycée, et que tu écoute cette chanson... Bien sûr, tes sentiments ont évolué. Tu ne l'aime plus, ou plus comme avant. L'emportement du moment a laissé place à une calme mélancolie. Pas pour lui, évidemment. Mais c'est mieux ainsi, il vaut mieux éviter de se détruire dans le virtuel.

Light Up The Sky, LUI. Sa voix, son odeur... C'est le pire. Jamais tu ne peux concrètement échapper à l'image de ses adorables cheveux et de son pullover noir, si adorable aussi. Tu tombes dans le blabla. Juste à cause d'une chanson... Et dire qu'il écoute du rap.

De toute façon, tout est évocation. On aime chansons, films et autres grâce à la manière qu'ils ont de nous évoquer divers sentiments. Et ce crayon qui t'en a rappelé un autre et qui t'a presque fait pleurer. Un banal crayon. Qui n'a jamais rien fait de plus que d'écrire. Mais peut être que la souffrance vient du fait que tu as peur?
Oui, désormais rien n'est plus pareil. Bientôt, tu quitteras le lycée. Bientôt tu déménageras, alors tu tentes de te raccrocher à ces petits bouts de ta "vie d'avant", ces échos de plus en plus rares et de plus en plus lointains.

Le moment où chaque chose qui a connu ton amour pour lui devient partie intégrante de lui, le moment où IL a tout englouti, sans même connaître ces objets ou ces musiques qui te font, toi, chanter sur ses rythmes.

Je suis toute ta pensée, pour en être moi-même la victime. Ce rapprochement que nous faisons de toutes ces petites choses qui sont arrivées pendant que nous l'aimions. Cette identification qui nous suit encore des années plus tard...

J'aime...

Invité

Spoiler:

Tout est dis, mais il fallait bien rédiger tout ça. Donc c'est bizarre, nouveau, et ça se laisse tout couler simplement, on se prend pas la tête et ça fait du bien.

Je finis ma ligne par une ultime bafouille:

" J'adore, J'adhère, Puisque que j'adhère, J'adore. "

<3

Non mais regarde-toi… Tu te regardes et que vois-tu?
As-tu réellement l'impression d'être quelqu'un? Mais tu n'es rien, personne. Tu n'as pas un semblant de personnalité.
Je vais te dire, moi, qui tu es. Tu es une jeune fille blonde, aux yeux bleus et qui porte un prénom tragique et shakespearien. Et sous cette apparence banale? Rien, tu n'es rien. Comment deviner qui tu es si toi-même tu n'en as aucune idée? Je sais que tu es fragile. Tu joues les fortes, mais ce n'est somme toute qu'une façade. Tu es triste, aussi. Mais à côté de ça? Tu es juste un remake des personnes qui comptent pour toi. Un mix', un cocktail sans volonté propre.
Perdue, dans ta propre tête, dans ton propre corps.

Tu n'as pas de talent, pas d'imagination. Incapable de créer une fiction, si pauvre soit-elle, tu te contentes de romancer ta vie. Oui tu as des amis, du moins tu l'espères. Mais quel intérêt les gens pourraient avoir pour toi si tu es fade? Non tu n'es pas fade, tu te satisfaits du peu que tu possède. Du peu? Du rien-du-tout. Lors de ta naissance, tu étais une feuille blanche sur laquelle des gens ont simplement laissé leur marque. Mais jamais tu n'atteindras le niveau où tu seras heureuse d'être ce que tu es. Là tu te complais dans ta médiocrité. Mais réveille-toi, bon sang! Fais en sorte que ta vie soit moins terne!

Peut être n'en as-tu pas les capacités? Ne ferme pas les yeux. Tu les as, tout au fond de toi. Il te suffit de chercher.

Cherche bien. Que vois-tu?
Tu es :
- Jolie,
- fragile,
- triste,
- généreuse? Non. Pas vraiment.
- Drôle? Oui, je pense qu'on peut dire ça.
- Exubérante? On pourrait le penser, mais n'est-ce pas simplement une image que tu te donnes?
- Timide? Sans doute un peu. Mais tout le monde l'est.
- Heureuse? Non. Ou plutôt si, mais pas comme tu le voudrais.
- Amoureuse? Non plus. Pas dans le sens strict du terme. Tu essaies de combler tes vides avec les autres, ça n'a rien à voir. Tu t'es créé un idéal basé sur les gens que tu connais, les chansons que tu écoutes et les livres que tu lis.
- Méchante? Pas vraiment.
- Rancunière? Non, ça c'est sûr.
- Rock'n roll?

Bon Juliette c'est débile. Réveille-toi.
Vois. Sens. Respire. Vis.

Texte sans grande ni réelle inspiration. Reflète juste une impression, à un moment donné. L'impression de n'être qu'une espèce d'enveloppe, vide. Désespérément.

"Je pense donc je suis..."

Je vois une jeune fille qui ne sait plus quelle est sa place, je vois quelqu'un de triste et de mélancolique. Mais je vois quelqu'un qui vit et qui respire. Une personne qui se cherche et s'épanouit. Une femme qui grandit. Juliette.

Fais vivre ton nom comme une force tranquille, seule compte ta voix puisque c'est celle que tu entends, seule compte ta voie puisque c'est celle que tu empreinte. Tu es, toi, une déesse en puissance. Sache exploiter tes dons et tu vivras heureuse. Laisse les sur le côté et c'est l'amertume d'une vie sans saveur que tu goûteras.

Tu habites dans ton corps mais comprend qu'il n'est que l'ustensile de ta folie, celle qui te fait vivre et de tes écrits, nous enivre.

Aillas

Si un matin il suffisait de se lever pour que la vie soit comme on aimerait qu'elle le soit... S'il suffisait de rêver sa vie et non plus de tenter de vivre ses rêves...

Aujourd'hui c'est la St Valentin. Et malgré le fait que j'ai ce jour en horreur, que je l'exècre, que je l'abhorre... Il fallait quand même passer par là. Ô toi grand Célibateur qui en ce jour a fait de ma vie un enfer vide et peuplé de fantômes idéaux et immatériels. Ô toi Amour à qui jamais je ne conviens. J'en donne trop c'est ça? Ou alors y'a pas le droit d'aimer plus de gens d'un coup?

Bon alors spéciales dédicaces :

A mon nembeur ouane qui se reconnaitra parce que de toute façon il est dans ma signature et que de plus il s'est autoproclamé comme tel. (x 'faut pas être jaloux, surtout que l'amouuuuur de ma vie, de ma vie IRL tout du moins, c'est toi. Avec tes bouclettes, toussa. Bref, j't'aime (;

A mon parrinou d'amooouuuuur que j'aime superfort bien que des fois il me fasse un peu peur. J'l'aime quand même, et puis c'est tout.

A ma copine de gardiennage Collègesque que j'aime superfort aussi parce qu'elle est supergéniale. C'est tout, je pense que blablater là dessus serait superflu, on est tous d'accord.

A mon ultrabrighteur préféré parce que même si c'est le chieur de base, l'est quand même superadorable.

A mon commenteur principal ici. Parce que la Bretagne c'est le mieux, que t'es adorable et que je me sens vraiment comprise quand je te lis. Il semblerait que nous soyons complémentaires =°

A mon pseudo cousin pingouin, mon alter ego d'Atlantis, mon concombreur préféré. Parce que tu es fantasque, adorable, et superchou.

Voilà. ce n'est pas un texte comme les autres, pas à proprement parler un RP ou ce genre de trucs... Mais comme ça vous le savez, que je vous aime <3

De la destruction.

Pourquoi est-ce si difficile?

A chaque fois que j'essaie de décrocher, je trouve des signes, je retrouve des souvenirs… Ou je te parle, simplement. Et à chaque seconde la dépendance s'accentue. Je ne peux plus écouter de musique sans pleurer, parce qu'il n'y a pas pire que la musique pour anéantir les restes de force qui demeuraient en moi. Tous ces mots que tu prononces et auxquels je m'accroche comme autant de bouées jetées au gré des flots, des vagues de sentiments qui me submergent et m'emportent au-delà de toute raison, de toute rationalité. Quelle ironie. Moi qui m'autoproclame forte et indépendante, me voilà pendue à mon téléphone, à msn, à tous les lieux que tu fréquentes plus ou moins assidument pour essayer de te croiser, "par hasard".

Tu dis ne pas pouvoir envisager l'idée d'une autre. Des mots, toujours des mots… Mais te rends-tu compte à quel point tu me détruis? Non, évidemment. Ce n'est pas ton but, bien sûr. D'ailleurs ce n'est pas toi qui me détruis, mais il me suffit d'interpréter. Je n'ai pas besoin de toi pour me faire du mal, j'y arrive tout à fait moi-même, merci bien. J'interprète tes phrases, tes sourires, tes messages… J'interprète, je vis dans ma tête. Tu n'es pas vraiment toi. Tu es un idéal basé sur des faits réels. Tout n'est qu'interprétation. Je t'ai glorifié, exposé aux yeux de mon cœur du haut d'un piédestal tout de cristal et d'argent sculpté, piédestal que j'ai moi-même érigé en ton honneur. Tout se joue au creux de mon imagination, quand les lumières s'éteignent et que la ville se tait, quand il n'y a plus que moi et mes envahissantes pensées.

Vient alors le moment de l'autodestruction. Chaque soir, je m'enfonce dans ce processus de façon consciente et pseudo-maîtrisée. Il me suffit de souhaiter rêver de toi. Les rêves abolissent la distance; corps à corps, cœur à cœur. La main dans la main. Je ne sais pas si le pire c'est de rêver de toi, ou non. Dans tous les cas, le réveil est douloureux. Horrible. Atroce. Humide aussi, des larmes qui tout le long de la nuit ont baigné mon oreiller. Larmes douces-amères, que je recherche désespérément. Je dois avoir des tendances sadomasochistes, il n'y a pas d'autre explication. Mais est-ce ça l'amour? N'est-ce pas censé être merveilleux, magnifique, simple, que sais-je encore? Alors pourquoi doit-on souffrir? Est-ce un passage obligé? Peut-on être considérés comme martyrs d'avoir trop aimé?

Martyre de l'amour, morte à l'intérieur de ne pas avoir su comment te faire m'aimer… Pourquoi ces sentiments existent-ils? Y a-t-il quelque chose de pire que cet amour à sens unique qui nous ronge de l'intérieur, à l'instar des maillons d'une chaîne qui s'entredévorent, provoquant une rupture entre cœur et âme? Car on ne peut pas consciemment choisir un tel état, même si parfois on préfère souffrir et penser à l'objet de nos désirs plutôt que de n'y pas penser du tout. Nous ne sommes pas des machines. Je ne suis pas de glace. Je ne suis pas folle non plus. Mais juste détruite par un semblant de passion qui m'a achevée, vidée de toute substance. Pour toi, je suis allée jusqu'à dépasser les limites du supportable.

En fait, si. Je suis probablement folle. Héritière des valeurs d'Epicure, j'ai choisi le Carpe Diem, crédo qui a conduis un certain marquis de Sade aux pratiques du même nom. Selon Lucrèce, il faut assouvir ses désirs pour s'en libérer et parvenir au Nirvana… Rejoins-moi, consommons aujourd'hui mes rêves. Sans aucun but. Juste la destruction. Polluons mes semblants d'utopie, adonnons-nous aux plaisirs du corps jusqu'à souiller la pureté de mon âme. Que cet amour se transforme. Que je te haïsse. Laisse-moi te haïr. Laisse-moi vivre.

Laissez-moi l'aimer.

Ce que j'aime chez toi...c'est la sincérité qui transperce tes mots.
Tu as aussi le don de choisir le mots pour représenter précisément ce que tu as à l'esprit.
Au niveau du fond...ca me fend le coeur de t'imaginer dans pareil état ...
J'espère pour toi que tu finiras pas trouver celui qu'il te faut, et que tu soigneras un peu ce petit coeur qui a l'air de souffrir tant, par moment...
Je te n'aime fort =)

*mouax*

Et courage...

tu montres bien qu'être belle ne signifie pas toujours être heureuse...il est simplement dommage que ce soit toi qui serve d'exemple ):

Et le pétale de la fleur se décroche et se jette,
Projetté dans la douceur d'un soir,
Mais malheureusement il heurte la bête,
Et se retrouve de l'autre côté du miroir...

Sincèrement, quand je lis ce que tu nous donnes, j'ai l'impression de manger du désespoir à la petite cuillère, de racler le fond du moule de la misère... Et c'est à ce moment là que j'aimerais faire pleins de choses pour t'aider, au nom de l'Amour ou de l'Amitié. Vraiment, je voudrais te voir sourire et ne plus entendre tes tristes soupirs.

La destruction est une fin en soit, l'abandon à la vie en est une autre. Des deux je te conseille le second, saute donc dans la vie et profite comme jamais, vis et parle fort pour faire du bruit et casser la mélancolie. Tu peux rire et chanter comme pour mieux te défier, et alors peut-être la colère tu tueras et dans les bras des Thanatos tu ne tomberas...

Ton Commenteur qui aimerait te faire voir...

Assise dans le car, les oreilles dans la musique, les yeux dans le vague...

Elle a disparu la campagne de mon autrefois. La campagne que j'aimais quand j'étais petite, souriante et insouciante. L'herbe était plus verte, le ciel plus bleu, le soleil plus lumineux. Aujourd'hui les arbres sont marronnasses, le vert est sombre, le bleu est gris. Une nature détruite par une civilisation qui ne sera jamais la mienne. Parce que cette civilisation est trop ancienne, trop impersonnelle. Trop, simplement.

Submergés par des souvenirs qu'on nous impose, quand tout ce dont on aimerait se rappeler serait la couleur des yeux de son tout premier amoureux dans la cour de la maternelle. Et pourtant on oublie, jusqu'à son nom parfois alors qu'il comptait tellement pour nous à l'époque. Etait-il brun? Blond? Roux? Et son premier tout petit et adorable bisou, c'était comment?

C'était comment d'être heureuse? De faire dépendre son bonheur de choses si futiles que le temps qu'il fait et de la couleur de sa robe pour aller à la plage? Aujourd'hui on se sent impuissant face à des sentiments qui nous dépassent, alors qu'il n'y a pas si longtemps on se croyait capables de tout affronter? On était fort, on était souriant. Aujourd'hui, plus personne ne sourit. Les gens sont sombres, tellement préoccupés par eux-même que le fait même de les aborder nous semble insurmontable. On nous prête des intentions, une pseudo-préméditation : "elle m'a sourit, ça veut dire que je peux aller la draguer... En fait elle a envie de moi". Alors qu'un enfant qui sourit... Et encore, maintenant on se demande ce qu'il a fait comme bêtises. On est devenus suspicieux. Alors qu'il sourit juste parce qu'un coup de vent a soulevé la jupe de son amie. Ils ont quatre ans, quel mal à ça?

Juste se laisser entraîner.. Juste apprendre des enfants ce qu'on a volontairement oublié.
Juste retrouver au fond de ses souvenirs le plaisir de sentir la pluie couler le long de ses joues.

Le temps qui passe, les gens qui changent... Quelle connerie.

Spoiler:

Voilà à quoi ca m'a fait penser^^ C'est une chanson =) Bon sinon c'est assez bizarre... En te lisant, j'ai ressenti en toi la fragilité de l'enfance que tu exposais, celle qui est "révolue" en quelque sorte, mais j'ai aussi ressenti la rancoeur, la désillusion de l'adolescence ^^ Un jugement très sombre du monde, prévisible mais qui surprendre de la façon dont il est abordé et décrit =)
N'oublie quand même pas que dans le ciel, le soleil daigne encore parfois briller, que certaines personnes ont encore le temps de sourire, et qu'il existe encore des chemins qui ne mènent pas à la déchéance =)
Il y a bien des choses tristes, les bonnes choses sont de plus en plus rares, mais aussi plus précieuses ^^ On apprend à les aimer à leur juste valeur Heureux

Bref, je suis tordu aujourd'hui, tu l'auras compris, alors je vais arrêté la casse ^^ C'est très bien, comme d'habitude $Clin d\'Oeil$

Tu te souviens, dis, de tous ces je t'aime?
Ces déclarations enflammées que je t'ai faites, il n'y a pas si longtemps?

Tout cela est terminé maintenant, enfin pas vraiment. Il semble qu'il soit plus dur de se détacher de ce genre de sentiments. Des sentiments forts parce que purs et purs parce qu'avec la distance, rien ne peut les entacher. Pour moi, tu seras toujours unique, symbole dans mon esprit d'un amour qui n'a fait que naître avant de mourir écrasé sous le poids de la solitude. Mais peut-on vraiment dire ça? Est-il mort, réellement?
Non, il n'est pas mort. Il a évolué. Comme le dirait Lavoisier, "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme". Ce n'est plus de l'amour, ce que j'éprouve. Ce n'est plus non plus de la simple amitié. C'est une sorte de tendresse qu'on peut y assimiler, peut être. Une affection particulière qui fait que parfois je replonge. Il peut suffire d'un détail.

Mais pourquoi cette dépendance? Qu'est-ce qui fait que c'est toi, plus qu'un autre, qui hante mes nuits les soirs de grande tristesse?
Peut être simplement parce qu'on ne se connait pas, parce qu'il ne pouvait s'agir d'attirance physique car il n'y avait pas de contact. Comme on peut aimer une photo, une lettre, moi je t'ai aimé toi pour ce que tu sembles être, ce que tu es avec moi du moins. Après, comme une photo ou une lettre, peut être que cette image ment. Mais après tout, quelle importance? Tu es un rêve éveillé, une image de la perfection. Juste parce que tu m'as laissée imaginer. Et que le fait de ne pas te voir a empêché la chute du haut de mes nuages.

Encore, toujours. Sujet de prédilection s'il en est. Ca, l'amour, et toi.

D'un discours angélique et innocent tu raconte la perte de tes rêves d'antant. Phrases jolie et simples qui le donnent envie de parler du bonheur de construire et de raisonner que les adultes possèdent et que les petits oublient. Je voudrais te parler de cette passion qu'on les adultes et cette faculté d'approffondir qui manque si cruellement aux enfants. Mais je concède, les Hommes sont maintenant pourris, et moisis jusqu'à la lie.

Une Deception particulière, quant à des mots mal accordé, violon cassé et émotions renversées. C'est un peu comme si tu avais oublié ce que tu voulais dire au moment de nous l'écrire. Une perte de sensation qui détruit tout le fond. je suis désolé de l'avouer, mais la lecture de cette pensée ne m'a rien apporté, je reste sur ma fin, ou est passé ton entrain?

Ton comenteur, bon gré mal gré...

Reprise du dernier texte, plutôt mal traité dans l'ensemble, donc soyez indulgents (=

Tu te souviens, dis, de tous ces je t'aime?
Ces déclarations enflammées que je t'ai faites, il n'y a pas si longtemps?

Je t'aime, et je t'aimerai sûrement longtemps. Il semble qu'il soit difficile de se détacher de ce genre de sentiments. Des sentiments forts parce que purs et purs parce qu'avec la distance, rien ne peut les entacher. Pour moi, tu seras toujours unique, symbole dans mon esprit d'un amour qui n'a fait que naître avant de disparaître, écrasé sous le poids de ton indifférence.

Non, il n'est pas mort. Il a évolué. Comme le dirait Lavoisier, "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme". Oui je t'aime, mais pas comme avant. Cette violence, ce désespoir qui autrefois s'attachaient à ton nom, ils se sont évanouis pour laisser place à quelque chose de plus serein. Oui je t'aime, mais la passion a disparu. J'arrive désormais à retrouver le bonheur que je ne me permettais pas lorsque je m'accrochais si fermement à toi.

Mais pourquoi cette dépendance? Pourquoi toi? Pourquoi ton nom, faute de visage, apparaît-il chaque nuit de grande solitude?
Peut être simplement parce qu'on ne se connait pas, parce qu'il ne pouvait s'agir d'attirance physique car il n'y avait pas de contact. Comme on peut aimer une photo, une lettre, moi je t'ai aimé toi pour ce que tu sembles être, ce que tu es avec moi du moins. Après, comme une photo ou une lettre, peut être que cette image ment. Mais après tout, quelle importance? Tu es un rêve éveillé, une image de la perfection. Juste parce que tu m'as laissée imaginer. Et que le fait de ne pas te voir a empêché la chute du haut de mes nuages.

Oui je t'aime.
Tu le sais. Mais désormais tu sais aussi que j'ai freiné ma chute vers l'abîme sombre et profond qui hantait mon coeur et mon âme. Ce vide, je ne l'ai pas comblé. J'ai juste appris à le recouvrir d'autres, à le camoufler de sorte que l'envie d'y plonger en soit repoussée.

Voilà, c'était une tentative. Mieux?

Bien evidemment que c'est mieux! Et cela aurait été pire que tes fesses auraient mérité un tatanne phénoménale! Sérieusement, je préfere déjà ce ton ci, les éclats que tu fais sont moins ternes et tes phrases plus jolies et originales.

Bien sûr, le fond est toujours le même, tu viens de me briser le coeur et mon grand amour pour toi. Pleure

Continues sur la voie sans tomber dans le "mièvre" comme dirait l'autre, je compte sur toi Princesse. Heureux

Se relever.

Lentement, pas à pas. Un pied devant l'autre. Accepter les petits bonheurs comme ils viennent, sans chercher à les évincer sous des montagnes de douleur. Faire table rase du passé pour mieux avancer au présent et ainsi viser le futur.
Objectif à court terme : être heureux. En surface d'abord. Cesser d'exacerber ses souffrances. Arrêter de chercher d'éventuels espoirs perdus. Continuer. Ne plus regarder en arrière, en proie au doute. Réaliser que même si les erreurs passées doivent servir d'exemples, vivre à l'imparfait n'est pas la solution.
Ecrire. Faire des mots sa thérapie. C'est catharsique.

Vivre.

Commencer à réfléchir au futur. Voir en l'avenir une résolution de tout. Croire au Bonheur, plus que tout. Le grand Bonheur, celui qui ne s'imagine pas sans sa majuscule. Parce que si on parle d'Amour, on peut tout aussi bien parler de Bonheur. Se trouver une devise, un crédo. Un sens peut-être.
S'occuper. Les mains, l'esprit, le corps. Vivre d'eau, de musique et vivre des gens qui ont toujours été là.

Se reconstruire. Pas à pas, peu à peu.

Aimer, à nouveau.

Un semblant de texte, censé représenter le bonheur à l'origine.

Petite ode à la renaissance.

J'aime bien le ton que tu lui as donné, ces phrases courtes qui sonnent et filent. On est prit par ces petites rafales de pensées et puis au final, quand on tombe sur les phrases les plus longues, on est déçu. Parce qu'il manquait un point?

Tu lèves le poing et agrémente ce texte d'une multitude de rébellion contre ta torture.

Ajout d'une nouvelle façon de voir? Synthétisme mélodramatique. Martèlement doux. J'apprécie plutôt même si à l'instar du style, le sens parait un peu léger. On persévère et on signe. Pas hésiter à mettre ses tripes, pas fermer les yeux avant la fin. Sortir des sentiers balisés. Bref, écrire.

Bien.