Volubiles insanités

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Ce vieil apex pointu darde son aiguillon sur l’avant garde de mon séant. Un pernicieux persifleur esquisse un sourire sadique en me lorgnant, se lochant les gonades en prétendant affirmer sa crédule supériorité intellectuelle. Les mots voyons ! Les mots sont la clef ! Affirme-t-elle. Gémir est un rossignol à cette serrure impudique qui soupire de me voir ainsi mis à nu. Pêne perdue ! Un onanisme jubilatoire dans les lettres mises bout à bout, tête rèche ? Tête bêche voyons. Un peu comme si la truelle de mes deux lucarnes bouchaient d’un ciment transparent le soupirail de mes prunelles. Elle en veut encore la bougresse, elle aime ça. Elle déguste son plaisir, savourant et se régalant de cette énorme s’patule en bois. Un platalea qui dérouille en souffrant d’une délectation malsainement vicieuse, ce sentiment de l’éphèbe fossile de notre centralismae. Elle larmoie, réclamant son dû, pleurnichant d’une concupiscence toute calculée. L’encre coule, l’encre coule, comme les deux poulpes sous mes mains, velouté et volupteux. Décapsulée, ouverte autant qu’offerte, je lêche ce bouton, ramification de l’amour humain phraséologique. Sous un apophtègme mal orthographié, elle hurle un caprice alphabétique, si proche de l’onomatop’ qu’on dirait un dessin de sa libido inassouvie. Ah, elle le mérite la salope ! Avec sa lubie toquade de son naevus axial troué. Braille et brame en m’observant les yeux ouverts, vocifère tant que tu peux, tu n’auras que ce que mes doigts veulent bien t’offrir sale putain à la botte de mon délice et de mes distractions.

Je t’aime.

Ô toi mon stylo bic au féminin.

REFERENCES

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COMMENTAIRES

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Nombre de messages : 2050 Age : 27 Date d'inscription : 07/02/2008

Je n'aime pas trop ce texte. Déjà, même si je ne suit pas sure de la savoir exactement, sa signification ne me plait guère. Et puis il y a trop de mots compliqués pour moi. Quoi que...

Et tu auras tout à fait raison de ne pas l'aimer. J'aime écrire des choses qui ne plairont qu'à moi même, dans un pur accès d'égoïsme élitiste, le tout en plus dans une production médiocre qui ne vaut pas grand chose. Enfin il vaut ce qu'il vaut, il est très différent de ce que je peux produire d'habitude, l'envie de jouer du mot en dépit du sens. Pousser la chansonnette d'une manière courte pour ne pas submerger trop le lecteur.

Quant au sens... Hum... Qu'as-tu compris ?

Je suis curieux je l'avoue.

Moi, j'ai aimé. Peu importe si certains mots échappaient à ma connaissance, j'ai trouvé ça excellent :drunken:
C'est cette volonté tordue d'écrire avec tant de mots compliqués qui m'a séduite, je crois deviner le plaisir que tu as pu trouver à écrire pareille chose ^_^
En tout cas, je me délecte. C'est pas trop long, c'est juste ce qu'il faut pour pas qu'on aie envie de zapper faute d'une totale compréhension.
Ensuite...bah que dire ? Un agréable petit défi d'auteur qui fait tout aussi plaisir au lecteur =)
Enfin, le sens qu'on peut saisir est tout aussi agréable que le reste Heureux

.

Un pervers de plus alors.

Ca m'aurait étonné tiens. Je ne me souviens plus ce que j'ai ressenti sauf que les mots sont venus tout seuls les uns à la suite des autres en regardant fixement mon stylo bic. Je pensais en même temps à une femme qui trottait dans mon esprit et j'ai imaginé des choses bien pires que celles qui sont dites dans ce texte.

Demon oui

Invité

TrOn, où l'art et la manière d'emmerder convenablement son lecteur tout à l'entrainant dans une danse pseudo-pédante mais si bien desservie qu'elle en devient comique à souhait.
Quoi je m'égare ? Non que dis-je, j'adore.
C'est délicieusement ennuyeux comme dirait JP, on ne comprends rien et la chose n'en devient que plus géniallissime, puisque de toute façon même si l'on comprenait, ton onanisme intellectuel ne voudrait pas dire grand chose j'ai tort ?
Monsieur se fait plaisir et nous en fait profiter, que demander de plus; je suis sous le charme :heart: