AaCröala

A travers la soie policée d’une pelisse en crinière j’aperçois deux sentinelles au port digne et à la garde alerte. Le regard quêtant sur ma réalité ce que j’espère lui offrir, des embryons de vie répondant à l’engouement d’une fougue insatiable. Les sentinelles me hèlent jour après jour de traverser ce front qui nous sépare, par ce pont qui nous relie, j’obéis, j’assume et de mes pas j’assure mon avancée. Celle qui me mènera au perron de cette porte si gentille, qui s’ouvre et qui jamais ne se maquille.

La journée d’une princesse en palais qui salue le passant que je suis d’une courtoise embrassade, entamée par l’aurore d’un jour passé à attendre, s’étire indolemment dans le sillage des mouettes d’une plage au sable roux. Le sable rêche et dense de mon menton se glissant contre tes pieds à la chaleur de ton âme. On se cherche du bonheur dans les tréfonds d’un ouragan qui s’est arrêté, il y a six mois déjà, de battre du pied la mesure d’une valse à un temps. Ca ne ressemble pas à hier, ça n’a pas les nuages de demain, ni son soleil radieux, c’est habituellement végétal, chatouillant les murs de l’appartement, envahissant l’espace de la chambre à coucher.

On applaudit, on s’émeut, on s’engueule et on s’embrasse.

Si avec ça elle ne se pâme pas ^^.
Le titre manque un brin de subtilité ceci dit.

C'est plein de belles images, et l'on glisse de phrases en phrases, comme la mer qui monte. En fait, surtout le second paragraphe, qui me plait plus par sa suggestion un peu moins opaque que le premier qui se perd parfois. En effet, sa subtilité assez poussée coupe un peu la possibilité de saisir les choses au lecteur non-initié.

Très joli en tout cas.

Rien compris.

Trop de propositions les unes à la suites des autres.

Joli.

Imperméable.

Je tape des mains, je verse une larme, gros bouffon que tu es (et je parle même pas du bilibiothèkharîâtre) et je vous fais des bises à tous les deux.

Nombre de messages : 2050 Age : 27 Date d'inscription : 07/02/2008

Au début, j'ai pensé que je comprendrais le texte puisque rien qu'en voyant le titre je savais de quoi ça parlait.

Mais après, tu m'as totalement paumée tout en me gardant sur une impression de joliesse.

Ça parle de cul c'est normal c'est un coco qui écrit.

C'est juste que Aillas a bien compris que l'homme est un pont et non un terme !

Merci pour les commentaires.

Alors, oui, c'est indubitablement imperméable, à la limite de l'abscons pour le tout-venant mais... C'est qu'à la base il n'a pas été prévu d'être posté ce poème et ne devait s'adresser qu'à une unique personne (quiiiiiiiiiiiiii?) qui m'a tanné pour que je le poste. Mais j'apprécie réellement que vous le trouviez agréable malgré les barrières imperméables de sens dont je l'ai doté.

Je veux bien faire une explication, mais que si on la demande.
Et si vous êtes sages.
Lapin

Nombre de messages : 2050 Age : 27 Date d'inscription : 07/02/2008

Je te la demande Siffloter

Et moi je suis sage. Dance

Ce texte m'a touchée. Bam !

M'enfin, c'est pas tout, y'a quelques critiques à émettre, tout de même. Sur le second paragraphe, rien à dire. Bien que tarabiscotées, les phrases sont évocatrices, y'a de la magie dans l'air. Le sable et la rousseur... ça me plait.

Par contre, la première partie est plus inégale. L'image des deux sentinelles est magnifique : elle m'a tout de suite fait pensé aux épaules d'une jeune femme, de dos, les longs cheveux bruns chatouillé par la brise. Dommage, cependant, que le reste soit si obscur. Et puis le mot "gentille" n'a, à mon avis, strictement rien à faire là.

Mais bon, sinon, comme je te l'ai dit : j'aurais aimé que l'on m'écrive un texte pareil ! ^^