Acrostiche : Ah, pathos amoureux... !

"Je n'ai plus les moyens de couver notre flamme
En ce mois de janvier car l'hiver m'est venu
Au matin incarnat comme l'huissier têtu
Ne t'ai-je jamais dit : cet amour est un drame ?

Ne t'ai-je jamais dit de mon corps, je me donne
Et de mon âme emprunt du crime et de pleurs,
Créance ! hurlé-je aveque ces douleurs!
A quel prix ? dis le moi ! Tout l'espoir m'abandonne !"

Zut et zut ! s'exclama une femme moderne
Ah ! de quel temps viennent-elles pour parler d'une voix
Usée et dolente : ô pauvres discours d'oies ;
Xiphos ou sots moutons, quelle honte vos cernes !

Quel bien étrange poème ! Et pour un étrange poème, je te répondrai par un étrange commentaire...

S’il n’y avait pas cet acrostiche, je me demanderais encore quel en est le sujet principal.
Pourtant ces prénom et nom de femme pourrait me faire considérer ta poésie comme un discours. Mais quel étrange discours tout en alexandrins!

Il a un aspect désuet tant autant que moderne de par sa forme et son langage.
Il reste pour moi un poème étrange, je le classifierai dans la série des poèmes érudits. (Classification hautement personnelle et qui n’engage donc que moi^^).

Ton langage est tout à la fois précieux, châtié et piquant.
On croirait une sorte de jeu où le poète se moque de lui-même par le biais d’une femme.
On n’a pas le temps d’être ému, on n’a pas envie de croire à ces mots. On a juste envie de s’en amuser.
Et pourtant… Rien de bien gentil n’y est dit.