Adieu mon frère

Alors, déjà, merci de nous proposer ce texte !

Je commence par une revue des quelques fautes d'orthographe et des expressions qui me gênent.

Tidus Fang a écrit:

Qui est cette personne en ce soir? --> "en ce soir" : une expression presque pas utilisée, qui alourdit plus qu'autre chose... et puis ça fait un pu "encensoir"... à simplfier, donc ! =)
Elle pénètre chez moi vêtue de noir.
Pourquoi faut il toujours, --> faut-il (avec un tiret)
Qu'il porte une lame courte? --> atttention au changement de personne ! tu passes d'un "elle" se référant à la personne à un "il" se référant à rien du tout. Soit tu mets "elle", soit tu changes "personne" en un nom masculin.

Pourquoi vient il chez moi? --> vient-il
Son cœur semble en émoi.
Aurait il besoin d'aide, --> aurait-il
Car je le vois des plus raides

Petit à petit
Ce jeune homme ce plie, --> Se plie
La tête entre ses mains
Comme s'il s'agissait de la fin.

Des paroles sortent de sa bouche
Et au cœur celles-ci me touchent.
Mon frère a perdu la vie
En protégeant cet ami.

Tout s'effondre
Autour de moi,
Tout devient sombre
Et en larmes je fonds.
Alors j'entends sa voix
Qui me dit "Adieu" d'un ton sombre.

Ses mots me disent de me relever
Et de ne plus pleurer!
C'est alors ce que je fais --> "c'est alors", ça fait lourd, je trouve.
Et ne fais plus qu'espérer... --> attention à la répétition de "fais" (cf vers précédent)

Espérer quoi?
Et bien d'un jour le revoir,
Car lui croit en moi
Et moi en lui je crois. --> l'inversion de "en lui" et de "je crois" n'apporte rien et détruit même un peu ton vers...

Bon, un commentaire un peu plus général, maintenant ! Ce que j'aime dans ton poème, c'est qu'il raconte une histoire, il a quelque chose à dire. Et c'est précieux ! Il y a tout au long cette ambivalence entre le monde des vivants et des morts, car ce visiteur va et vient à sa guise, tel un spectre alors que c'est savie qui a été sauvée.
Ensuite, le style est assez inégal : d'un côté il y a ces lourdeurs que j'ai relevées ; de l'autre il y a de bons passages comme "Petit à petit / Ce jeune homme ce plie, / La tête entre ses mains", l'image est marquante, comme un retour vers l'état foetal. Au niveau du style, encore : as-tu voulu faire des vers équilibrés, au niveau du nombre de pieds ? Car des fois je serais tentée de dire oui, d'autres fois non... Pareil pour les rimes : "toujours" et "courte" ne riment pas ;-) (première strrophe).

Bref, il y a une bonne base, la trame de ton poème est à conservée (je parle de l'histoire et de son évolution). Mais il mériterait d'être retravaillé sur la forme. Et surtout, n'hésite pas à alléger un peu la plupart de tes formulations !