Atone

Aujourd’hui est étrange, sans doute. Je ne le suis pas. Je sais que je l’ai aimé, avant la rencontre, avant ces regards. Elle libéra une à une mes douleurs, elle fut gentille, généreuse. Je suis heureux de pouvoir lui écrire, lui parler plus tard ! Mais cette étape fut de trop. Elle précipita tous ces sentiments que je ne connais toujours pas.

L’illusion de l’amour, le concret du sexe aussi, tout cela brillait, et de m’empresser de l’accomplir. Elle fut celle qui m’appela la première, des trous dans les oreilles, des blancs dans la voix. Quel dire, sensible et joli, la promesse d’une chère aussi fine ; fine que son esprit. Nos premières discussions étaient plates et futiles, elles le sont encore. Déjà je voyais, je voyais, je voyais, je voyais, je voyais

Ça passe… Je sais et je fais. Sûrement aurions-nous pu être heureux. Sa seule personne, sa voix, m’indisposent, son corps ; rire. C’est peu, dans le trop du peu. Puis-je encore être humain dans une relation autre que cette perpétuelle séduction, que j’affronte néanmoins, moins la volonté. Volonté. Elles sont deux.
Je sais bien ce que je suis, je me combats ! Conscience vs démon ? Possible… Et faux. Il n’y a jamais de victoire totale. Le bien finit par être corrompu par la folie, la folie est retardée pour faire moins mal.

Ainsi l’origine dans la séduction finit en larme.
Ainsi je me cherche.

D’origine : néant.
De fin


Néant


Ni alcool ni drogue. La musique a son importance, les autres aussi…
Mais qu’est-ce face au plaisir de la créAtion ? Il suffit de peu, de lancer des dés seul. Que l’on se sent bien quand l’on est entendu ! Alors le gagner devient notion, alone. Les signes du jeu, on interprète, les signes du jeu. Signe de notre propre folie.

Car l’on est évidemment seul à jouer.