Celle aux cheveux de paille a pris feu !
C'est malheureux.
L'allumette s'est cachée dans les entrailles de ces cheveux
Dans les tuyaux de ces bouclettes !
Les parfums des villes, les parfums des fêtes
Font sourire, les filles, les garçons, les enfants
Et mon cœur aussi, ce ballon de baudruche
Qui sursaute tout près des ruches
Et qui survit sous les pieds des éléphants !
Son de clochettes, et cri de cloches !
La musique fait la moue,
ou fait l'amour ?
Ni l'un, ni l'autre ! Elle fait la mort
Les bras de son se brisent contre les roches
Et les bouches implorent en chants
Les canéphores !
Et toi ! Je te presse si fort que l'épaule éclate :
Peu importe, tu es fait de chiffons, et l'agate
Agrémente tes yeux jolis
Que les nains ont poli
Dans les souterrains célestes !
Mais le contact de ma peau, du reste,
Sur toi inhabituel, et tu te grattes !
Celle aux cheveux de paille s'est grattée si fort
Que des flammes sont sorties de ses pores !
Après avoir connu le parfum, la musique, et le touché
Je veux bien me consumer
Et la serrer encore ?!