La lumière décline... Et un regard apparaît.
Deux yeux noirs, d'où s'échappent des larmes de sang.
Seul mouvement dans l'ombre : des sourcils se fronçant.
Qu'un jet de compréhension, qu'un éclat mauvais
L'obscurité éclaire un rictus de haine
Des lèvres soufflent de terrifiantes promesses
Seul un sourire pourrait révéler la peine
Qu'une illusion imparfaite, qu'une faiblesse.
Le soleil s'éteint... La pierre lui prend les mains
Des gants gris, laissent voir une surface blanche.
Seul mouvement dans l'air : une tête qui penche.
Qu'une inouïe volonté, qu'un effort surhumain
Les ombres illuminent des cheveux au vent
Des boucles légères bercées par un clair-obscur
Seule la haine y arriverait, lentement
Qu'un homme seul, qu'une victime de l'usure.
Le jour s'en retourne... La vérité éclate.
Des émotions inexistantes le quittent.
Seul mouvement sur sa chair, la peur qui l'habite.
Qu'un masque la journée, qu'un être mort la nuit
Les ténèbres font briller sa difformité
Des sens amputés l'empêchent toujours d'aimer
Seule la colère a sur lui autorité
Qu'un âme sale , qu'un coeur à jamais fermé