Griffonnage.

T’as plus la force de faire face
A ton chagrin à ta paperasse
Toi l’écrivain qui crie à l’aide
Si laide que soit ta seule frasque

Ta plume se lasse et puis tu te lances
Dans ton silence que tu détestes
Celui qui se lie comme la peste
Ton adversaire qu’est si coriace

Celui qui sait ce que tu penses
Celui qui scie ta si grande transe
Toi l’écrivain à court d’escale
Toi qui as la face si pâle

Toutes ces lunes à suivre l’art
Vivre de larmes, de sang, de mal
Tu le sens ce rival, sans cesse
Et ton silence te renverse

C'est pas mal, l'idée est bonne même s'il manque un je ne sais quoi pour me toucher, ce qui est pour moi fondamental dans la poésie c'est de nous faire écho, et là pourtant tu parles d'un écrivain, l'idée de page blanche et tout mais je sais pas il manque un petit quelque chose, on dirait que tu présentes une humanité mais sans son intimité. Pourtant la présentation tend à nous sentir proche avec le tutoiement. Le tutoiement me parait toujours plus familier, agressif. Je ne dis pas que c'est un mal. Ca me fait penser plus à un rap, à un slam avec toutes tes allitérations en S qui rythment tout le poème.