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| L'âpre confidence | |
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rei Journaliste
Nombre de messages : 403 Age : 40 Date d'inscription : 09/02/2008
| Sujet: L'âpre confidence Dim 1 Juin - 4:28 | |
| Parfois lorsque je laisse à ma plume le soin .........................De soulager mon cœur des peines, De chasser par les mots ses maux d’amour au loin, .........................De le purger de ses déveines,
Je la vois lentement se fendre d’un sourire .........................Lourd d’un sarcasme déplacé Et répandre son encre en vibrant de plaisir .........................Sous mon regard sombre et glacé.
Ses mots sont des couteaux ; tranchant dans ma faiblesse, .........................Ils me dissèquent ; et la belle Goûte non sans délice à la scélératesse .........................En tournant là sa ritournelle.
Et ma feuille, traîtresse, insipide complice, .........................Bien sûr se laisse séduire Puis toutes deux tournoient, me mettent au supplice, .........................Quand l’évidence vient luire :
Les folles pointent là –en perfides sibylles– .........................Un cœur soûlé de mièvreries Tétant le sein tari de frivoles idylles .........................Enflé de destinées flétries.
Bercé dans leur écharpe insondable et obscure, .........................Il boit ce laid qui l’étourdit ; Lors, au lieu de guérir sous une aimable cure .........................Mon cœur un peu plus s’alourdit.
Dernière édition par rei le Dim 24 Avr - 2:25, édité 12 fois | |
| | | Cassiopée Héliaste
Nombre de messages : 9868 Age : 66 Localisation : Les pieds sous l'eau, la tête au delà des étoiles. Date d'inscription : 05/01/2008
Personnages RP Pseudo: Cassiopée Pseudo : Maelun Pseudo : Lucia
| Sujet: Re: L'âpre confidence Dim 1 Juin - 22:14 | |
| Un texte superbement mené, rythmé, qui me plait bien. Et pourtant, j'ai commencé avec un a priori (allez savoir pourquoi ?), mais très vite je me suis laissée emporter par le sujet. Ton vocabulaire est riche mais pas pédant.
J'ai goûté aux mots qui dissèquent, à la plume scélératesse et à la feuille traitée d'insipide complice...et j'ai bien apprécié.
Seule les deux dernières strophes me chagrinent. Elles cassent le rythme donné. En effet, l'avant dernière strophe ne s'arrête pas, contrairement aux autres. Il me semble que le point après idylles est inutile et qu'il serait mieux à sa place à la fin de la strophe. Mais ceci t'obligerait à changer les 2 premiers vers de la dernière strophe. Ceci dit, comme je comprends mal : Il vit d'un laid qui l'étourdit. (le coeur ?), je pense qu'il serait bien de la modifier...
J'aimerais bien que tu modifies la dernière strophe, car je garde ton texte en réserve au sein du comité.
Que les avis contraires au mien se fassent connaître...^^ | |
| | | Irrumo
Nombre de messages : 133 Date d'inscription : 06/01/2008
| Sujet: Re: L'âpre confidence Sam 7 Juin - 13:39 | |
| Je trouve qu'il y a un certain progrès, et que les contraintes métriques guindent moins ton écriture : celle ci est moins alambiquée. Les métaphores (totalement dépourvues d'originalité il est vrai) sont assez bien suivies (quoique le poignard ne soit pas reconnu comme un instrument de dissection). Je te félicite particulièrement pour la mise en page: tu n'as pas centré, et tu as fait des décalages réguliers pour signaler les changements de mètres (tu me diras comment tu fais ça sur un forum,car je n'y arrive que sous word). Allons droit aux problèmes: 1° La ponctuation est défaillante - Citation :
- Parfois lorsque je laisse à ma plume le soin
.........................De soulager mon cœur des peines De chasser par les mots ses maux d’amour au loin .........................De le purger de ses déveines
Je la vois lentement se fendre d’un sourire .........................Lourd d’un sarcasme déplacé Et répandre son encre en vibrant de plaisir .........................Sous mon regard sombre et glacé.
Des ponctuations secondaires étaient nécessaires ici par exemple. 2° L'unité strophique laisse à désirer. Selon les règles classiques, la strophe est une unité de forme et de sens. Normalement, tu n'as pas le droit de commencer une phrase au milieu d'une strophe, pour la poursuivre dans la suivante: Les folles pointent là –en perfides sibylles– .........................Un cœur soûlé de mièvreries Tétant au sein tari des frivoles idylles. .........................Mû par des destinées flétries
Couvertes d’une cape insondable et obscure, .........................Il vit d’un laid qui l’étourdit. Lors, au lieu de guérir sous une aimable cure .........................Mon cœur un peu plus s’alourdit. Là je ne vois pas trop l'intérêt de la transgression de la règle. Le sentiment de la strophe se perd, et cela ne se fait non pas au profit d'un effet stylistique fort, mais d'une de ces bouillies syntaxiques (tout à fait correctes par ailleurs) dont tu as le secret. | |
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| Sujet: Re: L'âpre confidence | |
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| | | | L'âpre confidence | |
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