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| La plaine | |
| | Auteur | Message |
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rei Journaliste
Nombre de messages : 403 Age : 40 Date d'inscription : 09/02/2008
| Sujet: La plaine Mar 28 Avr - 19:15 | |
| ..................................................................... LA PLAINE
......................................Ma vie sentimentale est un morne terrain ......................................Croulant sous la broussaille et l’âcre salissure, ......................................Une plaine isolée que mord la flétrissure, ......................................Sous l’or fallacieux d’un soleil souverain.
......................................Seuls quelques arbres morts hantent ce vaste écrin, ......................................Brandissant des bras nus où court la moisissure, ......................................Pendant qu’au plus profond la terre se fissure, ......................................Noyée dans la chaleur d’un pesant ciel d'airain ;
......................................Les vents des passions soufflent loins leurs tourmentes, ......................................Et le ciel, sur la plaine et ses terres dormantes, ......................................Etend son flanc tari comme un sec abreuvoir ;
......................................Sous le halo cuivré que l’astre en fuite arbore, ......................................Ma plaine voit mourir le jour comme l’espoir, ......................................Et la pâle noirceur de la nuit la dévore. - Spoiler:
explication des images de l'allégorie (?) :
"Ma vie sentimentale est comme un morne terrain, "Infesté de broussaille et d’âpre salissure, (vieillissante) "Une (vie sentimentale) isolée qui perd sa fraîcheur "Sous l’optimisme fallacieux d’un (espoir) souverain.
"Seules quelques (aventures) oubliées hantent cette vie sentimentale qui pourrait tant contenir, "Brandissant des bras nus où court la moisissure ; (utilisées comme témoins d’un bonheur que le temps a rongé) "Pendant qu’au plus profond, l’(amour) lui-même se fissure "Noyée dans la chaleur du (regard des autres) pesant et ennuyé (qui ne manifeste aucun signe d’intérêt pour faire partie de ma vie sentimentale).
"La (passion) souffle loin son ivresse, "Et les autres sur ma vie sentimentale et son amour aseptisé "Etendent leur indifférence ;
"Sous le nimbe cuivré que l’(espoir) en fuite arbore, "Ma (vie sentimentale) voit mourir la force de l’âge comme l’espoir, "Et la pâle noirceur de la (vieillesse solitaire) la dévore."
La nuit est déjà loin. quelle vie étonnante Les arbres morts semblent grandir leurs branches frêles et applaudir bercés par un tourbillon de vent
Le soleil est chaud mais supportable, il me semble parfois qu'il ya des éclipses et le terrain autrefois si morne est devenu fertile. Sous le nimbe doré que le soleil m'octroie l'herbe pousse et la terre est plus grasse qu'elle ne pourra jamais l'être
L'arbre est là, beau comme mille chênes ses racines semblent avoir toujours puisé cette terre, que je croyais vouée à ne jamais nourrir Et voilà que cette morne terrain devient une plaine fertile que tous devrait connaître.
Dernière édition par rei le Ven 21 Nov - 14:32, édité 5 fois | |
| | | Cassiopée Héliaste
Nombre de messages : 9868 Age : 66 Localisation : Les pieds sous l'eau, la tête au delà des étoiles. Date d'inscription : 05/01/2008
Personnages RP Pseudo: Cassiopée Pseudo : Maelun Pseudo : Lucia
| Sujet: Re: La plaine Lun 18 Mai - 21:10 | |
| J’avais omis de commenter ce très beau poème que tu nous offres. J’aime les images véhiculées et la richesse des mots. Certains, sans doute, pourraient te reprocher la classique utilisation du coucher de soleil, élément si souvent employé qu’il en devient galvaudé. Le thème est bateau. Oui, il l’est, mais la qualité du texte n’en demeure pas moins excellente. Le paysage porte en lui le vent de la mélancolie qui de morne s’assombrit au fil de la poésie. Tu y mélanges les mots paysagers et les éléments corporels allègrement. Le seul défaut de cette poésie pour moi est son manque de surprise. Tu annonces dès le départ le sujet sans laisser au lecteur la possibilité de le deviner. J’ai toutefois aimé la lire et certains passages sont particulièrement muris : - Citation :
- Pendant qu’au plus profond la terre se fissure,
Noyée dans la chaleur d’un pesant ciel serein ; La terre se fissure en se noyant…. Ca j’aime beaucoup. Et la fin, elle aussi, est très belle. - Citation :
- Ma plaine voit mourir le jour comme l’espoir,
Et la pâle noirceur de la nuit la dévore. | |
| | | rei Journaliste
Nombre de messages : 403 Age : 40 Date d'inscription : 09/02/2008
| Sujet: nt Mar 19 Mai - 13:22 | |
| merci Cassiopée ; Je crois effectivement que le plus grand risque que j'ai pris dans ce texte est d'expliciter le terme de vie sentimentale dès le début. En fait, mon but ici était de ne pas donner de chute réelle au poème, simplement de dérouler un paysage aussi allégorique que possible, comme un regard froid et continu. Ce que je suis moins sûr d'avoir réussi, de plus en plus en lisant ton commentaire, c'est l'allégorie. Les "imageants" étouffent les imagés, volontairement implicites (mais visiblement beaucoup trop).
La bonne conduite de l'allégorie (objet du poème) aurait dû, je pense, pallier à cette absence de surprise et d'originalité que tu soulignes. Je ferai mieux la prochaine fois !
Tenter une allégorie à mon niveau est osé, je l'avoue, mais c'était un défi intéressant. (d'ailleurs, avis aux mentors de la sections, un petit C.M. sur les allégories ferait bonne figure dans l'académie, non ? En tout cas vous aurez un lecteur attentif :p)
Pour finir de te répondre, Cassiopée, j'ai prévu deux suites à ce texte, dont une reprise de l'allégorie ; j'essaierai donc de bien prendre en compte tes conseils, merci encore. | |
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| Sujet: Re: La plaine | |
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