Les cils

Tes yeux et tes cils resplendissent ainsi qu'un éventail sous les gouttes
Même sans les ouvrir je sais qu'un peu de rouge décore tes yeux
Même sans les décharger de pleurs d'un coup de poignet et de manche
Même sans tes yeux je sais que tu continuerais à pleurer
Poing contre point de suspension chacun est un battement de cœur
Qui languit et insulte maladroitement dans ta langue maternelle
Il ne cesse de verser de l'eau tes yeux il ne cesse de gonfler
Comme la pastille blanche au contact d'un peu d'eau

Je dépose sur ta lèvre pimpante, une pluie dormante sans parapluie
Tes cils et le ciel sont similaires eux seuls me fascinent

Merci toi ! ^^

Eh oui, elle n'est pas très heureuse la femme dans ce poème, et le locuteur semble être à la fois indifférent et sensible à son mal : on dirait qu'il ne voit que le côté esthétique.

Pour les images, merci : même si je trébuche parfois avec les mots, j'essaye de choisir soigneusement les images. Parfois ça donne juste une illusion poétique, ce sont des humeurs, je dirais. Comme avec "Poing contre point de suspension chacun est un battement de coeur". Y a pas grand chose à comprendre dedans. Si tu y as été sensible, c'est le plus important.

On va essayer de l'analyser :

"Poing contre point de suspension chacun est un battement de coeur"

On s'en doutais. Même après une lecture littérale, le sens nous pose problème. C'est un poing contre un autre poing ? Eh non, il est contre le point typographique, celui qui termine nos phrases et qui sert de chapeau au "i". Pour le coup c'est le point de suspension. On l'emploie généralement pour indiquer qu'une phrase n'est pas terminée ou alors pour montrer un sentiment perplexe ou ambigu. C'est le fameux "...". C'est bizarre ça un poing contre un point. Et pourtant, ils ont des points communs (sans jeu de mot) : ils se prononcent de la même manière, ils ont à peu près la même forme. Ensuite, les points deviennent des battements de coeur. Tu savais que le coeur avait la même forme qu'un poing ? en tout cas, c'est comme ça qu'on me l'a appris.

Ces trois choses se rapportent respectivement à une ideé. Le poing, la colère ? Les points, les mots, les pensées ? Le coeur, les sentiments, etc ? Ces trois idées semblent trouver une base commune qui serait strictement la forme : la même prononciation, la même forme, etc.

Bon, je divague un peu ! merci pour le commentaire !

Mode Xupi 3

Ce passage du commentaire est à prendre avec des pincettes et peut être à revoir:
fais gaffe Quest des fois au nom de la mélodie , de la licence poétique tu pars dans des délires ni queue ni tête et sans queue il n'y a pas de plaisir ^^ ce que je veux dire c'est bien de se laisser porter, de se sentir dans l'écriture automatique ou pas réfléchi dans le message mais des fois on se mord la queue et ça revient. et de temps en temps ton côté pompeux et pompant et oui tu l'as te porte préjudice surtout quand il est maladroit comme au tout début comme l'a remarqué Cordy. Le premier vers ouie ouie mais kezako quoi c'est comme quand je dis tes cheveux sont comme du blé beurk.
Bon sinon ce qui est inétéréssant dans ton écriture c'est que des fois elle frappe à posteriori. je trouve plus l'expression. Et on sent une émotion nous frapper. Nous tournebouler . Enfin!
Même si début très maladroit. T'as des images plutôt jolies , pas trop sorties, qui sortent de l'ordinaire qui nous donnent un peu d'air.
Moi j'imaginai dans le monde xupinien une femme battue, une femme qui est mal, qui a un problème
et un narrateur à la fois criminel et avocat, qui la soutient, et la dédaigne.
Le sang les larmes, un deuil, un crime.
La fin aboutit au suicide. Nouvelle couleur pas le transparent, le blanc
désolé trop crevé je reviendrai pi tetre

T'as pas compris le premier vers ? ^^ La femme pleure. Ses yeux sont donc mouillés. Ils sont comparés à un éventail qui aurait pris la pluie. On va dire qu'elle a de très grands cils hein.
Bon, la poésie c'est étymologiquement la fabrication (dans le sens artisanal), si on a plus le droit de fabriquer comme on veut, et puis ça fait effet, c'est ce qui compte ! Nan, plus sérieusement, j'ai aucune prétention dans la poésie. Si vous saviez combien de temps ça m'a pris pour écrire ça, et comment les idées me sont venues (par ce qu'à la base, j'en avais pas du tout). Et pour le coup, il n'y strictement rien de personnel dans ce poème. Bon, bon, peu importe ! ^^

Pour le suicide, c'est à cause de la pastille blanche ?

j'ai compris le premier vers mais il est plutot mal écrit par rapport à ce que tu fais d'habitude et maladroit
oui pour le suicide
c'était une remarque pour te taquiner

"Poing contre point de suspension chacun est un battement de coeur"

On
s'en doutais. Même après une lecture littérale, le sens nous pose
problème. C'est un poing contre un autre poing ? Eh non, il est contre
le point typographique, celui qui termine nos phrases et qui sert de
chapeau au "i". Pour le coup c'est le point de suspension. On l'emploie
généralement pour indiquer qu'une phrase n'est pas terminée ou alors
pour montrer un sentiment perplexe ou ambigu. C'est le fameux "...".
C'est bizarre ça un poing contre un point. Et pourtant, ils ont des
points communs (sans jeu de mot) : ils se prononcent de la même
manière, ils ont à peu près la même forme. Ensuite, les points
deviennent des battements de coeur. Tu savais que le coeur avait la
même forme qu'un poing ? en tout cas, c'est comme ça qu'on me l'a
appris. Questo

Questo, tant dans la forme que dans l'essence, ta Poésie : Elle est là.
Et ton propos m'interpelle très fort, parce qu'à la fois : touchant et décalé.
Dans ce commentaire, tu dévoiles vraiment un imaginaire qui te tient à coeur,
cela en fait toute la richesse, et ... cela ne trompe pas.