Il en reste des fous qui ne s'apitoient pas, des jeunes qui ne se retournent pas, des beaux qui ne s'oublient pas, et pourtant dans l'immensité glacée des écoles éduquées, c'est sa lascivité élégante qui me marque. Jugulaire en émotion et souffle au cœur, je garde avec sincérité les élans de passion qui font de mon quotidien un jovial labeur. Le chassé-croisé des symphonies que l'on écoute, les tirades indécentes des silences qui persistent, le refrain éreintant du mouvement immobile, tout ce qui illumine ma journée par la savoir si présente.
Un regard doux, tapissé de promesses, énonçant triomphalement la volonté de ne pas savoir quoi faire. L'hypothétique retour des sourires enjôleurs fait dentelle de mes plus âpres craintes, dissipe mes mésaventures en fumées disciplinées. Malgré la froidure et le vent qui siffle, il y a la tiédeur d'une étreinte, l'humidité des lèvres gercées et la fébrilité de la caresse qui réaniment l'âme qui vit. J'ose en toute aise savourer sans poser, me délecter sans lire. Avec le seul espoir que ça dure, le seul espoir que ce ne soit trop dur.