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 Prélude

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Tr0n

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MessageSujet: Prélude   Prélude Icon_minitimeMar 1 Avr - 17:40

PRELUDE

Frissonne d’une caresse
Laisse donc la tendresse
Augurer les prémices
D’une seconde de délice.

...

Elle retrousse ses manches
Et fait vibrer ses hanches,
Au doux son d’une musique
Lascive danse magique;

De la voir ainsi valser
Comme une ensorcellée
Dévorant du regard
Les viriles hagards

Masque mes illusions
Cette turpide tentation,
Apothéotique fascination,

Une vulgaire arme
Que cet indicible charme.
Elle n’est qu’un mirage
Dans les brumes des nuages,

D’une impudique sensualité
Et d’une naïve décadence
Pleine d’une subtile indécence
Mais débordante de volupté

Comment ne pas céder
A tant d’ imperfection
A ce joyau de pureté
Sans perdre la raison

J'aime bien déplaire.

Surtout dans le rythme.

:geek:


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Cassiopée
Héliaste
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MessageSujet: Re: Prélude   Prélude Icon_minitimeMer 4 Juin - 3:14

Oser un commentaire sur ce poème, alors que tu nous préviens déjà de ta volonté de nous déplaire, m'expose aux pires tourments mais je ne laisserai pas passer cette occasion de t'offrir un bâton pour me battre...

D'abord, je tiens à te reprocher quelques fautes d'orthographe, à toi, le pourfendeur des malheureux oublieux du devoir :

ensorcellé : je te propose plutôt ensorcelée
devorant : dévorant
les viriles : les virils

j'adore les 4 premiers vers car j'entends le serpent que tu as ici sorti de la bible afin qu'il murmure de sa voix grave ses tentations à mon oreille : Seul le "augurer" me gêne un peu... trop brutal.

Dans la deuxième strophe, je me demande pourquoi tu lui fais retrousser ses manches. On la croirait prête à se battre... Il me semble que tu choisis une image convenant à un combat masculin, ici le combat est féminin. Ce ne sont pas les manches qu'elle retrousse pour le mener... Mais c'est un avis tout personnel...

Sur la troisième strophe, je n'ai rien à redire sinon les 3 fautes d'orthographe...

Mais la suivante est gênante et tu le sais. 3 vers seulement !
De plus j'ai mis un temps certain pour comprendre qui pouvait bien masquer. J'en ai conclu que le sujet était "De la voir ainsi valser" mais il m'a fallu longuement réfléchir... Alors oui, comme tu le dis : ça casse le rythme.^^

A partir de là, les strophes n'ont plus qu'un intérêt esthétique dans la poésie et ce, jusqu'à volupté. Pourtant j'aime l'illusion évoquée par des mots de sens opposés : impudique et naïve, subtile et débordante, imperfection et pureté qui t'améneront à perdre la raison.

Au final un bien joli texte, trés évocateur comme tu sais si bien nous les concocter...
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Freuzne

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MessageSujet: Re: Prélude   Prélude Icon_minitimeMar 10 Juin - 12:39

Je suis nouveau sur ce forum et je voudrais sans doute que l'on ne me prenne pas pour un débutant à tord, c'est certainement ce que vous allez penser mais passons.

Tron, considère tu que le non respect de la métrique donne vie à ta volonté du rythme... que tu voudrais déplaisant?
La métrique est pas super ; attention je parle pas de la structure! Tout le monde est libre de présenter son texte comme il le désir, celà me paraît stupide d'être contre si tenté que l'on soit un minimum attiré par les arts au sens large du terme.

Généralement ce texte ne me parle pas, je n'accroche pas. Ce n'est pas un problème car chacun de nous a des goûts propre qui font de lui un être unique.
Mais en essayant d'être neutre, certains vers ont l'air d'être là juste pour faire une "ligne" en plus à claquer des mots que les Bac-3 ne peuvent pas comprendre.

Bref, tu n'étais certainement pas inspiré comme parfois lorsque tu as écrit ce texte, j'imagine que tu peux faire bien mieux.
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MessageSujet: Re: Prélude   Prélude Icon_minitimeMar 10 Juin - 13:20

Citation :
Je suis nouveau sur ce forum et je voudrais sans
doute que l'on ne me prenne pas pour un débutant à tord, c'est
certainement ce que vous allez penser mais passons.

Je ne considère personne d'une manière supérieure malgré les crédules croyances de certains. Mais en effet passons, j'écoute toujours attentivement ce qui m'est dit avant d'exprimer ou d'expliquer ma façon de travailler.

Citation :
Tron, considère tu que le non respect de la métrique donne vie à ta volonté du rythme... que tu voudrais déplaisant?

La métrique donne le rythme. Mais le rythme n'est pas forcément donné par la métrique. A la recherche d'une vraie déstructuration, de vrais sons qui donnent plus d'effet que la rime ou la taille, je teste quelques déplaisirs aux ouailles de mes comparses. Certains effets sont réussis, d'autres nons, c'est assez visible pour tout le monde je pense que les problèmes internes dans la structure et le vocabulaire du texte.

Citation :
La métrique est pas super ; attention je parle pas de la structure!

C'est normal, il n'y a pas de métriques - d'où mon bref commentaire final. C'est de la prose présentée à la manière d'une poésie. Je cherche d'autres façons d'expression et d'agencement. Le titre n'est d'ailleurs pas pris "au hasard", et te donnera une indication de la réflexion réelle qui entoure ce simple travail.

Citation :
Mais en essayant d'être neutre, certains vers
ont l'air d'être là juste pour faire une "ligne" en plus à claquer des
mots que les Bac-3 ne peuvent pas comprendre.

Totalement exact. Mais là n'est que la "façade", celle de celui qui s'arrête à son premier ressenti et qui interprète selon ses propres sensations. Ici, c'est une volonté de claquer des phrases, des mots, mais pour une raison toujours en rapport avec le "sens" de cet écrit.

Citation :
Bref, tu n'étais certainement pas inspiré comme parfois lorsque tu as écrit ce texte, j'imagine que tu peux faire bien mieux.

Je te l'accorde. Mais mon but n'était pas de "faire mieux" justement. C'est un prélude Heureux.

Citation :
j'adore les 4 premiers

Ca ne m'étonne pas.

Citation :
Dans la deuxième strophe, je me demande pourquoi tu lui fais retrousser ses manches. On la croirait prête à se battre...

Tel est le cas.

Citation :
Ce ne sont pas les manches qu'elle retrousse pour le mener

En effet.

Citation :
mais il m'a fallu longuement réfléchir... Alors oui, comme tu le dis : ça casse le rythme.

Ah enfin. Une remarque exceptionnellement pertinente. Cet effet est d'une capitale importance dans le rythme que j'essaie de transmettre. Ce n'est pas la métrique qui m'importe dans ce prélude mais l'agencement des "pseudo-vers". Le sujet officiel est bel et bien celui que tu donnes. Pourtant, tu pourrais en voir un autre en inversant la lecture. Le fait d'engloutir par des mots compliqués n'est là que pour ajouter à l'impression de flou que j'essaie de faire passer, pour appuyer sur la corde de la médiocrité narcissique du mot.

Cette partie centrale est l'archétype de la médiocrité. Le prélude à un non-sens poétique.

Citation :
A partir de là, les strophes n'ont plus qu'un intérêt esthétique dans la poésie et ce, jusqu'à volupté

C'est exact, j'aurais juste dit "paraissent" au lieu de "n'ont plus qu'un". En effet cet esthétisme dont tu parles et comme je le fais remarquer à notre nouveau comparse, sert une "cause" résumée dans le titre "Prélude".

Ce qui me paraît étrange c'est que vous ne notiez pas la médiocrité inhérente de ce premier opus.



Dernière édition par Tr0n le Mar 10 Juin - 13:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Prélude   Prélude Icon_minitimeMar 10 Juin - 13:37

oula, j'ai oublié un [s] à "considères-tu" !!!

oui, c'est un premier jet j'en conviens.
Mais je m'étonne de lire de ta part une réponse que j'aurais aimé écrire à un de tes commentaires que j'avais trouvé tout autant... premier jet.

(j'adore les que!)
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MessageSujet: Re: Prélude   Prélude Icon_minitimeMar 10 Juin - 13:49

Et moi j'aime les premiers jets.

Question de sensations.

Mais le premier jet, notoirement d'ailleurs, est souvent le prélude à de plus longs ébats.

Ce qui je dois l'avouer vient de m'arracher un sourire - chose rare -.

Ne te prive donc pas de me casser du sucre sur le dos, je suis bien plus maso qu'on ne le croit. Quant à mon ego, il lui faudrait plus qu'un jugement de valeur sur son style d'écriture pour le blesser ou lui faire mal. J'ai une bonne coquille entre les jambes pour encaisser.

Quant à mes commentaires, je dois t'avouer - chuchotant - que je ne médite que rarement en profondeur mis à part pour les corrections à mes élèves, et que j'aime jouer au lapin.

Clin d\'Oeil

PS : Pour informations, cette prose a été écrite il y a plus de deux ans quand je recommençais à écrire. J'espère avoir fait des progrès depuis quand même Très Heureux.
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MessageSujet: Re: Prélude   Prélude Icon_minitimeMar 10 Juin - 16:27

ça je n'en doute pas ^^ si tu t'es remis à écrire depuis ce temps là, je sais aussi bien que toi qu'on progresse plus vite qu'on ne le penserait.

D'ailleurs, histoire de changer de ton, est-tu plus proseur où verseur?
Bien que je ne privilégie absolument pas la quantité à la qualité, ton nom n'est pas le plus représenté dans cette section poétique (remarque, j'ai ptet pas vu le nombre de page...)

En tout cas, ces informations sur la profondeur de tes jugements _en fonction du contexte_ permettront à ceux pour qui la gangue kératinisée de l'entre-jambe n'est pas encore résistante de ne pas trop se focaliser sur les apparences soit disant aggressives de tes commentaires.
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MessageSujet: Re: Prélude   Prélude Icon_minitimeMar 10 Juin - 16:55

Je recommence.

Que veux-tu si les gens jugent uniquement selon leurs sensations et leurs ressentis ? Ca ne mène qu'à l'interprétation. Comment veux-tu être apte alors à "critiquer objectivement" un essai ? Tu ne l'es pas et écouter un avis ne devient qu'un processus inconscient de développement par autrui selon le principe de Lacan qui a démontré (contrairement à Freud), l'influence inverse de la vision du petit autre sur l'Homme. Je m'égare.

Je n'aime pas les structures hiérarchisées.

Le sonnet en est l'exemple type. Le rythme est donc toujours identique quel que soit celui que tu lis. Que ce soit du Baudelaire ou du Rimbaud, l'effet est le même, seules les images et le fond diffère. Alors je m'ennuie quand je lis de la poésie. C'est le vieux principe de gradation sous forme de vaguelettes. Et je triture, j'essaie, on verra bien où ça menera de transformer la métrique au hasard de l'inspiration créatrice. On a des maladresses, de bonnes choses, on étudie plus les sonorités, les mots, leur impact etc.

Je n'écris jamais de vers, je ne sais pas faire. Il est une différence entre la théorie que je connais et la pratique que j'exècre dans ce domaine de l'écriture. Je hais la structuration dans l'art, la technique bornée (je ne dis pas qu'il ne faut pas de techniques pour l'art, je dis simplement que la technique doit servir la création et non l'inverse).
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MessageSujet: Re: Prélude   Prélude Icon_minitimeMar 10 Juin - 17:26

Je voudrais pas faire trop floodeur à poursuivre cette discussion qui m'intéresse... oh puis si encore un peu!

Mais si tu y concent, pourquoi ne pas continuer?


Je reviens donc, après un choix (nos choix sont à mon avis plus important que notre passé car il induit la notion d'évolution, mais ça n'a aucun rapport avec ce qu'on dit), sur les points qui m'ont le plus marqués.
Au risque de me repéter je ne suis pas d'accord avec ta conception du progrès. Certes je n'ai jamais entendu parlé de Lacan par manque d'intérêt néanmoins exclure les suite de l'introspection induite par la critique, donc pas autrui, est une erreur si l'on la généralise. Comme dans bien des domaines (sciences humaines par ex mais pas sciences exactes etc), la généralisation est une stupidité qui s'accorde soit à la paresse soit au manque de temps/manque de moyen physique ou financier. Biensûr, on pourrait penser que parler d'un sujet sans être informé est tout aussi stupide, je m'en fous car je ne suis pas influencé par cette pollution dont certains n'arrivent pas à en extraire l'intéressant. Mais revenons au sujet...
Tu seras certainement d'accord avec moi quand je te dirais qu'une réflexion peut t'amener dans une situation où un choix imprévu se présente à toi.
Dans cette optique je suis en désaccord avec toi car si l'on n'interprête pas ton raisonnement on se limite à cette généralisation.
Cependant, comme tout est à modérer, je suis d'accord sur le point où certaines personnes veulent plus ou moins inconsciemment se donner l'impression de progresser en accueillant les critiques des autres. De plus, bien souvent ceux qui auraient des reprochent à faire se taisent par soucis de ne pas offenser l'auteur. Il y a là une certaine hypocrisie, ou plutôt une erreur statistique.

Second point sur lequel j'aimerais revenir et reviens d'ailleurs :

Es-tu plus attirer par le lissage de tes textes? Ou bien leur donner du relief t'apporte plus de satisfaction?
->Contradiction avec mon paragraphe précédent : je généralise... j'invoque la paresse en tout honneteté ^^

Enfin, j'aimerai que tu me dises une chose, à moins que cela te dérange : que fais-tu des textes dont tu es fier d'être l'auteur?

EDIT : rha, ma réponse était accordée à la précédénte réplique! peu importe, tu sauras où je veux en venir

EDIT SUITE :
_objectiver dans l'art? je suis d'accord ça me paraît impossible dans la mesure où notre jugement est influencé par notre vécu, et notre vécu n'est pas celui de l'autre.
_ partie Lacan/Freud -> ça voudrait dire par là que la critique n'est pas tant destinée à servir celui qui la reçoit mais d'avantage son émetteur? Celà dépend encore de tellement de critère extérieur, du contexte etc trop général à mon goût, goût totalement subjectif je te l'accorde!
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MessageSujet: Re: Prélude   Prélude Icon_minitimeMar 10 Juin - 18:45

Citation :
exclure les suite de l'introspection induite par la critique, donc pas autrui, est une erreur si l'on la généralise


Ah mais très cher, je ne parle pas d'introspection mais d'évolution. L'introspection, l'étape de remise en question du Moi - décrite dans moultes ouvrages de psychanalyse - n'est que la première d'une longue série qui dure toute une vie et qui se termine expérimentalement de mon point de vue par l'acceptation du fait que le petit autre a l'influence qu'on lui donne sur notre propre inconscient. La critique positive peut exister mais il faut être un sacré professionnel pour qu'elle soit réellement "utile" car il ne faut pas juste connaître la technique, les sensations et le ressenti, mais "comprendre l'autre dans son processus de développement". Dans ce que je lis à l'heure actuelle, on est dans le bâteau et si je réponds si aggressivement c'est sans doute parce que ces critiques, bonnes ou mauvaises, n'aideront pas dans une quelconque progression, et n'amènent pas les interrogations qui feront évoluer un style.

Pourquoi ?

Pour véritablement aider autrui, ou même s'aider soi même, j'ai une philosophie de vie qui me paraît parfois étrange aux regards des autres. Je suis de ceux qui croient que c'est en posant des questions qu'on fera évoluer ses compatriotes. C'est aussi dangereux que la classique critique, car on peut orienter les débats, et les remises en question. Pour celà, j'essaie juste d'être objectif, et surtout franc. Je pose une question - elle n'est pas là pour emmerder, faire mal, me donner un air supérieur. Je me prends des baffes très souvent suite à cette manière de procéder mais je pense depuis quelques années avoir créé de vrais liens d'amitié avec pas mal de personnes. Défaut ou non, je pense peut être à tord, je n'ai pas la Vérité, que cette méthode est celle qui aide le plus autrui.

Et j'insupporte les conseils des autres qui ne me seront d'aucune utilité. Ils auront dans le processus lacanien que je décris l'effet inverse sur n'importe quel sujet sensible. A la différence de Freud qui balance des vérités immuables, Lacan, démontre avec une logique toute scientifique ce qui le place d'ailleurs parmis les meilleurs dans le domaine de la psychanalyse et de l'étude des rapports à autrui. La critique c'est avant tout savoir orienter l'autre selon plusieurs pistes pour élargir son champ de vision. A l'heure actuelle aucune critique sur Ter Aelis (même de moi même) est suffisante pour ne pas tomber dans ce que je viens d'énoncer.

S'établit alors l'idée classique. On a envi d'être félicité, on a envi de gentillesse, d'honnêteté, de vérités. On aime à devenir le centre l'espace d'un instant, pour du bien ou du mauvais. C'est l'éphémère bonheur de se sentir "utile". C'est l'éphémère de l'anti-progression qui va flatter l'ego dans le rapport miroir autrui-Moi. Je généralise ? Mais non. C'est une Vérité, malheureusement.

Il existe des réponses qui ne sont plus d'ordre philosophique.

Tout le monde s'accorde sur l'influence d'autrui. Mais tout le monde n'arrive pas à "concevoir" pragmatiquement le dépassement de ce genre de considération. Attention, je ne dis pas que j'en suis capable. Je dis juste que c'est un état d'esprit et une piste utile au développement de soi.

Citation :
ans cette optique je suis en désaccord avec toi car si l'on n'interprête pas ton raisonnement on se limite à cette généralisatio


Généralisation qui n'en est pas vraiment une comme je viens d'essayer de l'expliquer en termes simples, malgré les Vérités que je puis assénées. Oui je suis d'accord. Il est nécessaire d'interpréter mon raisonnement comme j'en ai parlé tout à l'heure. Mais il faut l'interpréter selon l'axe des Vérités de l'autre et non selon sa propre image. C'est là, l'erreur redoutable de 99% des Hommes - et j'en fais souvent allègremement parti.

Citation :
ceux qui auraient des reprochent à faire se
taisent par soucis de ne pas offenser l'auteur. Il y a là une certaine
hypocrisie, ou plutôt une erreur statistiqu


La démonstration va bien au delà de ces considérations. Tu peux avoir tous les types de sensations imaginables quand on t'écrit un commentaire. Le problème c'est que l'interprétation que tu vas en faire sera selon "ton" inconscient (on va résumer sous ce terme là) et non selon celui de l'autre. Tu auras alors une image inexacte qui dans l'étape du progrès et de l'évolution de soi ne te seront pas utiles, voire même te désserviront dans le futur. Tout dépend ensuite en effet des "choix" que tu fais.

Je me répète mais la critique à but élévateur fait bien plus de dégâts sous toutes ces formes qu'elle n'offre de progrès et seuls les meilleurs formateurs / sociologues sont capables de te le montrer. C'est d'ailleurs tout le système d'éducation que je remet en cause par là même en ayant vu pas mal les différents degrés qui permettent à quelqu'un de "grandir". On se foire souvent quand on critique - trop souvent et malheureusement on forme très mal les gens dans notre beau pays.

Je fonde toutes ces théories surtout sur l'étude de la psychanalyse et surtout de ma formation à enseigner qui a été très hétéroclyte : faculté, monde professionnel, IUFM, CAPES...

Bref je continuerais plus tard.

Car malgré toute l'attention que je te prête, je dois avouer, y a un match de foot. (je relirais aussi j'ai écrit tout d'un trait là).

Très Heureux
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MessageSujet: Re: Prélude   Prélude Icon_minitimeMar 10 Juin - 19:05

C'est un débat qui, comme je te l'ai laissé comprendre, me plait. Et si le foot t'appelle, mon départ en vacances (coupé d'internet je serai) est imminent, de l'ordre de l'heure. Je ne pourrais donc pas poursuivre avant 2 semaines...

Néanmoins je réfléchirai à un point pendant ce séjour et peut-être serait-il utile pour continuer dans de bonnes conditions notre discussion, que nous nous penchions chacun de notre côté sur ce que nous avons pu dire, ce que l'autre à dit et par voie de conséquence sur ce que l'autre a pu comprendre. Si nos points de vue divergent assez souvent, probablement en raison d'une différence de formation, il serait dommage de ne pas faire évoluer notre argumentaire que ce soit dans sa forme ou dans l'approche qu'il permet à celui qui le reçoit.
Pourquoi le faire? Car le risque que cela devienne un dialogue de sourd comme on dit est présent, n'étant ni de la même école ni du même niveau d'étude. (domaine compris).

Et j'irais voir dans une médiathèque ce Lacan...
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MessageSujet: Re: Prélude   Prélude Icon_minitimeMar 10 Juin - 21:08

Soit.

Je n'ai le temps d'écrire qu'au boulot quasiment.

Clin d\'Oeil

Bonnes vacances à toi.
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MessageSujet: Re: Prélude   Prélude Icon_minitimeMar 10 Juin - 22:20

Citation :
Je ne considère personne d'une manière supérieure malgré les crédules croyances de certains.

Dans quel sens doit-on lire cette phrase ?

Mais peu importe ce que tu écris, tes posts embaument à plein nez la supériorité affichée.

A la suite de mes commentaires :

Citation :
Ca ne m'étonne pas.
Tel est le cas.
En effet.
Ah enfin. Une remarque exceptionnellement pertinente.

Je savais déjà combien tu me considérais comme quantité négligeable et inintéressante, ici tes commentaires n’apparaissent que pour le montrer.

Rassure-toi, je pense être désormais à même d’éviter des commentaires qui ne sont dignement pas à ta hauteur.

Celui-ci est peut être même en trop. Il n’a pour unique intérêt que celui de me soulager.
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MessageSujet: Re: Prélude   Prélude Icon_minitimeMar 10 Juin - 23:49

Citation :
Dans quel sens doit-on lire cette phrase ?

De gauche à droite, comme il est de coutume dans la langue française, au premier degré.

Citation :
Mais peu importe ce que tu écris, tes posts embaument à plein nez la supériorité affichée.

C'est ton droit de le penser.

Citation :
Ca ne m'étonne pas.

En effet ça ne m'étonne pas que tu aimes les 4 premiers "vers". Ce sont ceux que je préfère aussi. Donc oui, "ça ne m'étonne pas". Pourquoi chercher au delà des mots ?

Citation :
Tel est le cas.

En effet tel est le cas, elle est prête à se battre comme un homme et je conçois parfaitement qu'on puisse trouver ça étrange. Pourquoi chercher encore au delà des mots ?

Citation :
En effet.

En effet c'est l'inverse d'une image pour exprimer le retroussement d'autres choses qu'on ne cite pas dans de la poésie. Donc en effet je confirme ce que tu dis, le retroussement des manches n'est pas une image adéquate. Pourquoi t'amuses-tu à croire l'inverse ?

Citation :
Ah enfin. Une remarque exceptionnellement pertinente. Cet effet est d'une capitale importance dans le rythme

Par rapport aux remarques qui ont d'abord été faites par Freuzne, puisque j'ai lu dans l'ordre inverse les commentaires, la remarque était effectivement plus pertinente que les autres, et dénotait une compréhension de mon texte que j'ai apprécié, ce que d'ailleurs je marque avec la phrase qui suit. Tu fouilles les mots alors qu'ils sont "simples".

Citation :
Je
savais déjà combien tu me considérais comme quantité négligeable et
inintéressante, ici tes commentaires n’apparaissent que pour le montrer.

Je t'en remercie. Quant à croire que je te considère comme une "quantité négligeable et inintéressante" tu te foutras sans doute de savoir que ce n'est pas du tout le cas. Je ne te connais pas je ne me permettrais pas de juger de tes capacités ou de qui tu es même au travers d'un discours. Mais libre à toi de penser ce que tu veux et de persister à croire que je n'écris qu'au second degré. Amusant un temps mais définitivement la preuve de la plus belle intolérance.

Citation :
Rassure-toi, je pense être désormais à même d’éviter des commentaires qui ne sont dignement pas à ta hauteur.

Je me rassure donc et je continue de bouquiner dans mon canapé aussi nonchalamment que l'immonde narcissique que je suis le peut. Ce qui me fait sourire c'est l'aggressivité dont tu fais preuve en interprétant mes propos à l'opposée de ce qu'ils signifient - en me croyant dans un ton supérieur alors que je suis dans la simplicité d'expression brute. Je dis concisément ce que je pense et je n'ai pas envi d'en rajouter.

Tu interprètes.

Tu lis ce que tu veux bien lire.

Tu lis en fonction de ce que tu crois que je suis.

Et tu interprètes encore.

C'est triste. A la limite je m'en servirais dans ma démonstration à mon compère Freuzne.

Bonne continuation donc dans tes commentaires sur les autres écrits.
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MessageSujet: Re: Prélude   Prélude Icon_minitimeMer 11 Juin - 10:53

Alors je reprends ma réponse.

Citation :
Es-tu plus attirer par le lissage de tes textes? Ou bien leur donner du relief t'apporte plus de satisfaction?


Je suis assez paresseux dans l'âme. Quoique... Disons que j'ai un souci de temps face à cette passion des mots. Et mon vécu m'a fait choisir une voix qui n'est pas forcément en accord avec ce que j'aime - mais nécessaire pour ma santé. Le travail, puis le sport et le repos, font que je ne suis pas à même tous les jours de produire selon mon désir. Je fais quelques sessions dans un bar proche de chez moi, en sortant toujours avec un dictionnaire de synonyme, mais c'est au détriment d'un autre axe de vie que je me suis fixé. Bref il n'est pas utile d'en parler. Ce qui m'apporte le plus de satisfaction dans l'écriture ce sont les mots, pas leur sens. La sémantique est trop subjective et loin d'être un objectif en soi.

Quand je lis, quand je critique, je ne le fais pas selon ma perception sensible ou mon ressenti - et quand je le fais, je prends bien garde de le dire et de le noter - mais selon ce que me laisse entendre l'auteur. Quel est l'intérêt d'une critique d'un texte qui vise à son étude, sans même avoir discuté avec la dite personne de ses sensations, de sa façon d'écrire, des idées qu'elle souhaite développer ? C'est totalement inutile et ça fait de la critique un outil des plus pervers. Quand parfois je lis Télérama (oui ça m'arrive) et que je vois une critique j'ai tendance à ne pas la prendre au pied de la lettre. Voir un film, le critiquer selon des principes notoirement rhétoriques sans avoir discuté avec son réalisateur, c'est quand même gonflé.

Et bien c'est pareil pour la critique sur Ter Aelis, en plus nous ne sommes que des amateurs, et pour la plupart des étudiants. Soit dit en passant la différence entre le monde professionnel et le monde étudiant est énorme (chose qui peut être prise comme un pique mais qui ne l'est pas, je me méfie des interprétations rapides et mesquines). C'est même très dangereux d'un point de vue "développement de soi".

Tout ça pour en arriver au fait que la satisfaction que je retire des écrits est... Quasi inexistante en comparaison à n'importe quelle nuit torride avec une jeune femme, ou à n'importe quel verre de vin dégusté dans une cave. J'aime écrire, le résultat importe peu, c'est le processus de travail qui est formateur, qui m'apprend à "créer", l'étape de recherche. Je puis lisser ou donner du relief tout dépend de ce que je veux exprimer. Chacun de mes textes contient un fond qui me tient à coeur dont j'essaie justement de me détacher pour lui donner une certaine forme d'existence en dehors de mon ego. Je suis de ceux qui pensent que lorsqu'une oeuvre est publiée, elle n'appartient plus à son auteur. Tu pourrais noter un paradoxe dans cette vision des choses puisque je n'aime pas non plus ceux qui critiquent selon leur propre ressenti - sans technique et surtout sans humanité réelle que l'illusion d'en avoir au travers de ce qu'ils peuvent glâner à droite à gauche sur un auteur -. Disons que ce qui m'intéresse fondamentalement c'est le processus cognitif qui va de l'inspiration à la création en passant par le travail. Le résultat n'a pas l'importance qu'on lui donne trop souvent. Il en a, oui, mais pas plus que cette pré-étape.

L'exemple le plus probant serait l'ego qui lorsque on l'agresse par la critique - en bien ou en mal - va tenter soit de justifier ses choix, soit de travailler pour progresser. Dans ce second cas, l'axe de progression ne se fait plus selon les véritables moteurs créatifs de l'auteur, mais en fonction du résultat qu'il attend. Il perd en substance, en vie, en qualité, pour... Plaire. Et ça se voit dans les mots, dans leur emploi, dans les structures employées. J'ai appris techniquement, sociologiquement à recouper des indices qui dévoilent ce genre de problèmes (grâce à mon métier). Ces petits impacts qu'on néglige souvent au profit de cette progression qui semble notable, sont dans ma façon de voir les choses, d'énormes influences sur le développement d'un être.

Et je ne peux pas m'octroyer un droit ou une influence sur les autres. Il 'y a pas pire de me dire "tu écris bien". Non. C'est faux puisque je me considère comme étant en phase d'apprentissage. Qu'on se dise "il écrit mieux par rapport à moi", oui, ce serait moins hypocrite. La différence est énorme entre ces deux phrases. Dans la première on fait fi de son interlocuteur, dans la seconde on se flagelle. N'y aurait-il pas une troisième expression possible qui soit proche de la vérité ? D'ailleurs tu le vois bien avec la réaction de Cassiopée, chaque mot est important - mais chaque mot qu'on lit doit l'être en fonction de l'autre et pas en fonction de son ressenti. Qu'est ce qu'a voulu dire l'autre ? Qui est-il ? Que pense-t-il ? Est ce que j'ai le droit de le critiquer - juger en fonction du peu que je sais ? Exercice difficile. Mieux vaut le faire comme un Plumo que comme un Bisounours. Les vrais relations, celles qui durent et qui ne sont pas uniquement virtuelles, sont celles qui sont franches pas celles qui sont bisounours. Bref, ça, c'est le vécu de chacun d'entre nous qui permet de le découvrir.

Sur Ter Aelis je publie uniquement des brouillons, simplement car mes écrits que je considère comme étant de qualité sont offerts à de vrais critiques - qui ne jugent pas selon le ressenti provoqué mais selon des techniques bien établies - et surtout qui me connaissent personnellement, de manière à m'orienter vers des axes de progession qui me sont chers. Non pas que je dénigre Ter Aelis, au contraire, c'est un formidable endroit, mais qu'on soit quand même objectif, la qualité n'y est pas. La différence entre des professionnels de l'écriture, et des étudiants, est un gouffre. En gros ici, je viens principalement pour mes "élèves" (je n'aime pas trop le terme), et justement pour essayer de les orienter vers le développement de leur plume et non dans un sacro-saint apprentissage. Je suis plus un socle pour élever mes petits élèves qu'un professeur.

Bref je m'égare comme souvent, vu que j'ai du temps au boulot ce matin. J'en conclus juste qu'écrire est avant tout un passe-temps, que lorsque je retravaille mes textes je le fais selon un maximum d'axes possibles, lissage, relief, structure, trashage, jetage, massacrage, etc etc. Si tu veux voir de vrais textes que j'écris et retravaille ce n'est pas dans le coin. C'est sur mes feuilles volantes dans mon appartement. Et comme je suis perfectionniste, je ne les publie pas du simple fait que je considère qu'ils ne sont jamais finis.

Citation :
->Contradiction avec mon paragraphe précédent : je généralise... j'invoque la paresse en tout honneteté ^^


Je suis paresseux. Ca tombe bien

Citation :
Enfin,
j'aimerai que tu me dises une chose, à moins que cela te dérange : que
fais-tu des textes dont tu es fier d'être l'auteur?


A l'heure actuelle je ne retire aucune fierté de mes textes. Le perfectionnisme ne me permet pas de ressentir ce genre de sensations. Je suis constamment mécontent du résultat produit, alors je retouche sans cesse. Certains trouvent parfois certaines choses excellentes. C'est ne pas respecter ma façon de voir les choses. Il m'arrive donc de faire preuve de dédain quand on ne respecte pas mon avis. Quand je dis que je n'aime pas un de mes textes ou qu'il est à chier, je le pense sincèrement du fond du coeur. Je dis toujours ce que je pense me concerant et je crois avoir acquis une maturité suffisante pour trouver la merde dans mes feuilles quand elle y est.


Citation :
EDIT : rha, ma réponse était accordée à la précédénte réplique! peu importe, tu sauras où je veux en venir


J'espère que tu n'en veux pas à mon arrière-train.

Citation :
_objectiver
dans l'art? je suis d'accord ça me paraît impossible dans la mesure où
notre jugement est influencé par notre vécu, et notre vécu n'est pas
celui de l'autre.


Totalement. Et lorsqu'on objective on le fait toujours selon sa propre vision des choses jamais en fonction de celle des autres. Je dois t'avouer, ça me casse profondément les couilles. Quand tu commences à aborder une conversation en donnant des orientations et qu'on te traite de narcissique, j'ai qu'une envie oui alors, de démolir totalement mon interlocuteur pour lui donner raison. Mais je retiens mes instincts primaires, quoique... Critiquer selon ce qu'on ressent, c'est tout bonnement, horrible.


Citation :
_ partie Lacan/Freud -> ça voudrait dire par là
que la critique n'est pas tant destinée à servir celui qui la reçoit
mais d'avantage son émetteur? Celà dépend encore de tellement de
critère extérieur, du contexte etc trop général à mon goût, goût
totalement subjectif je te l'accorde!


C'est d'une rare évidence. Une fois que tu saisis ce genre de possibilités, tu te méfies, tu te remets en question quand tu critiques quelques choses, tu cherches "autre" chose que ton simple ressenti. A chacun de trouver la façon de se sortir de ces carcans. Ca amène souvent à des "clashs" avec les autres qui peuvent ressentir une façon hautaine, mais au fond de moi, ça m'indiffère car je sais qui je suis et pourquoi j'agis de la sorte. Certains le comprennent, d'autres non. Je n'ai pas à refaire l'éducation des gens. J'aime à prendre le contrepied des idées, ce qui ne signifie absolument pas que je les pense. Mon avis, je le donne réellement rarement, très rarement. Alors quand je lis un jugement sur ma personnalité ici, je ne puis que sourire.

Je gueule ? Je critique beaucoup de choses ?

Demandez vous pourquoi je le fais.

Si vous en concluez par le mot narcissique, passez votre chemin.

Pour résumer, cher Freuzne, la critique sert de mon point de vue avant tout, son émetteur et n'a que des influences mineures voires perverses sur le récepteur. Je pourrais défendre un point de vue différent, mais je crois, dans cette vision peut être pessimiste, ne pas être trop éloigné de la réalité.
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