Présent

Taratataaaaaaaa !

Alors, disséquons donc cette vie petit à petit.

En ce qui concerne "ma vie en kaléidoscope", tu débutes sous de bons auspices. La "fumée rose pâle peuplée d'étincelles", c'est joli, c'est efficace, mais suivent les "joyeux papillons qui me lèchent les joues et les lèvres", qui à mon sens, représentent l'image du poème la plus belle. Une pointe de sensualité, de la sensibilité et cette impression de vive gaieté, de mouvement.

"Ma vie par secousses" est plus classique, plus pragmatique aussi. On revient à une idée d'amour, de douceur et de sensualité. C'est moins coloré, mais cela s'apprécie.

Apparait alors "ma vie d'instant en instant". Peut être aurait il fallu placer "larmes" avant "sourires", ce qui, à mon avis, fluidifie un peu plus le tout - mais cela perd un peu de son sens premier. On lit ensuite "princesse en haut de mon corps d'ivoire", intéressant, on garde toujours le thème corporel dans la poésie, il y a un fil conducteur. "corps d'ivoire", bien que imaginé, soit joli, perd cependant de son aura, de son impact à cause de "je communie avec le présent". On rejoint l'idée de vivre d'instant en instant... Mais il manque quelque chose... Ca arrive comme un cheveux dans la soupe.

Et enfin "ma vie mon amante" (pas de virgule, soulignes tu la passion dans ces mots ?). "Papillons dans mon ventre, je suis amoureuse de mon âme". Il y a de la recherche là encore, mais ça apparait un peu cru.
Je passe sur la phrase suivante, qui fait écho aux papillons avec les libellules (quand tu dis "résonne", tu parles bien de l'action de "répandre un son" ? et non celle de "réfléchir" ?).

Dernière phrase qui conclut ce poème, de manière assez simple. Toutefois elle parle cette phrase, elle est touchante. On s'imagine la prononcer avec délicatesse ; avec un soupçon de mélancolie et beaucoup de tendresse. Une belle chute. Néanmoins, elle aurait du (et mérite) être détachée du reste du vers... Il faudrait l'isoler, ou au moins un retour à la ligne, car l'enchainement avec la phrase précédente nuit un peu à son impact.

Dans l'ensemble mis à part, très peu de rimes, mais il y a tout de même une musicalité, une harmonie lors de la lecture. C'est beau.

Merci beaucoup Teclis pour tes remarques !
Ce texte n'a pas été retravaillé, j'attendais vos remarques pour le faire, justement. Je prends donc note des tiennes, qui sont fort intéressantes et pertinentes.

C'est toujours un plaisir immense de lire vos commentaires et de me nourrir de vos avis pour avancer. Vous savez que je vous aime, tous autant que vous êtes ?

Ah ben moi j'aime bien ce poème vraiment, que ça soit dans les images utilisées, ça fait très printanier, animalier, très coloré,sucré même. Ca se lit comme un rafraichissement. Tu utilises des mots simples mais tu les fait bien se répondre entre eux, tu joues avec les " contraires", avec des mots et verbes qu'on ne met pas tout le temps ensemble. Bon quelques phrases qui nous font redescendre de ce petit univers mais c'est pas mal.
Par contre je comprend pas trop comment tu as exposé ton poème, les coupures que tu as faite, il faudrait m'expliquer le pourquoi car moi je le vois pas et je trouve que c'est plus domageable qu'autre chose.

Ma première impression est désagréable : le poème est centré. Je ne sais pas d'où vient cette coquetterie, mais elle n'a pas lieu d'être. Ensuite je lis le titre, nouvelle crispation. Kaléïdoscope... encore un poème pour faire joli avec plein de petites étincelles... je m'attends à m'ennuyer, et ne suis pas déçu.

Citation :

Elle m'entoure comme une
fumée rose pâle peuplée d'étincelles, joyeux papillons qui me
lèchent les joues et les lèvres.

Première remarque : terminer les lignes (que je n'ose appeler vers) par des mots non accentués comme "une" ou "me" est simplement aberrant.
Faut-il y voir une manière d'appuyer sur des mots qui dans un langage beaucoup moins poétique et relevé, couleraient de source?
"Joyeux papillons qui MEEUH... lèchent"?
Deuxième remarque : tu surcharges ton texte sans construire d'images. C'est de l'accumulation. La fumée, la couleur de la fumée, les étincelles, les papillons... rien n'est épargné.

Ensuite, il y a un vers sans verbe isolé : "Ma vie par secousses". Sans doute s'agit-il ainsi de marquer le heurt. De faire un effet qui se remarque. Il ne se remarque que trop, l'effet est grossier.

Je n'ai pas le courage de me plonger davantage dans cette purée de libellules.

Oh, chouette, quelqu'un qui n'aime pas ! Merci d'avoir tout de même pris le temps de commenter.
Pour les passages à la ligne, comme je l'ai dit à mon précédent post, ils ont été faits au pif par la mise en page du forum lorsque j'ai fait copier/coller de mon fichier texte. Je compte revoir ça en profondeur, je n'y avais pas fait très attention.
Quant au reste de tes remarques, je les note, mais je ne pourrais malheureusement pas m'en servir pour améliorer ce texte, puisque c'est l'ensemble du poème que tu n'aimes pas.

Poème retravaillé, premier message édité !