La cité de Cristal.

Nombre de messages : 2050 Age : 26 Date d'inscription : 07/02/2008

J'ai commencé a écrire il y a trois mois, mais je n'arrivait pas a faire une histoire qui me convenait, mais la je tiens le bon bout. Ça va avancer très lentement, je vous préviens. Je vous mets le premier chapitre:

La lune couleur argent scintillait au-dessus de la Terre. Parmi les étoiles, elle paraissait minuscule, mais aucun humain ne soupçonnait sa véritable taille…ni la tristesse qui pouvait y demeurer.

La lune était plongée dans le noir. La nuit la recouvrait. Une petite fille se promenait dans ses vallées, caressant du regard ces endroits familiers. Toute ces crevasses,ces volcans, ces cratères en airain, elle avait mille et une fois marché dessus. L’enfant avait de longs cheveux blonds et des beaux yeux gris. Ils brillaient de larmes. Un coup de vent rabattit sa crinière sur sa joue. Elle frissonna et s’assit. Elle leva son beau visage en l’air, et inspira profondément. Ses mains caressèrent le sol, ramassèrent une poignée de terre argentée et brillante. Elle la contempla un instant et la rejeta au loin. Elle se remit debout et se mit en marche vers un petit cratère. La, elle sortit un objet rectangulaire, doré et scintillant de sa poche, et appuya sur une disquette. Devant elle, toute une surface d’argent disparu pour laisser place à une masse blanchâtre. Elle la traversa et ferma les yeux.

Quand elle les rouvrit, elle se retrouva en face d’un somptueux paysage. La nuit tombait sur une cité de cristal scintillante, soulignée par une forêt immense. Derrière tout ça s’étendait une série de mare, terminée par un lac gigantesque qui brillait à la faible lueur du crépuscule. A sa gauche se tenait une immense forêt dont on ne voyait pas le bout. Ils étaient dressés de toute leur hauteur devant le soleil couchant, sur le ciel parsemé de nuages roses et violet. C’était le lieu dans lequel elle avait grandit et ou ça mère était morte quelque jours auparavant.

Elle marcha longuement sur le chemin doré, jusqu'à arriver a sa demeure. Elle inspira profondément et passa la porte argentée, brillante comme si elle l’incitait a ne pas pleurer.

Son père était là, ainsi que sa grand-mère maternelle. Tout deux pleuraient. La grand-mère, petite femme assez belle malgré son age, la regarda en sanglotant.

-Ma pauvre enfant… La mort de ta mère a attristé toute la ville tu sait…J’espère Qu’Afreex saura compenser cette peine…

Afreex était le dieu des Lardaeen. Il avait une conjointe, Owwna, qui, elle était la déesse des Laeehvan. Ces deux tribus de ne supportait pas et étais constamment en guerre. Les Laeehvan habitaient la forêt, tandis que les Lardaeen habitaient la cité de cristal. Les deux régions étaient séparées par un verger, dont les arbres ne produisaient plus rien depuis un long moment.

Fiona se dégagea de l’étreinte de sa grand-mère.

-Mémé… On ne peut rien changer ! Les choses sont ainsi et ni nous ni les dieux ne peuvent rien y changer !

Elle avait le visage fermé. Sa peau pâle rougit quand elle croisa le regard de son père. Ses yeux s’assombrirent.

-Je vais me coucher. Marmonna t elle.

Elle se glissa derrière une porte, qui menait à sa chambre. La pièce était rectangulaire et ses murs étaient recouverts d’argent. Son lit était une mezzanine deux places, en bois de saule. Sur toute sa longueur, la chambre été tapissé de moquette mauve. Sur son bureau été posé une photo, représentant sa mère. Elle la regarda, puis, d’un geste las, fit un geste d’impuissance. Elle grimpa sur sa mezzanine et s’endormit aussitôt.

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CHAPITRE II

Le lendemain, Fiona partit de bon matin. Ses sandales frappaient avec cadence un chemin doré. Elle arriva à un vieux portail rouillé. Une cloche tout bossue pendait au-dessus. Elle se surpris a penser a la vieille dame qui habitait là. « Elle m’a dis que je devait m’occuper de ses animaux durant son absence. Et aussi maintenir le feu. Et puis couper l’herbe. » Il ne fallait pas qu’elle oublie tout cela. La vielle lui faisait beaucoup confiance, et la jeune fille n’avait pas envie de gâcher leurs relations amicales.

En entrant dans la maison, elle manqua de s’étouffer. Il y régnait une odeur répugnante. En entrouvrant les yeux, elle découvrit un rat, en train de moisir, suspendu par la queue au beau milieu de la pièce. Son ventre commençait à devenir verdâtre, et des vers sortaient de son crâne. Il se balançait lentement, les yeux ouverts, au rythme de la brise. L’odeur envahissait toute la pièce. Un corbeau croassa au-dessus de la fenêtre.

Soudain, elle entendit un pas. Celui de la vieillarde… Elle fronça les sourcils et s’assit sur une chaise bancale. La femme était la. Elle regardait le rat, d’un regard qui semblait être celui d’une évaluation. Etrange. Elle semblait différente que la dernière fois que Fiona l’avait vu.

Fiona s’avança à grand pas vers la sorcière, les poings sur les hanches, enjambant pourriture et débris.

Ah, vous, vous voilà ! Pourquoi avez-vous mis ce rat en plein milieu de la pièce ? Il sent mauvais et…

Va-t-en ! Tu as tué celle que tout le monde aimait ! TU L’AS TUE !!! C’était ma seule amie dans ce monde… ma seule amie…

La vielle attrapa un couteau, et l’agita en direction de Fiona, le lança même. Il l’érafla, déchirant au passage un rideau. Fiona eut un dernier regard a la vielle, et surtout a cette maison qu’elle avait tant chérit, puis elle s’enfuit en courant. Elle ouvrit d’un coup de pied le portail, continua a courir, jusqu'à une cabane située en plein cœur de la forêt. L’abri était dans un arbre, et pour y monter il fallait savoir manier un lasso. Arrivée en haut, elle soupira et s’affala sur un matelas de chiffons.

Fiona ouvrit les yeux. C’était un éclair qui l’avait réveillé. Il pleuvait. C’était un orage. Les planches du cabanon craquaient. Les boites de conserves tintaient en s’entrechoquant. Le vent entrait par la moindre ouverture et ébouriffait les cheveux pâles de la jeune fille. Soudain, la foudre frappa encore plus près d’elle. En fait, il avait frappé exactement sur l’arbre dans lequel elle se trouvait. Elle ne s’en rendit pas compte tout de suite, et c’est un craquement sec et sonore qui l’avertit. L’arbre basculait lentement en s’enflammant. Fiona tenta de s’extirper de la cabane en flammes qui l’aphyxyait. Elle attribua un coup de genou a un des murs et s’extirpa du cabanon. Elle sauta juste avant que l’arbre de s’écrase au sol.
Pour ne pas rester sous la pluie, elle se plaqua contre un arbre. Elle se déplaça ainsi, trempée et grelotante, jusqu'à chez elle. En ouvrant la porte, elle découvrit le visage sévère de son père.

Cette nuit tu devra apprendre a dormir autre part que « chez toi ». Et demain a midi soit au conseil.

Il lui claqua la porte au nez.