Qu'il est dur de s'aimer

Et si la vie n'est qu'une suite d'expérience ? Que nous reste-t-il ? Comment savoir si nous tirons les bonnes conclusions sur ce que nous vivons ? Ce n'est pas une affaire sérieuse de de con,fier son destin au jet hasardeux de notre pensée mélancolique d'un soir. Et quand le soir se répète ? Que nous reste-t-il... L'on ne vit plus que les mêmes pensées, à jamais répétées, apprises et maitrisées. Nous sommes désormais les maitres d'un vérité de notre création. Nous sommes les êtres qui pensent. Les profondes morsures jallonnenent nos coeurs à jamais perdus. Nous ne sommes plus des êtres. Il faut être. Je vais me battre pour rester du bon côté, mais après tout, je finierai bien un jour noyé. Noyé dans ces délires solitaires et durs, noyé et étouffé, mort, je serai enfin, peut être. Oui je saurai alors, je serai, je l'ai déjà dit, je me répète. Je suis un être de Création. Non. Où suis-je ? Oui bien sur. Je mords et je blesse. Je te montre que je suis là. Oui je suis là. Mais regarde moi enfin ! Nos conclusions sont souvent attives, nous avons toujours raison, je ne suis pas, je ne peux pas être...
Je mange, mais oui je mange. Tout ce sang, étrange. Allons, je suis je le sais, l'on me l'a dit ! On ne peut me tromper, je suis celui qui sait ! Je vous hai ! Je vous ai crée.

Et la chute, le réveil protecteur, celui qui occulte les douleurs, et la vie, encore la vie, et le rêve, toujours le rêve, je meurs, aidez-moi, je suis mort.