[WIP]Finalement je me lance :)

Je n'ai pas de titre à proprement parler, mais bon, je me lance quand même. Il y a sans doute beaucoup de choses à améliorer, je suis pas super satisfait, notamment à cause du fait que ça soit un peu trop court mais bon... Il me faut quand même des avis dans un premier temps pour penser à la suite ^^

Niveau inspiration je me suis beaucoup inspiré un petit bouquin que j'avais lu au collège, et que j'ai beaucoup aimé. Un gros bisous à celui qui trouve duquel je parle $Clin d\'Oeil$

Spoiler:

EDIT : Grammaire, merci Ambroise Heureux

Shulgin a écrit:: Je refermais la porte derrière moi. Il parla le premier.

- (il y a une espace après la ponctuation de dialogue, qui est normalement un demi-cadratin ou un cadratin ; pour plus de détails : https://ter-aelis.1fr1.net/t10194-les-regles-de-typographie ) Je vous en prie asseyez-vous, vous désirez quelque chose ?

-Ça ira merci. Je suppose que vous savez pourquoi je viens vous voir ?

-J’étais décideur lors du débat sur la mise en place d’un comité éthique, évidemment que je sais ce que vous faites là. Mais pardonnez mon ton froid, vous comprendrez bien assez tôt que mon vote favorable n’aura finalement eu aucune incidence sur la nature de mon gouvernement.

-Je crois bien au contraire que le comité d’éthique est une des seules institutions capable de changer les choses !

-Et vous aurez tout le temps qu’il vous faudra pour me convaincre. Je vous écoute.

-Le comité m’a dépêché suite au soulèvement d’opinion (opinions ; j'hésite un peu là) de la semaine passée. Votre manque de discernement est en phase (pour le coup je ne suis pas partisan d'utiliser les expressions « en phase » ou même « en passe » alors que tout ne va pas, mais ça c'est une question de préférence) de devenir problématique.

-Et en quoi exactement la décision de provoquer le licenciement de dix mille personnes est contraire aux règles d’éthique du comité ? L’automatisation et la technologie sont une des merveilles du 21ème (XXIème) siècle : libérer l’homme de la prison du travail, n’est-ce pas une vision utopique ? C’est celle que j’essaye de suivre, tout simplement !

-Mais ces personnes doivent pouvoir gagner de l’argent ! Elles ont des familles à nourrir, comment pouvez-vous être complètement insensible à ça ? Comment pouvez-vous avoir l’audace de penser que des actes pareils qui condamnent des milliers de gens à la misère sont justifiés ?

-Ma chère, c’est mon travail d’être insensible, et mon privilège de ne pas avoir à me justifier.

-Et c’est le mien que de vous ramener les pieds sur Terre ! Vous vous devez de trouver une solution pour rendre un emploi à ces personnes.

-Un emploi ? Suis-je payé pour assurer le confort et l’abrutissement de mon peuple, ou pour rendre ce monde meilleur, aussi ridicule soit l’amélioration ?

-Rendre ce monde meilleur ? Mais qu’est-ce que vous racontez, en quoi votre décision peut rendre le monde meilleur ?

-L’homme est façonné par la société, et l’emploi est le cadre dans lequel ce façonnage s’opère. L’homme est fou, il reste indifférent aux inhalations de tétrapozine de son voisin mais se voit choqué s’il croise quelqu’un fumant une cigarette. Et pourquoi cela, à votre avis ? Il ne pense plus, il ne réfléchit plus, et ceci parce que la société le fait à sa place. Tous ces écrans installés aux quatre coins des villes ont pour unique raison ~~d’être~~ d’implanter dans les esprits des gens ces idées sordides, les courants de pensée malsains de cette chose inhumaine qui nous entoure, que nous avons créée, et qui assure sa propre survie au travers de la manipulation des foules. (phrase trop longue)

-Vous parlez de la société comme un être vivant, vous êtes aussi fou que l’homme que vous décrivez !

-Evidemment (Évidemment) que c’est un être vivant. Faut-il qu’une chose ait un corps et une tête pour être considéré comme tel ? L’homme a enfanté cette société qui promettait tant de richesses, et voilà qu’elle le corrompt et le parasite, pour assurer sa propre survie en abrutissant les personnes qui la compose. Le seul salut se trouve dans ceux qui n’en font pas parti (partie).

-Comment pouvez-vous dire ça ? Vous êtes le gouverneur de près de 3 (trois) milliards de personnes, vous avez les pouvoirs exécutifs et législatifs que vous pouvez utiliser à tout moment, vous êtes très certainement la personne la plus haut placée dans cette société, et pourtant vous pensez que vous n’êtes pas capable de changer les choses ?

-C’est cette position qui fait de moi le pire esclave de ce monde. Je n’ai pas de libre arbitre, je n’ai pas d’idées (idée), pas de pensées personnelles (pensée personnelle), je fais ce que l’on attend de moi, que l’on me dicte au travers de conseils, de textes de lois et de réunions ministérielles. Regardez-vous, on vous a dépêché pour venir me dire que (il manque un mot) ne correspond pas à ce que l’on attend d’un gouverneur. Et la Loi (pourquoi une majuscule ?) est telle que je dois me soumettre à votre volonté. Croyez-vous réellement que le Comité (pourquoi une majuscule alors qu'il n'y en avait pas avant ?) est une barrière à l’inhumanisme ? Je ne suis pas le grand méchant loup, je suis l’homme sur le pilori qui paiera pour les actions de la foule.

-Vous insinuez que le Comité est responsable du monde d’aujourd’hui ?

-Non. Il n’y a aucun responsable, si ce n’est cette société que nous avons créée. Quand bien même le 22ème (XXIIème) siècle approche, l’humanité est encore jeune. Et comme tout enfant, il arrive qu’elle trébuche. Ce que vous voyez à travers cette fenêtre, est probablement son plus gros échec. Je prie pour qu’elle puisse se relever.

-Mais alors, il n’y a rien que je puisse faire ?

-Vous pouvez toujours fuir.

-Est-ce que c’est ce que vous allez faire ?

-En quelque sorte. Mais je prendrai mes précautions, et m’assurerai que je ne serai plus capable de revenir.

-Très bien. Je vais aller faire mon rapport, maintenant.

-Bon courage. Nous ne nous reverrons plus.

-Oui, je l’avais compris.

Je refermais la porte derrière moi. Ma main tremblait.

C'est court en effet. Trop court. De sorte que cela fait trop artificiel et sorti de nul part. Pour le moment, je ne peux pas dire grand chose de plus donc /:

Merci beaucoup pour le temps passé en tout cas ! J'ai vu plusieurs autre de tes corrections d'ailleurs, tu utilise toujours le même code couleur ? Il est renseigné quelque part ?

Je fais essayer de rendre ca un peu plus long alors, la j'ai simplement eu une idée, mais pas grand chose pour l'amener correctement, donc ca fait très abrupt, j'en suis conscient Triste

Concernant la phrase trop longue, c'est un peu l'effet que j'ai voulu donner : celle d'une longue tirade un peu longue, puissante et pas forcément facile à lire (qui contraste du coup avec le dialogue, qui est plutôt des phrases courtes, avec la parole qui change pas mal de protagoniste), un peu a la manière du discours de charlie chaplin dans le dictateur. Je vais voir si je peux faire mieux que ça Heureux

Edit : Et si je peux me débrouiller pour rendre la conseillère ethique un peu moins naïve, ca serait cool aussi Heureux

Ah oui, j'oublie d'expliquer mon code couleur parfois.

– en rose : les fautes d'orthographe, de conjugaison, de grammaire ou de typographie
– en orange : mise en évidence des répétitions
– en vert : mes interrogations, propositions de réécriture

Mon cher Shulgin ... argh, tu as déjà changé ton peusdo, Larmoyant

je vais me perdre entre ces deux pseudos, celui avec lequel je t'ai connu et ton vrai prénom, tu le fais exprès Kawaï

???? ^^ ... donc : mon cher Choupine Succès total

J'ai enfin pris le temps de lire ta mini-nouvelle avec attention, et je dois dire que globalement j'aime beaucoup Succès total

mais, comme Mike, je la trouve trop courte, ou du moins trop simple. Je pense qu'il faudrait complexifier ton texte. Pour bien expliquer ce que j'ai ressenti en lisant ton texte, je vais te faire des remarques au fil de ma relecture. J'espère que la longueur de ma réponse ne t'effrayera pas, mais on en parlera ce soir ou un autre jour de visu si tu veux Complice

Note 1 :
Peut-être est-ce dû à une déformation personnelle, mais je trouve que cela manque de description pour entrer vraiment dans ton texte. Dès les premières lignes, on est un peu confus : Il lui propose de s’asseoir. Hein ? Quoi ? Où ? Ah, on sait pas. Bon d'accord, je vais visualiser le stéréotype d'un bureau, on verra si ça marche ...

Note 2:
Tu mets en scène un échange dans une administration publique. Il y a généralement des protocoles à suivre. Même si tu souhaites visiblement d'en dédouaner en insistant sur la rudesse des échanges de premier abord, je pense qu'il est quand même important qu'il y ait deux-trois paroles d'échanges "vides" mais protocolaire en début d'entretien.

Note 3 :
Au bout de 4 échanges je suis perdue : qui parle déjà ? Ah ça doit être le "je", ah non c'est le décideur ...

Compter les tirets n'est pas passionnant pour le lecteur - la lectrice en l'occurrence Blagueur

, il faudrait faciliter l'identification des interlocuteurs Complice

Note 4 :

Choupine a écrit:: -Et en quoi exactement la décision de provoquer le licenciement de dix mille personnes est contraire aux règles d’éthique du comité ? L’automatisation et la technologie sont une des merveilles du 21ème siècle : libérer l’homme de la prison du travail, n’est-ce pas une vision utopique ? C’est celle que j’essaye de suivre, tout simplement !

Peut-être entres-tu trop rapidement dans le vif du sujet ? J'ai l'impression de déjà comprendre ce que tu souhaites mettre en évidence ou dénoncer. C'est dommage.

Note 4 bis : 4 bis car je suis nulle pour compter visiblement ^^

Choupine a écrit:: -Un emploi ? Suis-je payé pour assurer le confort et l’abrutissement de mon peuple, ou pour rendre ce monde meilleur, aussi ridicule soit l’amélioration ?

Là ça s'arrange, le "problème" semble plus complexe et on sent moins vers où tu veux nous mener au final, on s'interroge.

Note 5 :

Choupine a écrit:: Mais qu’est-ce que vous racontez, ...

Une nana d'un comité éthique qui doit faire changer d'avis un grand ponte de sa société va-t-elle réellement lui parler comme ça ?
Les discours "rentre dedans", sont souvent réservés pour les discours publics ou devant assemblée car ils visent à asseoir une position politique que l'on souhaite défendre.
En hui-clos, comme c'est le cas ici (ils ne sont que 2), le ton est différent et généralement les gens sont plus conciliants et prompt à trouver les éléments qui pourraient faire consensus.
Les actions de lobbying comme fait ta personnage du comité éthique sont très complexes et je trouve que le dialogue ne rend pas forcément honneur à la complexité des rapport des différents protagonistes dans ce genre de cas.
Ensuite, je n'ai pas compris si elle était la représentation politique du comité éthique, ou l'administrative qui travaille derrière la représentation politique de ce comité. Cela changerait radicalement le ton qu'elle doit avoir et la compréhension de ce personnage par le lecteur.

Note 6 :

Choupine a écrit:: Comment pouvez-vous dire ça ?

Je suis d'accord avec elle : pourquoi se confit-il à elle ???
A priori, ils ont des objectifs opposés et elle est là pour lui demander des actions d'aide pour les personnes licenciées, ce que lui ne veut pas. Il représente le gouvernement, donc ne doit pas parler en son nom propre. Du moins, il me semble, pas dans ce genre de rendez-vous officiel.

Note 7 :

Choupine a écrit:: -Bon courage. Nous ne nous reverrons plus.

-Oui, je l’avais compris.

Moi non

Note 8 :
J'aime bien le fait que les rapports évoluent en fin de texte : on passe d'une opposition claire à une sorte de vision (dans le terme de regarder dans la même direction, que l'on soit d'accord ou non) commune, une compréhension. Cette évolution est à absolument garder si tu revois ton texte ! Succès total

Note 9 :
Dis, dis, c'est de quel bouquin dont tu parles ? Moi, le seul livre auquel ça me fait penser à priori c'est 1984, avec le discours final de O'brian (quand il explique le "but" du parti). Mais ce n'est pas un "petit" livre, donc je doute que tu parles de celui-là...

Haalysse Salut

EDIT : et du coup, je me suis trompée tout du long, en écriant Choupine en lieu et place de Choupinne, tu m'en vois désolée ... Gêné

Merci pour tes commentaires Heureux

Quelques réponses en vracs, qui feront peut-etre redite avec ce que je t'ai dit hier soir, mais comme tout le monde n'était pas présent Très Heureux

C'est volontaire que le dialogue commence de manière abrupte. Ici le lieu, l'environnement, n'a aucune espèce d'importance. Il sert tout au plus à "nourrir" le dialogue quand je dis par exemple :

Citation :: Ce que vous voyez à travers cette fenêtre, est probablement son plus gros échec.

La seule chose qui est importante, c'est le dialogue. Et quelque part c'est un peu un effet de style que j'ai voulu faire, une simple phrase très courte pour amorcer le récit, et la même phrase pour terminer le récit.

Pour ce qui est des questions de protocoles et compagnie, je suis d'accord, je n'y avais pas pensé dès le début, mais ça fera certainement plus crédible.

Concernant l'identification des interlocuteur, comme dit hier, je vais essayer de différencier au maximum le style de paroles des deux personnages, peut-etre essayer de mettre dans les paroles un peu plus de références au statut/sexe de l'autre etc... Sachant que je veux éviter autant que possible des choses du style "dit-il" ou "répondit-elle" etc...

Le dialogue est bien trop cours, ca ok, je vais essayer d'améliorer ça.

Sinon concernant la manière de parler de la nana, c'est un peu trop cru c'est vrai. Maintenant elle ne fait pas du lobbying auprès du gouverneur. L'idée c'est que le comité éthique dispose d'un droit de regard sur les actions du gouverneur, et peut décider qu'une ou plusieurs actions du gouverneur sont non conformes à l'éthique. Par la suite celui-ci doit corriger le tir, et se voir remplacé. Donc quelque part dans ce dialogue, même si a priori c'est le gouverneur le plus haut gradé, dans la réalité des fait c'est la nana qui a le pouvoir de lui forcer la main. D'ou le fait qu'elle soit bien à l'aise face à lui.

Pourquoi le gouverneur se confit(de canard)-il à elle ? Parce qu'il est fatigué, qu'il en a marre, et qu'il a envie d'en finir. C'est de ca que je parle à la fin du texte :

Citation :: -Bon courage. Nous ne nous reverrons plus.

-Oui, je l’avais compris.

La l'idée c'est que le gouverneur va fuir son poste de manière drastique et durable. Probablement en consommant une quantité bien trop grande pour son organisme de tétrapozine ^^'

En résumé, outre la longueur du texte et quelques effets de style un peu maladroit, je pense que mon problème la, c'est surtout que j'ai des idées en tête, que j'écris en me basant sur ces idées la, mais que je ne les développe pas assez pour le lecteur, qui malheureusement ne lit pas dans mes pensées, et du coup comprend pas toujours ce que je raconte/ou je veux ne venir.

Donc je vais essayer de détailler un peu plus, et de rendre ça plus long, sans doute ce weekend.

Merci pour la critique Haalysse !

Ok. Allons-y.

J'aime le principe, déjà.

Intro et fermeture lapidaires : simple, efficace, direct. Ca marche et ça renforce l'effet de l'extrait".

Le dialogue pur, sans incise, je connais pas mal, j'ai beaucoup pratiqué et je reste fan. C'est très dramatique dans la forme et ça marche parfaitement à deux interlocuteurs. A trois ça demande du doigté. A quatre ça devient vraiment très très compliqué. Au-delà, c'est vite très ridicule ><

Ce qui me gêne le plus, c'est l'inadéquation entre les personnages présentés et l'amorce du dialogue. On comprend très vite qui sont les deux protagonistes et quelles sont leurs fonctions et le rapport de force qui se jouent entre eux. Par contre, les arguments et la mise en place des positions sur lesquelles ils vont s'affronter... ça, ça pèche, et pas qu'un peu. J'ai vraiment du mal à saisir dans les premières lignes quelles sont leurs lignes de conduites, pourquoi ils avancent certains arguments ou faits. Et plus particulièrement en ce qui concerne le gouverneur. C'est clair du tout pas.

A mon avis, tu devrais y aller un tout petit peu plus progressivement, en avançant les éléments de la situation qui les préoccupe par étapes.

Par rapport à ce que j'ai pu lire au-dessus des autres commentateurs :

L'aspect court n'est pas un mal en soi. Je pense même que ce format très concis est assez courageux. Pour moi tout peu tenir dans cette taille : encore une fois l'introduction des deux personnages est très très efficace. Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de revenir sur des aspects protocolaires. Au contraire, pour connaître certaines sphères d'influence où les fonctions managériales ou politiques sont très imbriquées avec le relationnel quotidien, je peux te dire que ça sonne très juste (j'ai vu des secrétaires catégorie B parler plus crument à des Procureurs de la République dans des bureaux feutrés). Concernant tes deux antagonistes, on peu très bien saisir qu'il y a un affrontement sur deux niveaux : le personnel/intime et l'institutionnel/philosophique. D'ailleurs cet aspect prend tout son sens et sa pertinence avec les aveux finaux.

Vraiment, à mon avis, tu devrais te concentrer en priorité sur la construction du débat. Ce n'est pas la peine de trop s'attarder sur les circonstances exactes ni sur les implications directes que ça peut avoir sur la masse individualisée : l'un come l'autre, s'en fichent (et la femme encore plus à mon avis : elle ne s'exprime qu'à travers de grands principes et on ne sent pas de réelles implications intimes et viscérales au-delà de sa propre fonction qui la place d'ailleurs au-dessus de ces contingences personnelles). Par contre, je pense qu'il est important de ne pas trop mélanger les projections philosophiques : c'est que je disais plus haut en parlant de construction par étape. Pense à deux discours qui se heurtent, où chacun pose une brique de son côté mais qui finissent par se réunir un peu plus tard.

Ta conclusion tend justement vers un aboutissement de paliers pyramidaux, avec ce sommet où l'intime entre les deux personnage recouvre tout le reste.

Et je suis aussi assez preneur de la référence littéraire qui t'a inspirée ^^

Merci beaucoup pour ton commentaire dvb, très instructif Heureux

Jvais essayer de mettre tout ça ne oeuvre Heureux

Concernant la référence littéraire il s'agit de Péplum, d'Amélie Nothomb. Un livre que j'ai lu il y a bien longtemps (collège) et qui m'a un peu réconcilié avec l'idée que je me faisais de la littérature à ce moment la, parce qu'il est très intéressant, et très facile à lire !

Ahem... j'aurai jamais pensé à celui-là ><

Je suppose que la production d'Amélie Nothomb peut être aussi considérée comme de la littérature.

Ceci dit j'aime assez ce qu'elle produit (oui, produit !). Mais celui-là, j'ai du le googler pour me rappeler que je l'avais lu. C'est pas celui qui m'a le plus marqué on dirait bien Heureux

PAr contre je suis assez d'accord avec ce que tu dis : ça se lit bien, c'est relativement critique et caustique, et ça sera toujours plus honnête dans l'approche et dans le traitement que certains autres auteurs qui tirent à autant d'exemplaires et qui se prétendent être au point nodal entre vulgarisation scientifique, culture geek et philosophie (oui Bernard Werber, tu es un gros démago qui se réclame même pas de Deleuze !).

Pardon !

Tu dis avoir 22 ans... au vu de ton texte et de ce que tu y abordes, j'aurais presqu'envie de te conseiller LL Kloetzer ("Cleer") ou bien Damasio ("La Zone du Dehors"). Bon je t'avouerai que c'est quand même quelques niveaux au-dessus d'Amélie, niveau lecture et formats, mais ça reste ce que je trouve de plus intéressant en matière de SF socio-politique francophone contemporaine. Puis l'un comme l'autre ont des approches très novatrices sur la forme écrite et la construction de récits.

J'ai une petite préférence pour le premier, qui me parlait un peu plus par rapport à mon ancien parcours professionnel ceci dit.

dvb a écrit:: Je suppose que la production d'Amélie Nothomb peut être aussi considérée comme de la littérature.

Ahlala, je me doutais que j'allais me payer des remarques de ce genre ^^ Pour resituer dans le contexte, c'est collège hein, donc 11-12 ans :p

Merci en tout cas pour les conseils de lecture, je suis pas sur de vouloir connaitre le rapport avec mon age, mais je vais regarder ça Heureux

Choupinne, je peux te prêter La zone du dehors si tu veux, je l'ai. J'avais beaucoup aimé cette lecture, mais je me dis qu'il faudrait que je m'y remette car Green ne l'a pas du tout ressenti comme moi. Enfin, ce sera pas pour tout de suite, donc à bon entendeur Blagueur

Lysse

Non merci, j'suis un mec moderne moi, je lis sur une liseuse 8-)

Mais faut que je finisse H2G2 d'abord.

Et sinon, genre tu as pensé à te faire un petit répertoire de saynètes? plus ou moins dramatiques, flippantes ou tragiques, la peur et le choc sont dans leur mécanisme tellement proche du rire que personne t' en voudra d' utiliser le mot saynète ^^. Et puis ça permet, comme tu le fais de pas rédiger mais c'est tout plein d' intérêt, l' art dramatique. Même plus que la narration type souvent.

Je note l'idée Heureux