Atterissage

PFIIIIIIIOOOUUUUUT
Le petit vaisseau bulle se posa doucement sur cette nouvelle planète dont j’ignore tout.
Depuis de longues années, je parcours les mondes, de système en système, à la recherche d’une terre qui voudra bien de moi.
Les nombreuses déceptions n’ont pas affecté mon optimiste. Je n’ai pas le choix. Cette mission sera ma dernière. Mon vaisseau est trop vieux, il ne partira plus.
J’ouvre le sas. L’ordinateur central analyse la composition de l’air extérieur. Verdict : viable. L’atmosphère encore inconnue envahit mes narines. Son parfum, porte un mélange de vielle forêt et d’industrie lourde, me plait. Je baisse la passerelle et laisse la lumière du jour agresser mes pupilles. Le soleil n’est guère plus lumineux que les lampes de ma cabine. Je m’y habituerais.
Armée de mon fusil à poudre le plus fiable, j’ose un premier pas dehors. La gravité est plus forte que dans mon vaisseau. Je marche quelques heures, mais je ne rencontre aucune âme. Peut-être ce monde est-il désert finalement. Exténuée, je décide finalement de monter le camp. La nuit venue, j’allume un petit feu, pour réchauffer ma dernière boîte et je monte la garde, mon fusil à la main, au cas où un habitant viendrait à ma rencontre.

L'arrivée de l'étrangère n'était pas passée inaperçue dans les dernier restes de forêts qui avaient survécu au besoin de charbons des Locomotives des villes. Le trait de fumée que laissait dans le ciel le feu de l'inconnu guida Mirwane vers l'endroit ou elle avait laissé son vaisseau.
Elle s'approcha doucement et grimpa dans un arbre proche, souhaitant observer pour un court instant la nouvelle venue avant d'aller la saluer.

Après quelques heures d'observation silencieuse, elle se laissa souplement glisser de sa branche dans un bruissement pourpre.

Bonsoir et bienvenue, inconnue, que cherches-tu en ces terres ?

[Aparté]

Bienvenue à toi, Rose Hali. Comment nous as-tu découvert ?

Lyconide suivait Mirwane depuis des heures. Désireux de profiter de son sommeil pour lui voler ses magnifiques tâches de rousseur, il s'efforçait de ne pas perdre sa trace. Pourquoi s'évertuait-elle ainsi à courir les bois alors que la nuit était sur le point de tomber ? Alors qu'il s'apprêtait à l'assommer avec une pierre pour en finir, elle grimpa à un arbre. l'avait-elle repéré ? Il vit alors la clarté d'un feu de camps. Une silhouette qu'il ne connaissait pas semblait monter la garde. Alors qu'il se demandait comment tirer profit de la situation, Mirwane aborda directement sa cible. Espérons que la fille n'abîmera pas les taches de rousseurs à coup de tromblon...

Redofre fut dérangé dans le nouveau terrier qu' il venait de trouver par un raffut bizarre. Un peu plus tard, tentant de se rendormir, ce fut cette fois l' odeur qui le suffoqua. Il se mit à faire très chaud. Trop chaud. Il rampa donc vers une sortie bouchée par quelque chose. A priori des habits couvrant quelqu' un. Il tapota doucement le dos endormi d' une griffe, et aperçut sous le bras un feu posé juste au dessus de son terrier, le chauffant par induction.
    Après une courte réflexion, il entendit une voix connue et rassurante. Il se décida à tenter le tout pour le tout prit son élan, et se faufila en poussant le ou la dormeuse pour sortir en hurlant "on essayait de m' enfumer !!"


         Bienvenue donc

BAAAAAAANG
Je me réveille en sursaut. Je me suis encore endormie le doigt sur la gâchette. Foutue habitude… Je regarde avec incompréhension un adorable lézard se faufiler entre mes jambes en hurlant "on essayait de m’enfumer !!".  Mais, comment se fait-il que je comprenne le langage d’un reptile ? Je vérifie que mon coup de feu n’a blessé personne.  Mes yeux, encore lourds de sommeil, distinguent une silhouette féminine à mes côtés. Les cocktails de stimulants injecté à la sortie de mon hyper sommeil sont encore suffisamment actifs me rendre la vue rapidement. Je m’aperçois alors que je me trouve devant une jolie jeune fille, nullement perturbée par mon coup de fusil. Elle me salue, souriante. Je comprends ce qu’elle me dit, pourtant je viens de si loin… Cette terre est vraiment étrange, j’ai hâte de la découvrir. Mais pas le temps de m’extasier, mon mini-radar m’indique que deux inconnus sont embusqués tout près d’ici. Cette planète est plus habitée que je ne l’aurai cru. La prudence s’impose…

[Aparté]

spoiler:

Devant toute cette agitation, Personne n'avait remarqué le vil personnage qui s'était glissé derrière la nouvelle arrivante. Sa présence devint tout de suite évidente lorsqu’il se jeta sur l'étrangère et lui lécha langoureusement la joue.

"GNiiiiiiiii nouvelle jeune fille, léchouille hahaha !"

Visiblement la santé mentale du personnage était très largement affectée. Il semblait cependant ravi de voir une nouvelle tête, et s'approcha doucement de son oreille.

"C'est moi le chef de la grande discussion, je peux t'y faire pénétrer, heu, t'introduire, hem, te faire venir, heu dans la conversation, héhéhéégniiiIIII"

Subitement, il lâcha la jeune fille et parti en courant, en agitant les bras et en chantant un remake espagnol du petit bonhomme en mousse.

Cassiopée a bien entendu un étrange bruit. Un bruit inhabituel en ces lieux. Certaine de ne pas avoir reconnu le tonnerre des canons des Enfants de l'Unique, elle s'inquiète.
Quittant la sculpture en cours, elle sort sur la plateforme de son atelier. Issac est déjà là, semblant l'attendre.

-Tu en mets du temps à venir pour accueillir cette nouvelle venue. Qu'attendais-tu ? Souhaites-tu être la dernière à te présenter comme un bouquet final ?

Mais Cassiopée ne répond pas. Elle grimpe le long de la patte que lui tend son dragon et s'installe entre les deux écailles dorsales où sa place est inscrite dans la masse.

-Nous serons bien assez tôt pour faire taire ce vacarme.

Le dragon s’élance dans les airs aussi légèrement qu'il est lourd. Puis disparaît de la vue du monde pour réapparaître au dessus du vaisseau.
Il n’atterrit pas tout de suite, se stabilisant en altitude afin d'évaluer la situation.

Par la pensée, Cassiopée s'exprime à la nouvelle venue.

-Croyez-vous que nous vous laisserons entrer avec toute cette technologie et ces armes en nos terres magiques ? Si vous voulez que je vous transporte en ces lieux interdits où l'homme se gave de science au point d'en perdre sa magie, faites le savoir.
Sinon. Ecartez-vous de cet attirail que je m'en occupe.




HRP : Bienvenue à toi Rose Hali !
Car je t'assure que ta venue ne peut passer inaperçue. Une venue rôliste ne peut que me faire chaud au coeur.
Si le jeu de rôle tel que nous le pratiquons sur Ter Aelis, c'est à dire en récits croisés à plusieurs mains où chacun joue son rôle, te plait nous serons ravis de te rencontrer dans les différents monde où nous sommes susceptibles d'évoluer : Mediaval Fantasy pour le principal de nos cités actuelles, mais aussi Science-Fiction et Steampunk , deux contextes narratifs que nous sommes en train de créer pour répondre au désir de nos membres mais dans lesquels nous écrivons parfois.

J'ai peur d'avoir fait de ma Cassiopée un personnage un peu agressif ici... Ça lui arrive bien rarement. C'est de te voir arriver les armes à la main dans un vaisseau d'un autre temps qui l'effraie, je crains.

Bien cordialement,

Entre un Choupinne des bois et tous ces différents genres de Lézard ils allaient finir par la casser la nouvelle ! Mirwane envoya quelques ondes mentales à Cassi, tout en recueillant un Redofre apeuré dans le creux de son épaule :

Bonsoir Dame aux étoile, cela vous gênerais t'il que j'envoie un traducteur mental à notre nouvelle amie ?

La sorcière se disait en effet que si la jeune femme n'était pas habitué à la télépathie, un apprentissage éclair de la langue d'Aelis lui serait moi traumatique que divers inconnus s'introduisant dans sa tête toutes le 5 minutes... Après réflexion elle se dit que ce serait pratique, se concentra pour envoyer les structures d'Aelis dans les schémas de langages de la jeune femme. Sur que maintenant, cette dernière pourrait la comprendre, elle s'adressa à elle à nouveau.

Bonsoir, et désolée pour le Choupinne, il est un peu foufou ces derniers temps... Bienvenue en Aelis, as tu fait bon voyage ?

Quand Abeline Lamesain aperçut la lueur tombant doucement du ciel, elle se réjouit de l'arrivée d'un nouvel être en cette terre. C'était comme une naissance, sans le coté peu convenable qu'implique l'exposition d'une vulve élargie au rebouteux du village.
Pour une arrivée aussi vertueuse en ce bas-monde, Abeline décida alors qu'elle pouvait bien reprendre plus tard la quête de son mari, le rouleau à pâtisserie n'allait pas disparaître, le Lucien ne perdait rien pour attendre.

À son arrivée, le nouvel être était déjà entouré de quelques autochtones dont ce pervers de Lyconide. L'aura de corruption obscène de ce dernier se faisait déjà sentir, il fallait agir vite.
Le rouleau brandi, les escarpins dérapant dans la poussière, la robe lestée se soulevant très légèrement pour ne rien dévoiler, Abeline chargea.

Malgré sa détermination, elle avait mal estimé la distance, la faute à la cigogne plus grosse que la moyenne. Il faut dire ici que la taille moyenne d'une cigogne a été calculé sur un échantillon organique de l'espèce, et que les variétés métalliques qui amènent les nouveaux arrivants sont de taille et de forme très diverses.

Cet instant d'essouflement et de déconcertation fut suffisant pour qu'elle lâche l'emprise de fer qu'elle maintenait en permanence sur son démon intérieur. Le premier signe fut qu'Abeline devint abeline. Puis, la majuscule ayant sauté, la vieille femme commença à changer. La métamorphose physique accompagna la déformation de son prénom. Des lettres disparurent, des oripeaux tombèrent.
Lorsque le rouleau à pâtisserie se fut entièrement transformé en marteau à long manche, gaba inspira longuement d'un air satisfait et se mit en marche vers la nouvelle arrivée.

« Bienvenue à toi, Rose Halal, toi qui fut cueillie selon le rite. »

Les autres s'empressèrent de lui souffler la correction.

« Pardon, Rose Hali. Je me disais bien que les fleurs et la viande c'était pas les mêmes rites.
Je me présente, gaba, pour vous servir. »

Et bien moi, je vais varier les plaisirs ! Tu as eu tellement de réponses en récit rôliste que je vais me permettre de répondre sans le faire. Me concernant, ça me changera !

Bienvenue à toi par ici Rose, j'espère que tu t'y plairas. Si tu as la moindre question, suggestion, demande, n'hésites pas ! Nous sommes là pour ça
Une nouvelle rôliste, chouette !

Sinon, tu verras que tu peux demander à faire partie (c'est libre) du groupe "vert" des rôlistes si tu le souhaites. Le reste t'aura été expliqué par MP.

Encore bienvenue !

Io, on s'est déjà croisés sur le tchat, mais bienvenue parmi nous.

Je n’ai pas le temps de décrocher un mot tellement je suis assaillie par les nouveaux venues. D’où sortent-ils comme ça ? Cette terre semble recueillir des pouvoirs inconnus. Je secoue la tête pour me remettre les idées en place. Une minuscule petite louve blanche m’apporte un cadavre sanguinolent de lapin. J’accepte le cadeau pour ne pas la décevoir et lui fais des gratouilles entre les deux oreilles. Elle semble apprécier. Je salue l’espèce d’ambassadeur qui prétend être le chef des musiciens. Je ne sais pas si cette fonction est utile, mais je lui présente mon respect. Mieux vaut se faire des amis. En revanche, je tente d’asséner un grand coup de matraque sur le crâne de l’immonde personnage qui prétend s’appeler « Choupinou ». Qui donc a bien pu l’affubler d’un nom aussi éloigné de sa personnalité ? Il parvient à esquiver le coup et s’enfuit au loin. Peu importe.
Quel est cette énorme créature qui apparaît au loin ? Je tente de m’enfuir, mais une voix retentie dans mon esprit. Devant tant de grâce et de beauté, je m’avoue vaincue et consent à lui rendre mes armes. J’espère que je ne regretterai pas mon choix. Je remercie la jolie Mirwane pour son don. Je lui envoie quelques mots agréables, lui assure que mes intentions sont bonnes et que j’aimerai bien devenir son amie ! Je tente de ne pas me formaliser du changeforme qui me prend pour un bout de viande et salue les androïdes grinçants venus me réciter leurs discours formels. Finalement, je pourrai me plaire ici.

[Grosse aparté]

[apartheid aparté]
Vous m'avez l'air bien curieux Monsieur le lièvre fou ! Je me laisse découvrir petit bout par petit bout. Sachez toutefois que tout ce qui se passe ici est susceptible de susciter mon intérêt. Je suis généralement ouverte aux choses de l'esprit.

Aillas profite de ce début de soirée pour sortir et goûter à l'air tiède du soleil déclinant, vêtu d'une chemise blanche ample ceintrée dans un pantalon noir, il arpente le paysage. En tête, il a cette petite musique qu'il sifflote et qui n'a de cesse que de le tourmenter, agréable aux sonorités mais tellement difficile à arrêter, aussi il sifflote donc tout en allant droit sur la nouvelle venue et son vaisseau bulle.

Le rassemblement le rappelle à des visages bien familiers, d'autres non, diable que ce la fait longtemps qu'il ne passait pas de bon temps en compagnie de ses contemporains. S'approchant, il repère la nouvelle, que ce genre d'amas d'êtres-vivants annonce sans rater, et lui adresse un sourire tranquille ainsi qu'un hochement de tête pour lui signifier la bienvenue. Parce que oui, Aillas aime découvrir de nouvelles personnes, au moins autant que marcher à la fin de la journée. Il est donc bien venu ce soir. Lui aussi.

Un éclair d'amusement passe dans ses yeux bleus tandis qu'il la regarde avec intérêt.

[HRP] Ce que j'aime bien avec Aillas c'est que c'est le seul qui fait du RP en 1) s'en foutant totalement de ce qui se passe autour comme dans un défilé de mode 2) en se décrivant comme un méga bogoss badass en mode OSEF de la vie 3) arrive à faire ressembler son arrivée à une pub pour parfum... C'est du grobillisme de la swaggance [/HRP]

Mirwane répondis au message positif de la jeune fille par des ondes tout aussi accueillantes et lui dit, à voix haute cette fois, qu'elle serait bien sûre enchantée de devenir son amie.