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| [Commentaires]Journal d'une nouvelle vie | |
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Choupinne
Nombre de messages : 208 Age : 32 Localisation : Paris Date d'inscription : 26/01/2015
| Sujet: [Commentaires]Journal d'une nouvelle vie Lun 31 Aoû - 23:34 | |
| Voila un sujet pour regrouper les commentaires pour mon tome long "Journal d'une nouvelle vie". N'hésitez pas a commenter, critiquer, corriger, je suis loin d’être très doué en écriture, donc je suis preneur de tout conseils, merci à vous | |
| | | D.A.
Nombre de messages : 667 Age : 32 Date d'inscription : 30/04/2013
| Sujet: Re: [Commentaires]Journal d'une nouvelle vie Mar 1 Sep - 9:50 | |
| Je pense que je vais préférer parler du fond de ce texte en privé (surtout parce que d'emblée, je ne sais pas quoi dire), mais je vais essayer de corriger quelques petits soucis de forme ici. « C’est à la fois amusant, et terrifiant de penser qu’un choix... »Tu devrais supprimer la virgule ici, elle coupe le rythme de ta phrase. « Jour -1 : Il y a un peu plus d’un mois... » Petit oubli ici. « Puis la cirrhose, le foie est en grande partie incapable de fonctionner, et les toxiques s’accumulent dans le corps et le cerveau, engendrant toutes sortes de complications. » Toxines, non ? « Le résultat on peut facilement l’imaginer. » Inversement, ici, une virgule augmenterait l'impact de la phrase. « Sur le point de commencer à me faire des dégâts irréversibles donc. » Plutôt : Donc, sur le point de commencer à me faire/engendrer (pour varier un peu le vocabulaire (: ) des dégâts irréversibles. « Sacrée coïncidence, je me situerais exactement sur cette limite ? »« On ne s’est pas foutu de moi là-dessus. » « Malgré l’inhibition du somnifère je ressens mes symptômes de manques. » Pas de s à manque selon moi. « C’est assez complexe à décrire, et désagréable, mais finalement, l’expérience se révèle être moins difficile que prévue. » Pareil, j'enlèverais la dernière virgule. « En attendant, le craving est toujours là, et pour encore un moment. » Ne pas oublier de mettre les termes anglais en italique. A moins que ce soit vraiment passé dans notre langue, comme... hamburger ? N'oublie pas aussi de mettre les chiffres en toutes lettres, c'est mieux. A part les Jour-1. Je lirai la suite, c'est certain. Ça se lit bien et je trouve le sujet intéressant. Le traitement manque sûrement un peu de caractère, j'y aurais ajouté des images percutantes, des analogies, des métaphores. C'est un goût personnel mais ça renforce considérablement les sentiments qu'on ressent à la lecture. Moi qui n'ait jamais touché un verre d'alcool (ou presque), il m'est d'autant plus difficile de ressentir ce texte car il manque d'indices de sensations. Bonne continuation Choup | |
| | | Choupinne
Nombre de messages : 208 Age : 32 Localisation : Paris Date d'inscription : 26/01/2015
| Sujet: Re: [Commentaires]Journal d'une nouvelle vie Mar 1 Sep - 12:03 | |
| Merci Ana ! J'ai fais les corrections orthographique les plus simples.
Pour toxiques/toxines, quand on parle de toxines, c'est plutot une substance toxique élaborée par un organisme vivant (bactérie, champignon vénéneux, insecte ou serpent venimeux), auquel elle confère son pouvoir pathogène, tandis que dans ce cas la, ça s'applique à nimporte quelle substance toxique si elle est en abondance, café, médicament, arsenic dans l'eau du robinet et tout ce qu'on peut imaginer d'autre. A priori le terme "toxique" est aussi un nom masculin donc il convient mieux je pense.
Concernent le craving, je pense qu'il est passé dans notre langue, mais ça reste un terme assez spécifique, donc pas forcément évident pour tout le monde. Je devrais peut-être développer un peu pour ceux qui ne connaissent pas ? Dans tout les cas je crois qu'il n'y a aucune équivalence en français donc je peux difficilement me passer de ce terme. Je vais quand même changer ça, c'est un terme moins connu que je ne le pensais.
J'ai essayer de mettre le plus d'émotion possibles dans le texte, mais ce n'est peut-être pas suffisant (surtout au j0) tu aurais des exemples de trucs qui ne te parle pas ? | |
| | | Lilith Littéraire et rôliste
Nombre de messages : 2638 Age : 35 Localisation : Intermédiaire. Date d'inscription : 04/05/2008
Personnages RP Pseudo: Lilith Pseudo : Erylie Pseudo : Madalyn
| Sujet: Re: [Commentaires]Journal d'une nouvelle vie Mar 1 Sep - 12:23 | |
| Bon ben moi je vais parler du fond, parce que vous avez déjà parlé de la forme ^^ Alors, au début j'étais pas sur de bien comprendre de quoi il s'agissait (et j'avoue j'ai pensé "tiens le personnage va changer de sexe? sympa!") mais cela est du au fait que tu fais absolument tout pour éviter de prononcer LE mot central de ton histoire: alcoolisme. Est ce un choix conscient? Voulu? C'est à la fois perturbant et intéressant pq je trouve que ça renforce énormément la sensation d'avoir un ennemi en face de soi, que l'on refuse de nommer. Parce que le fait de nommer le monstre qui nous fait peur lui donne tellement plus de réalité, d'impact. Je fais souvent ça aussi, dans ma vie, je passe sous silence le nom des choses. Mais Hermione Granger nous a appris que la peur d'un nom ne fait que renforcer la peur de la chose elle-même ^^ Bref. Ensuite. Cette maladie est donc la et ton personnage décide de la combattre. Je trouve la description des symptômes et du processus médical très juste. Il y a peu de pathos, on comprend très bien cette colère qui s'empare de lui, la rage d'être seul, impuissant, dépendant. J'aime beaucoup le passage chez l'addictologue, rondement mené, sans en faire trop. Cependant un truc m'a manqué dans ce texte pour que j'y sois pleinement immergé. Pourquoi? Pourquoi cette prise de conscience? Pourquoi maintenant? Quel a été le déclic, l'évènement thermo-nucléaire parfois infinitésimal mais tellement violent qui a poussé cet homme à vouloir vivre? C'est ça qui m’intéresse le plus je crois. Le point de départ de ton histoire me manque. Mais peut-être arrivera-t-il plus tard? En tout cas, continue, même si je pressens que ce ne sera pas une écriture facile. Je veux savoir la suite | |
| | | Choupinne
Nombre de messages : 208 Age : 32 Localisation : Paris Date d'inscription : 26/01/2015
| Sujet: Re: [Commentaires]Journal d'une nouvelle vie Mar 1 Sep - 12:30 | |
| Oui c'est volontaire que je ne laisse pas paraitre une seule fois le mot "alcool" Pour ce qui est du point de départ, ça manque, c'est sur, mais je compte en parler par la suite, sous forme de flashback, comme d'autres expériences de la vie du bonhomme. J'étais pas bien sur de comment commencer l'histoire, on verra si ça marche comme ça ! En tout cas merci pour ton commentaire | |
| | | D.A.
Nombre de messages : 667 Age : 32 Date d'inscription : 30/04/2013
| Sujet: Re: [Commentaires]Journal d'une nouvelle vie Mar 1 Sep - 12:37 | |
| Toxiques/toxines, je n'étais pas sûre du tout, c'est pour ça que c'était sous forme de question. Merci pour l'éclaircissement.
Le craving, tu ne devrais pas changer le terme mais le développer. Ceux qui ont des bases en anglais peuvent à peu près comprendre de quoi il en retourne (to crave, désirer horriblement quelque chose), mais j'ai tout de même regardé pour m'en assurer. Quoi qu'il en soit ne l'enlève pas, il est courant de mieux faire passer le sens d'une chose grâce à un terme étranger. Je suis totalement pour cette utilisation. Et de toute façon, quand on lit un roman il y a souvent des termes qui nécessitent une recherche personnelle. Ça fait partie de l'enrichissement de la lecture.
Pour ce qui est des émotions, c'est difficile. Je ne peux pas vraiment te montrer. Si tu veux (j'aurais dû le formuler de cette manière) : on me dit que quelque chose est affreux à ressentir, mais je ne peux pas le sentir par moi-même. C'est le fameux show, don't tell. On me dit, on ne me montre pas. C'est comme la différence entre savoir que les gens meurent à l'autre bout du monde et se trouver à côté d'eux quand ils partent. J'aurais aimé trouver des images violentes qui traduisent le malaise, l'absence, la douleur de ressentir ces manques dont tu parles au lecteur. D'un autre côté, il s'agit du début, aussi bien en terme de rédaction qu'au sens de la cure elle-même. Et il y a une sorte de calme plat, de silence avant la tempête dans ce que tu as écris jusque-là. C'est vraiment le premier pas.
Est-ce que tu vois mieux ce que j'entendais par lacune au niveau des sensations ? J'aimerais bien savoir ce que pensent d'autres lecteurs sur ce point.
Edit suite au commentaire de Lilith : Je le verrais bien sous forme de flash-back aussi. Peut-être même en morceaux si la situation le permet. | |
| | | Lilith Littéraire et rôliste
Nombre de messages : 2638 Age : 35 Localisation : Intermédiaire. Date d'inscription : 04/05/2008
Personnages RP Pseudo: Lilith Pseudo : Erylie Pseudo : Madalyn
| Sujet: Re: [Commentaires]Journal d'une nouvelle vie Mar 1 Sep - 12:47 | |
| - D.A. a écrit:
J'aurais aimé trouver des images violentes qui traduisent le malaise, l'absence, la douleur de ressentir ces manques dont tu parles au lecteur. Oui moi aussi, je m'attendais à plus d'images, plus de sensations angoissantes et angoissées. La sensation d'être enfermé dans son propre corps avec cette envie qui vous plombe et vous bouffe.
Mais ce n'est que le début, je pense que ça va se mettre en place. On peut se dire qu'il expérimente ce vrai manque pour la première fois et que sonné par le valium il ne se rend pas bien compte, les sensations sont confuses, atténuées. Quand l'accoutumance aura eu lieu et que le produit sera moins efficace alors peut être qu'il ressentira plus fort ce malaise dont tu parles. | |
| | | Lepzulnag
Nombre de messages : 393 Age : 32 Localisation : Finistère Date d'inscription : 14/12/2014
Personnages RP Pseudo: Cheval Pseudo : Jean-Jules Pseudo : Frasec
| Sujet: Re: [Commentaires]Journal d'une nouvelle vie Mar 1 Sep - 16:39 | |
| Alors moi j'ai deux choses à dire, et une question à te poser ! Grammaticalement, c'est super, je n'ai vu aucune faute. Ma première remarque est à propos de ce paragraphe : - Choupinne:
Il y a un peu plus d’un mois, mon estime personnelle était au même niveau que ma motivation à arrêter de consommer, à savoir proche de l’inexistant. J’enchainais les journées de merde ponctuées de gerbes matinales dues à mon incapacité de gérer le trop plein de bulles de la veille. À ce moment, j’étais un zéro, un moins que rien, et je savais que je ne pourrais jamais m’en sortir seul. Mes amis m’ont donné la force de tenir un peu, et de commencer à essayer de remonter. Un coup de fil chez le généraliste, une adresse, un autre coup de fil et un trajet en tramway plus tard, et me voilà dans un centre spécialisé en addictologie. Mon carnet de rendez-vous se remplit de deux entretiens par semaines : l’un avec une addictologue, l’autre avec une psy. Quelques rendez-vous qui m’ont permis de manière bien plus claire de statuer sur mon état. Malgré une consommation régulière depuis seulement deux ans, mon état est bien pire qu’il n’aurait dû être. J’ai développé des symptômes de manque au bout d’une seule année de consommation quotidienne, là où il faut en moyenne trois à quatre ans. Mon foie présente des taux très anormalement élevés de marqueurs sanguins, là ou certains patients consommateurs depuis dix ans ont un foie qui commence tout juste à déconner. Je suis plus faible que la normale face cette dépendance. La cause ? J’ai pris mes premières cuites à douze ans et aie développé mon corps et surtout mon cerveau en leur offrant un apport plus ou moins constant du psychoactif le plus neurotoxique que l’on connaisse. Finalement, il ne m’a pas fallu deux ans et des brouettes pour me ruiner à ce point. Le problème a commencé bien plus tôt. Et il sera bien plus dur de s’en débarrasser. Super.
En-dehors du fait qu'il soit gigantesque (parfois, ça a son sens donc je ne critique pas), c'est la façon de décrire les évènements qui me fait tiquer. C'est... plat. Oui, je pense que c'est le terme qui convient Quand j'ai lu, ça m'a étourdi. J'ai cherché qu'est-ce qui avait produit cet effet, et j'ai finalement trouvé : tu as fait de la poésie sans le vouloir. Toutes tes phrases sont similaires, à la fois par leur taille (~21 mots), mais aussi par leur style. Elles ne "racontent" pas, elles "disent". Comme si c'était un médecin qui listait des symptômes. Le mec qui écrit son journal, il sait très bien tout ce qui est raconté. C'est sa vie, il la connait. Par exemple : "J’ai développé des symptômes de manque au bout d’une seule année de consommation quotidienne, là où il faut en moyenne trois à quatre ans. Mon foie présente des taux très anormalement élevés de [...]". On a l'impression qu'il est en train d'expliquer à quelqu'un, alors que non ; il écrit juste pour lui-même. Ce paragraphe manque, à mon goût : - d'analyse personnelle, de réflexion (en écrivant, on se rend compte de choses, on a un recul sur sa propre existence), - de sauts à la ligne Parce qu'à mon avis, ça t'aiderait à ordonner les choses, à te concentrer particulièrement sur certains aspects de son passé, plutôt que de faire une longue énumération de faits. Bon. Deuxième remarque. Ça concerne le J0. Lilith et Ana t'ont déjà parlé du show, don't tell (qui était en fait aussi le problème du paragraphe ci-dessus) ; pour l'occasion, je pense qu'il serait intéressant d'avoir des informations sur ce que fait le personnage pendant cette fameuse journée. Là, on a l'impression qu'il est debout, et qu'il attend. Est-ce qu'il est au simplement lit, parce que la douleur l'empêche de faire quoi que ce soit ? Est-ce qu'il préfère être dans le noir complet, ou bien qu'il y ait de la lumière ? Est-ce que pour se forcer à penser à autre chose, il se lance dans une activité : regarder un film, se dépenser physiquement, ranger son appart ? Comment la douleur et le craving interagissent avec cette activité ? Je suppose que quand on ressent autant de sensations insupportables, son esprit tend vers la folie : a-t-il des hallucinations, des fantasmes soudains, morbides, déprime-t-il et se met-il à haïr tout le monde ? Et enfin, ma question : est-ce que tu sais vers où ton histoire se dirige, ou bien c'est encore en cours de maturation dans ta tête ? Le héros semble déjà avoir gagné une bataille contre sa dépendance : comment cela va influencer sa vie, et comment sa vie va influencer la suite de cette guerre ? En tout cas, good word, je suis content de t'avoir lu. | |
| | | Choupinne
Nombre de messages : 208 Age : 32 Localisation : Paris Date d'inscription : 26/01/2015
| Sujet: Re: [Commentaires]Journal d'une nouvelle vie Mer 2 Sep - 19:26 | |
| Merci beaucoup pour vos commentaires J'essairais d'en tenir compte un maximum pour la suite. Pour l'instant pour ce que est des images etc... C'est un peu difficile de savoir ce que je pourrais faire, ces premiers jours sont surtout la pour poser la situation a départ, le début de la sobriété, par la suite j'essaierais de faire des flashback, sur tout un tas de choses, à ce moment la j'essaierais de rendre tout ça un peu plus clair. J'ai peut-etre pas commencé par le bon moment, j'en suis désolé ^^ Pour ce qui est du long paragraphe lepz, ce que j'ai voulu faire justement c'était un bilan de la ou il en était arrivé, avant de partir vers le sevrage. Du coup c'est surtout une énumération de fait, notamment quand le médecin lui explique les différentes stades du foie, avec des phrases très courtes, sans vraiment de réflexion derrière. C'est plutôt vers la fin du récit de la journée que le personnage y réfléchit. Pour ce qui est de ses occupations, j'ai précisé un peu, mais je compte surtout centrer l'histoire au niveau de son corps et de son esprit, pas de son entourage. C'est pas forcément le genre de personnage a qui on pourrait s'identifier, mais en a t'on vraiment envie ? :p En tout cas merci beaucoup pour vos commentaires, ca fait très plaisir, j'ai rajouté un jour (cours celui la), n'hésitez pas a commenter (voire même mes modifications !) | |
| | | D.A.
Nombre de messages : 667 Age : 32 Date d'inscription : 30/04/2013
| Sujet: Re: [Commentaires]Journal d'une nouvelle vie Jeu 3 Sep - 0:35 | |
| Petit commentaire sur la forme. Et j'ai une question : qu'est ce que tu attends de ce WIP ? Est-ce que ça te motive à écrire et entretenir ta motivation ? (je suppose que c'est ça) Tu veux qu'on te corrige au fur et à mesure ? Est-ce un texte pour tester ta créativité, un témoignage ? En tout cas ça se rattache sans problème au début. J'attends la suite. Des bises. - Choupinne a écrit:
- Je déambule dans mon appartement tout en essayant de bien savoir quoi faire de mes dix doigts. Assez étrange comme phrase. Tu devrais la reformuler. Je déambule dans mon appartement en essayant de trouver quoi faire de mes dix doigts. Mon état m'obsède et tout (toute) activité demandant un tant soit peu de concentration est impensable.
- Choupinne a écrit:
- Jour 1 :
Je me réveille assez tôt, et surtout crevé. Ma nuit aura été bien pire que je ne l’aurais espéré. (que je ne l'aurais espéré... Ça n'a pas de sens. Que je ne l'aurais imaginé, escompté plutôt) J’ai pu dormir (et) c’est déjà ça, et (je supprimerais celui-là au profit du premier) les symptômes se font beaucoup moins ressentir au matin. J’en profite pour glander habituellement (plutôt à mon habitude) et sortir faire un shopping plus que nécessaire sous (les, l') effets (léger(s)) du valium.
C’est sur le chemin du retour que je me suis pris d’une envie de m’arrêter à cette superette (accent à supérette), (supprime cette virgule inutile) que je connais si bien, m’arrêter prendre ma conso de la soirée, craquer juste ce soir. Une idée bien vite écartée, après tout je n’en suis qu’au deuxième jour, mais qui me rappelle tant mes échecs passés. (à reformuler)
Par deux fois j’ai essayé de stopper ma consommation. Et j’ai systématiquement échoué après deux semaines d’efforts. Sur pas grand-chose, un coup de tête : « Oh et puis merde allez, on s’en fout on ne réfléchit pas ce soir je me retourne la tête ». Un simple coup de craving (l'utilisation du terme anglais comme ça me fait tiquer) que j’aurais laissé passer. Et il en suffit d’un seul pour que tout s’effondre, pour que je retourne à ma condition d’alcoolique. Après un échec plus de retour possible. La gueule de bois le lendemain, l’envie d’oublier la veille, le manque physique qui s’installe aussi vite qu’il était parti, et le cercle vicieux recommence. (beau sentiment d'impuissance. On touche une corde intéressante ici)
Pourtant lutter contre une envie sporadique comme celle-ci, c’est très simple. Il suffit de faire autre chose, de ne plus y penser, et en quelque minutes, elle a disparu. Le seul souci c’est que des envies comme ça (de ce genre, j'en...) j’en ressens des dizaines par jour. Et si j’en laisse passer une seule, c’est trop tard. A cette idée je perds confiance et me remémore les mots de ma psychologue : « C’est un combat de tous les jours ». Oui (virgule, pour accentuer) mais pendant combien de temps ? | |
| | | Choupinne
Nombre de messages : 208 Age : 32 Localisation : Paris Date d'inscription : 26/01/2015
| Sujet: Re: [Commentaires]Journal d'une nouvelle vie Dim 6 Sep - 14:10 | |
| Merci pour ton commentaire, j'ai fais quelques modifications Pour ce qui est de ce WIP, je ne sais pas trop quoi te répondre ? Disons que dans l'idée je voulais essayer quelque chose d'un peu particulier, réaliste, et mon but c'est surtout de faire ressentir des émotions aux gens. Après je sais que niveau littérature je suis débutant, donc ca me fait pas mal progresser aussi ! La ou je vais essayer de mettre l'accent pour la suite justement c'est ce dont vous avez parler toi et lilith, essayer de mettre plus d'images, de rendre ça plus "vivant" pour le lecteur. Et oui ça serait super chouette qu'on me corrige au fur et à mesure Mon objectif principal c'est surtout de m'améliorer ! | |
| | | D.A.
Nombre de messages : 667 Age : 32 Date d'inscription : 30/04/2013
| Sujet: Re: [Commentaires]Journal d'une nouvelle vie Ven 18 Sep - 12:59 | |
| Je suis contente, je viens de lire ta dernière entrée et je constate qu'elle est très clean niveau tournures et orthographe. Tout au plus un ou deux placement de virgule qui mériterait d'être revus : good job.
Puisque c'est un journal intime de sobriété c'est vrai qu'on ne s'attend pas au retournement du siècle mais c'est encore suffisamment court pour qu'on se considère dans... l'entrée du bain, si on peut dire. On sent malgré tout la petite bête qui reste toujours tapie derrière ce mur de bonnes intentions que le protagoniste essaie de construire jour après jour.
S'il s'agissait d'un roman, on commencerait à se demander ce qui va basculer. | |
| | | Cassiopée Héliaste
Nombre de messages : 9868 Age : 66 Localisation : Les pieds sous l'eau, la tête au delà des étoiles. Date d'inscription : 05/01/2008
Personnages RP Pseudo: Cassiopée Pseudo : Maelun Pseudo : Lucia
| Sujet: Re: [Commentaires]Journal d'une nouvelle vie Sam 26 Sep - 17:46 | |
| J'arrive après la bataille avec un complément de petites corrections à effectuer. Pour le moment, j'ai lu le premier long post pour arriver au jour 0. Ton texte est écrit sous forme de journal intime. Mais plus que cela, il ressemble peu à un roman. Il tient plutôt du documentaire. Je ne sais si c'est le ton que tu voulais lui donner. Je vais poursuivre ma lecture, en attendant je te donne mes observations. - Citation :
- Jour -5 :
Ça y est, j’ai pris ma décision. Ça sera dans cinq jours. Le tournant de ma vie, la décision qui me changera à tout jamais. En mieux, si tout se passe bien. J’évite de trop penser aux conséquences d’un échec, je reste concentré, mon valium en poche sur cette date fatidique. (la virgule ainsi placée, le valium est dans la poche sur la date fatidique. Il vaudrait mieux : J’évite de trop penser aux conséquences d’un échec, je reste concentré sur cette date fatidique, mon valium en poche.) C’est à la fois amusant et terrifiant de penser qu’un choix, une simple journée puisse complètement changer la nature d’un homme. Bien sûr, un déménagement, un voyage, un accident, peuvent être la conséquence d’une simple décision et bouleverser toute une vie. Mais moi, c’est différent, je ne bouge pas, je ne démarre pas de nouveau job, je ne me mets pas en couple, et je ne prévois pas d’avoir un accident. Je ne change même pas mes habitudes de vie. A un détail près peut-être, qui fait toute la différence. Je cesse de m’abreuver du poison mortel qui aura ruiné (pourquoi pas qui a ruiné ?) ces deux dernières années de ma vie. Et mon foie.
Pourtant, quand je regarde un peu en arrière, je n’ai toujours pas totalement (deux adverbes, c'est beaucoup ! C'est presque aussi mal pour la légèreté de la phrase que ma propension à utiliser trop d'adjectifs) conscience du mal que je me suis fait. Je me souviens même quelques mois plus tôt me considérer comme quelqu’un d’heureux. Mais toujours est-il que je suis tombé en larmes devant mon médecin ce matin, et qu’écrire ces quelques lignes me procure le même choc émotionnel. J’imagine qu’il y a beaucoup de douleurs qui commencent (plus léger de dire : que beaucoup de douleurs commencent) à remonter à la surface. Un bon signe probablement…
Je suis somme toute assez content de pouvoir commencer bientôt. Ces derniers jours ont été tous marqués (ont tous été marqués) par un (le - car tu le connais bien, il n'est pas pris au hasard) ras-le-bol de ma routine quotidienne : me remettre de ma cuite de la veille, manger un peu, et subir les symptômes de manque jusqu’à ma consommation de la soirée, en constante augmentation. Je ne suis plus vraiment quelqu’un, je n’ai pas d’activités, sortir à l’extérieur est un calvaire, je tremble de plus en plus, (pas de virgule inutile avec le et qui suit) et je continue ma vie dans la déchéance en sachant pertinemment bien (encore deux adverbes, il me semble qu'un seul des deux suffirait) que chaque verre se retrouve marqué au fer rouge sur mon foie. Cicatrices que je traînerais toute ma vie. Il est grand temps que ça s’arrête.
Jour -1 :
Je profite abondamment de mon vice, en sachant que ce sera la dernière fois avant bien longtemps. Une dernière occasion de retracer un peu mon parcours ce dernier mois.
Tout est allé très vite. Finalement, c’est de prendre la décision de se bouger qui prend du temps. Une fois qu’on est lancé, tout roule. Enfin je l’espère.
Il y a un peu plus d’un mois, mon estime personnelle était au même niveau que ma motivation à arrêter de consommer, à savoir proche de l’inexistant. J’enchaînais les journées de merde ponctuées à la fois de gerbes matinales dues à mon incapacité de gérer le trop plein de bulles de la veille, et de coups de pied dans une des nombreuses bouteilles vides qui parsèment mon appartement. À ce moment, j’étais un zéro, un moins que rien, et je savais que je ne pourrai (il faut un futur ici) jamais m’en sortir seul. Mes amis m’ont donné la force de tenir un peu, et de commencer à essayer de remonter.
Un coup de fil chez le généraliste, une adresse, un autre coup de fil et un trajet en tramway plus tard, et me voilà dans un centre spécialisé en addictologie. Mon carnet de rendez-vous se remplit de deux entretiens par semaine (singulier) : l’un avec une addictologue, l’autre avec une psy. Quelques rendez-vous qui m’ont permis (je préférerais « qui me permettent » car tout ce passe ce jour-1, le passé composé donne l'impression que cette constatation est plus vieille) de manière bien plus claire de statuer sur mon état. Malgré une consommation régulière depuis seulement deux ans, mon état est bien pire qu’il n’(négation non obligatoire) aurait dû être. J’ai développé des symptômes de manque au bout d’une seule année de consommation quotidienne, (pas de virgule ) là où il faut en moyenne trois à quatre ans. Mon foie présente des taux très anormalement élevés de marqueurs sanguins, là où (répétition - tu peux utiliser alors que, quand...) certains patients consommateurs depuis dix ans ont un foie qui commence tout juste à déconner (répétition). Je suis plus faible que la normale face cette dépendance. La cause ? J’ai pris mes premières cuites à douze ans et ai (mais le mieux serait de supprimer ce ai inutile) développé mon corps et surtout mon cerveau en leur offrant un apport plus ou moins constant du psychoactif le plus neurotoxique que l’on connaisse. Finalement, il ne m’a pas fallu deux ans et des brouettes pour me ruiner à ce point. Le problème a commencé bien plus tôt. Et il sera bien plus dur de s’en débarrasser. Super.
J’ai tout de même semble-t-il plutôt bien choisi ma date de sevrage. A mon dernier rendez-vous chez l’addictologue, je lui ai apporté mes résultats sanguins. Qu’elle avait déjà : la biologiste en charge de mes analyses a visiblement paniqué en voyant mes résultats, et les lui a faxés directement, quand bien même je lui avais dit que ce n’était pas nécessaire. On passe en revue mes résultats, en terminant par les enzymes hépatiques. S’en suit une des pires tortures psychologiques qu’il m’est été donné de vivre. Après m’avoir bien fait comprendre que mon cas était anormalement grave, elle me passe en revue les différents stades du foie d’un alcoolique. Hépatomégalie, gonflement du foie. Sans grandes conséquences, et réversible. Aucun doute, je suis dedans. Viens la fibrose, dégradation légère du foie. Dégâts irréversibles avec des conséquences plutôt minimes. Puis la cirrhose, le foie est en grande partie incapable de fonctionner, et les toxiques s’accumulent dans le corps et le cerveau, engendrant toutes sortes de complications. Évidemment, c’est toujours irréversible. Enfin, le cancer du foie. Les dernières cellules encore capable de fonctionner deviennent cancéreuses. Le résultat, on peut facilement l’imaginer.
Durant tout son discours je bouillonnais de colère, de tristesse et de peur. Je n’avais qu’une seule envie, de frapper du poing sur la table en lui criant de me dire ou je me situais dans ce schéma morbide. Finalement, je serais d’après son expérience à la limite entre hépatomégalie et fibrose. Sur le point de commencer à subir des dégâts irréversibles donc. Je n’ai jamais totalement cru à son pronostic. Sacrée coïncidence, je me situerais exactement sur cette limite ? Cela me semble un peu gros, mais admettons.
En fin de compte mon état de santé est quelque chose de tout à fait secondaire pour moi. Le mal est fait, il se réparera, ou pas, je ne peux pas y faire grand-chose. Et puis, je me sens plutôt en bonne santé après tout. Ce n’est au final pas (Ce n'est pas, au final, ) quelque chose qui m’inquiète. C’est même plutôt positif, une motivation supplémentaire pour rester dans la sobriété, en sachant qu’il me faudra des mois et des mois pour que mon foie s’en remette.
C’est passé vraiment vite…
Et me voilà aujourd’hui, à ce jour fatidique, le dernier. Je me suis transformé en huit mois, passant d’un gamin naïf et fier, incapable de se rendre compte qu’il se taillait les veines lentement, à une sous-merde sans aucune estime de soi bien conscient d’être au fond du trou. Une destruction nécessaire à une future reconstruction. Un dernier coup pour la route et je m’engage devant cette montagne qui me sépare du vrai bonheur. Et merde, encore des larmes.
Jour 0 :
Ça y est, je me lance. J’ai ma feuille de route sous les yeux. Deux litres d’eau par jour ? Check. Bananes ? Check. Valium ? Check. Motivation ? Check. Je suis prêt à me lancer à tâtons vers l’inconnu que représente pour moi une vie sobre.
15h. Les symptômes sont présents depuis déjà une bonne heure. Je tremble comme une feuille et la boule brûlante que j’ai dans le ventre grandit de plus en plus. Il est encore très tôt, mais au vu de ma consommation les jours passés, ça n’a rien de surprenant. Je prévois de tenir encore une heure au minimum avant d’essayer le valium. Le manque, cela fait des mois et des mois que je le subis quotidiennement. A intensité moindre peut-être, mais tout de même, je commence à être rodé.
16h. Je commence à avoir du mal à écrire, je tremble des doigts (pour éviter la répétition qui suit : des ongles) jusqu’aux épaules. Je ressens mes yeux comme s’ils étaient gonflés et fatigués, et mon ventre comme s’il était aux prises avec mes intestins. Je déambule dans mon appartement sans savoir quoi faire de mes dix doigts (répétition). Mon état m'obsède et toute activité demandant un tant soit peu de concentration est impensable. Je commence à perdre ma bonne humeur habituelle et sens la colère m’envahir. Une colère contre moi, contre ce que je suis devenu, contre ces symptômes que je me suis infligé et qui commencent à être insupportables. Allez, je tiens encore un peu.
Une heure plus tard, j’ai craqué, mais le valium est sacrément efficace. Plus de tremblement, la boule dans le ventre est toujours là, mais plutôt inhibée. Par contre, je suis cassé… il me faut 5 bonnes secondes pour amener ma clope à ma bouche, et mes paupières deviennent lourdes. On ne s’est pas foutu de moi là-dessus.
20h30. Les effets commencent à disparaître, et les tremblements reviennent, j’en reprends un. Malgré l’inhibition du somnifère je ressens mes symptômes de manque. Étrangement, je suis constamment affamé, un bon signe je suppose, mais les crampes intestinales ne me motivent pas vraiment à manger. Au niveau de la tête, j’oscille entre somnolence et énervement. C’est assez complexe à décrire, et désagréable. (Un point et une nouvelle phrase ) mais finalement, l’expérience se révèle être moins difficile que prévue. Et (inutile) je suis à peu près certain de réussir à dormir ce soir, chose qui aurait été impossible sans mon traitement. J’étais réticent à l’idée de traiter (répétition avec traitement : contrebalancer?) une dépendance par un produit fortement addictif, mais force est de constater que ça aide bien. Une pensée me traverse : Ça fait combien de temps que je n’ai pas été sobre à cette heure-là ? Cinq mois ? Six mois ? Va falloir que j’y prenne goût maintenant.
22h30. Le valium tape fort, je somnole devant mon journal. Mes pensées sont plutôt confuses. Ma première journée s’est bien passée, mais (le premier parmi trois autres mais) il va falloir que je revoie à la baisse ma nouvelle consommation du lendemain. En attendant, le craving est toujours là, et pour encore un moment. Mais (répétition) je n'en suis qu'au premier jour, j'ai assez de motivation pour lutter contre mon besoin compulsif de consommer. Perdre une habitude que j’ai entretenue pendant ces années sera sans doute le plus difficile à faire. Mais (répétition ) je ne perds pas espoir. Pour le moment ma journée est un succès. Le premier depuis longtemps. Maintenant, j’ai trop sommeil pour continuer à écrire. | |
| | | Cassiopée Héliaste
Nombre de messages : 9868 Age : 66 Localisation : Les pieds sous l'eau, la tête au delà des étoiles. Date d'inscription : 05/01/2008
Personnages RP Pseudo: Cassiopée Pseudo : Maelun Pseudo : Lucia
| Sujet: Re: [Commentaires]Journal d'une nouvelle vie Sam 26 Sep - 18:11 | |
| Il me semble que sur cette journée 1 tu as trouvé un ton plus juste pour entrer dans le journal intime. Pourquoi n'écris-tu pas au passé-composé qui est le temps utilisé pour raconter ? Un journal s'écrit le soir. Donc tu ne devrais pas dire : Je me réveille assez tôt. Mais plutôt. "Je me suis réveillé assez tôt, et surtout crevé". Ma nuit a été bien pire ..." Attention mes commentaires aussi bruts soient-ils n'ont aucune brutalité dans le ton. Dans mon esprit, ce sont seulement des suggestions car je n'estime pas détenir la vérité. Loin de là. J'essaie juste de t'aider en te soulignant ce qui me vient à la pensée en te lisant. - Citation :
- Jour 1 :
Je me réveille assez tôt, et surtout crevé. Ma nuit aura été bien pire que je ne l’espérais. J’ai pu dormir et c’est déjà ça, les symptômes se font beaucoup moins ressentir au matin. J’en profite pour glander le matin et sortir faire un shopping plus que nécessaire l'après-midi, sous effets (légers) du valium.
C’est sur le chemin du retour que je me suis pris d’une envie de m’arrêter à cette supérette (ce passage me paraît lourd, surtout le « c'est sur... que je me suis pris d'une envie ». Il me semble que C'est peut être supprimé et avec lui le que) que je connais si bien, m’arrêter prendre ma conso de la soirée, craquer juste ce soir. Une idée bien vite écartée car, après tout, (virgule pour isoler le « après tout ») je n’en suis qu’au deuxième jour. Mais cela me rappelle douloureusement mes échecs passés.
Par deux fois j’ai essayé de stopper ma consommation. Et j’ai systématiquement échoué (échecs, échoué, tout ça c'est le même mot - raté ? succombé ?) après deux semaines d’efforts. Sur pas grand-chose, un coup de tête : « Oh et puis merde allez, on s’en fout on ne réfléchit pas ce soir je me retourne la tête ». Un simple coup de craving (comme Ana, ce mot anglais que je ne comprends pas (contrairement à Ana) me gêne. C'est la deuxième fois que tu l'utilises dans le texte) que j’aurais laissé passer. Et il en suffit d’un seul pour que tout s’effondre, pour que je retourne à ma condition d’alcoolique. Après un échec (encore lui) plus de retour possible. La gueule de bois le lendemain, l’envie d’oublier la veille, le manque physique qui s’installe aussi vite qu’il était parti, et le cercle vicieux recommence.
Pourtant lutter contre une envie sporadique comme celle-ci, c’est très simple. Il suffit de faire autre chose, de ne plus y penser, et en quelque minutes, elle a disparu. Le seul souci c’est que des envies de ce genre, j’en ressens des dizaines par jour. Et si j’en laisse passer une seule, c’est trop tard. A cette idée je perds confiance et me remémore les mots de ma psychologue : « C’est un combat de tous les jours ». Oui, mais pendant combien de temps ? | |
| | | Choupinne
Nombre de messages : 208 Age : 32 Localisation : Paris Date d'inscription : 26/01/2015
| Sujet: Re: [Commentaires]Journal d'une nouvelle vie Lun 28 Sep - 3:23 | |
| Merci beaucoup pour tes commentaires et correction cassi Concernant le ton que je souhaitais donner a mon journal, ce n'est pas celui d'un journal intime, ni celui d'un roman. Plutôt celui d'un journal de bord, qui raconte donc une aventure, mais qui est destiné a être lu. Et j'essaie d'en faire un genre de journal rédigé en même temps que le personnage vit les aventures. D’où l'utilisation du présent ("je me réveille"). Comme si c'était les pensées du personnage qui arrivaient directement sur le papier. L'idée est un peu étrange, et même pas complètement claire pour moins. Enfin je me rend compte que j'ai fais des choix d'écriture que j'ai un peu de mal a justifier au final. Un problème de cohérence peut-être ? Je vais y réfléchir quitte a reprendre certains passages | |
| | | Choupinne
Nombre de messages : 208 Age : 32 Localisation : Paris Date d'inscription : 26/01/2015
| Sujet: Re: [Commentaires]Journal d'une nouvelle vie Mar 3 Nov - 21:57 | |
| Je viens de poster ce qui sera du coup le dernier jour du journal ! Certains le savaient, l'ont compris, ou s'en doutaient (ou pas), mais ce journal est entièrement autobiographique. Malgré ça, je l'ai écrit avec l'envie de progresser, d'essayer d'en faire quelque chose de bien, au delà de l'histoire qu'il y a derrière. Donc surtout n'hésitez pas à commenter, la forme ou même le fond pourquoi pas Une fois les corrections éventuelles faites, je demanderais à le passer en tome long (ou nouvelle ? Je ne sais pas trop en fait). Je pourrais continuer, mais TA ce n'est pas mon blog, et je préfèrerais me motiver à faire d'autre choses (plus fun :p ). En tout cas merci pour tout ceux qui ont lus, et surtout n'hésitez pas à commenter ! | |
| | | Lepzulnag
Nombre de messages : 393 Age : 32 Localisation : Finistère Date d'inscription : 14/12/2014
Personnages RP Pseudo: Cheval Pseudo : Jean-Jules Pseudo : Frasec
| Sujet: Re: [Commentaires]Journal d'une nouvelle vie Mer 4 Nov - 16:21 | |
| Quand on en parlé aux utopiales, je t'avais dit ne pas m'être douté le moins du monde du caractère autobiographique de ton journal. J'ai alors profité de ta nouvelle entrée pour tout relire depuis le début. Hé bien tout m'apparait sous un nouveau jour ! C'est dingue comment ton récit m'avait paru plat à la première lecture, tandis qu'aujourd'hui il m'a semblé, au contraire, extrêmement intense. Comme quoi, on attend vraiment pas la même chose d'une fiction que d'une autobiographie. Dans mon commentaire de l'époque, il y a du coup un passage qui devient comique/ridicule, une fois qu'on connait la vérité : - Lepz a écrit:
- Et enfin, ma question : est-ce que tu sais vers où ton histoire se dirige, ou bien c'est encore en cours de maturation dans ta tête ? Le héros semble déjà avoir gagné une bataille contre sa dépendance : comment cela va influencer sa vie, et comment sa vie va influencer la suite de cette guerre ?
En gros, je te demandais si tu avais une idée du futur Et une de tes réponses devient carrément triste : - Choupi a écrit:
- Pour ce qui est de ses occupations, j'ai précisé un peu, mais je compte surtout centrer l'histoire au niveau de son corps et de son esprit, pas de son entourage. C'est pas forcément le genre de personnage a qui on pourrait s'identifier, mais en a t'on vraiment envie ? :p
Pour répondre à ta question après plusieurs mois : oui, c'est tout à fait le genre de personnage à qui on peut s'identifier. La souffrance c'est universel ; et un personnage tourmenté qui parvient à vaincre son mal, c'est un peu le plus classe des héros. En tout cas bonne chance Choupi | |
| | | Choupinne
Nombre de messages : 208 Age : 32 Localisation : Paris Date d'inscription : 26/01/2015
| Sujet: Re: [Commentaires]Journal d'une nouvelle vie Mer 4 Nov - 22:20 | |
| Merci beaucoup pour ton com' cheval Il ne fallait pas hésiter a me dire que tu avais trouvé ça très plat :p Après, concernant le caractère autobiographique, j'imagine que tu ne le vois pas non plus de la même manière que si ça avait été le récit d'un parfait inconnu, je suppose que ça joue également ! En tout cas, je pense que je vois ce que tu veux dire en disant que ca t'avais paru plat sans savoir que c'était auto-biographique. Mais si je ne l'avais pas fait passé pour de la fiction, je n'aurais jamais été capable d'écrire tout ca ^^ En tout cas, merci pour ton commentaire, n'hésitez pas a commenter, même si c'est une histoire personnelle, ya pas de tabous Surtout au niveau de la forme, du style etc... Mon objectif c'est de faire ressentir un peu des choses au lecteurs, et ca a un caractère informatif aussi, sur une maladie trop peu connue. | |
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