• I See You •

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- Un tonnerre strident retentit, la pluie s'ensuivit. De la fumée au bord des lèvres, un homme avançait dans l'opaque rideau d'eau, se frayant un passage dans les milliers gouttes d'eau fraîches qui inondaient l'atmosphère. A son épaule droite se tenait un sac qu'il gardait sur son dos en le gardant d'une main distraite, la seconde retirait à intervalles irréguliers sa cigarette de sa bouche pour mieux expirer l'oxygène de l'Enfer. Son apparence n'était guère soignée, ses cheveux semblaient issus d'une bataille où l'armée s'était vu mettre en déroute tandis que qu'une barbe guère épaisse avait pris place sur son visage. Le vagabond n'affichait pourtant aucune crainte sur l'image qu'il laissait à voir, bien au contraire. Un sourire taquin, coquin, presque malsain, était présent par le biais de ses lèvres rosées à souhait.

- Au comble du calme, malgré la colère des éléments, la rage du temps, Jekhyd se mit à siffloter. Ses pas l'amenaient régulièrement à dériver sur la route, évitant les flaques qui avaient cours au sol. De temps à autre, il se faisait acrobate en sautillant par dessus, le sens du danger coulait dans ses veines. Passant une série de ses doigts dans ses mèches noires, il replaça son armée de manière à peu près ordonnée tandis qu'il arrivait à la porte de l'Académie. La pluie cessa. Il tourna la tête vers les nuages, injuriant mentalement ces barbes à Papa qui s'amusaient avec lui. Jetant sa "clope" à terre, il l'écrasa d'un ton absent avant de songer à signaler sa présence. Devait-il frapper ? Certainement, le bon Dieu n'allait pas envoyer un pigeon pour prévenir de son arrivée. Usant donc à nouveau de ses mains, il en abattit une sur le cadran de bois à deux reprises de manière sec et brève. De l'eau tombait encore de ses cheveux et ses vêtements laissaient à penser qu'il avait pris un bain dans un lac sans ôter ses affaires. Qu'importe. Le vagabond attendit.

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Marchant à travers la plaine brumeuse, Aëdris vit un homme seul devant l'Académie. Il décida d'aller a sa rencontre et de parler broutilles.

-Salutation, Nôble voyageur ! Comment vas-tu ? Quel est t'as spécialitée, tu préfères sans doutes l'écriture.

En effet, Aëdris avait su déceler un talent naissant. Après quelques minutes, l'aigle d'Aëdris se posa sur son épaule et avait un message comportant le cachet de la Ville de Trylion.

-Mon jeune ami, je te souhaite la bienvenue, mais une affaire importante m'attend.A une prochaine !

D'un pas lent mais décidé, Aëdris s'éloigna.

On avait dit à la jeune fille " tu dois apprendre à marcher avec des talons comme toute femme qui se respecte.", et comme une jeune fille bien élevée elle exécuta l'ordre. Montée sur des échasses la faisant avancer aussi vite qu'une tortue, elle s'appliquait, titubant de temps en temps, se redressant elle marchait telle une funambule sur la corde raide. Kyara s'amuser à faire le tour du quartier, ne franchissant plus les portes, ses frères avaient été clair " Tu ne t'approches pas des portes !".

Le temps était clair, presque digne d'un début d'été. Sa robe fine de soie blanche glissait en frôlant sa peau dans un bruissement exquis. Personne ne venait par ici, elle savait qu'elle serait tranquille, mais un bruit vint perturber son entrainement olympien. Quelques coups. Mais rien... Les habitants semblaient occupés en diverses tâches. Il était vrai qu'elle ne devait pas ouvrir au porte mais après tout, la demoiselle se ferait bien plus grondée si elle avait laissé un nouvel arrivant dehors.

Prenant son courage à deux mains, Kyara tira vers elle les deux battants tellement lourd pour ses bras frêle. Avant même qu'elle eut le temps de distinguer à qui elle avait à faire, une mèche brune et bouclée vint lui cacher la vue et faisant un pas, son pieds glissa sur un caillou pour la faire chuter. S'apprêtant déjà à crier de douleur quand à une cheville casser, l'enfant se tut et écarta la boucle assassine. Ses yeux se posèrent sur l'être qui l'avait accueilli dans ses bras sans le vouloir, trempé comme une soupe, ayant une odeur fort désagréable dont le nom lui échappa, bien qu'il lui semblait que ce soit quelque chose comme " tabacle". Esquissant un sourire de la plus grande gêne, rougissant quelques peu, la demoiselle se présenta.

- Bien le bonjour étranger, je suis Kyara habitante de Ter Aelis migrant au grès des déplacements de mes frères. Je suis confuse mais pouvez vous m'aider à me redresser ?

La demoiselle avait la voix claire et aérienne, aussi douce que la brise enlaçant les deux êtres.

[hrp] mais euhh ... pas envie de changer ... -_-[/hrp]

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Attendre. Voilà à quoi le jeune homme en était réduit, pour passer le temps il chercha des stratagèmes. Compter les moutons qui sautent la barrière, oui qui la ratent, dans sa tête, observer le ciel désormais blanc, remuer le bout de ses pieds ou encore se "trémousser" sur place pour que les gouttelettes le laissent en paix. Dans son souhait de se voir ouvert les portes, Jekhyd omit de surveiller ses arrières si bien qu'un frisson parcourut l'échine de son dos lorsqu'un individu s'exclama derrière lui. Faisant face à l'étranger, il lui adressa à son tour une salutation et le remercia affectueusement de s'être intéressé un instant à lui. Alors que son regard allait revenir sur la porte, il entendit cette dernière s'ouvrir et c'est avec un sourire aux lèvres qu'il s'apprêta à franchir l'entrée. Au moment où sa bonne volonté et son souhait allaient se mêler ensemble pour inviter ses jambes à se déplacer, un corps, frêle, lui semblait-il, se jeta plus ou moins de manière voulue dans ses bras. Accueillant la personne qu'il découvrit être de sexe féminin, Jekhyd leva un sourcil qu'il accompagna, au vu de la séduisante silhouette qu'il découvrait, d'un sourire. Laissant la "bousculeuse" se justifiait, il garda un instant la miss dans cette situation avant de lui permettre de toucher à nouveau le sol avec des appuis solides tout en lui répondant d'un ton qu'il trouva bien calme.

"L'oiseau devrait faire attention à ses migrations il me semble car ses mouvements sont loin d'être sécurisés. Je suis Jekhyd, un loup solitaire en mal d'aventures ... diverses. Merci de m'ouvrir les portes de cette charmante académie gente demoiselle. Puis-je entrer ou allez-vous à nouveau tomber dans mes bras ?"

Un sourire aux lèvres, il entra sans attendre la réponse de la demoiselle, ou du moins, fit deux pas pour ne plus se retrouver à l'extérieur, en compagnie des barbes-à-papa.

L'enfant se mit à rougir, une mise en garde lui revint en tête " Fais attention aux hommes, ne les approches pas trop qui sait ce qui pourrait arriver.". Ce vagabond semblait s'amuser de sa situation, mais dans sa grande bonté d'âme, il avait daigné la reposer correctement au sol. Lasse des chaussures rehaussées, la demoiselle les retira pour finir son trajet pieds nus regardant avec une grande curiosité son compagnon de route. Des questions, d'innombrables questions vinrent lui chatouiller l'esprit et comme une enfant trop curieuse souhaitant assouvir sa soif de connaissance, elle entama un interrogatoire trainant ses chaussures en les balançant de droite à gauche.

- Vous venez d'où ? Vous faites quoi ? Pourquoi vous êtes ici ? Comment vous avez découvert un tel endroit ? Vous croyez à la destiné ? Qu'est ce qu'il y a dehors ? Vous avez une famille ? Vous trouvez l'endroit comment ?

Les questions fusaient à toute vitesse, la jeune fille tournait autour de lui comme une enfant. Sautillant, courant, s'amusant, elle était vive mais semblait terriblement innocente. Ce monde semblait ne pas avoir eut plus d'influence sur elle que sur un nouveau né.

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Avançant d'un pas morose, Jekhyd dit définitivement adieu à l'extérieur lorsque les portes se refermèrent derrière lui. La solitude ne l'accompagnait désormais plus, il la regrettait presque même au vu de sa remplaçante, certes élégante, mais légèrement pressante. L'assaillait de bon nombres de demandes, le jeune homme se contentait pour l'heure de marcher avec son sac, observant les différents édifices en s'interrogeant sur sa présence ici. Avait-il bien sa place ? Il poussa un soupir tout en faisant promener son regard, d'enseigne à enseigne, de temps à autre il apercevait Kyara dans son champ de vision avant qu'elle ne se replace derrière lui. Sa voix se tut un instant, offrant à son ouïe un instant de quiétude des plus charmants avant qu'il ne cesse de marcher. Où devait-il aller déjà ? Tournant ses iris vers la jeune femme, il fit vibrer ses cordes vocales pour tenter de calmer l'ardeur de sa curiosité.

"On se calme pretty girl. Désires-tu un CV des plus exhaustifs ? Je viens d'une contrée quelques peu éloignée où les nuages ne m'appréciaient guère, je parcours les routes en gribouillant des feuilles, y laissant de l'encre de ci et de là. On m'a dit qu'en ce lieu, je trouverais d'autres personnes partageant cette passion. Si j'avais su qu'il y en avait d'aussi élégante que vous, j'aurai marché plus vite. Il me semble avoir vu traîner une affiche dans une taverne qui laissait à voir l'existence de cette académie, la destinée semble donc m'avoir influencé pour me retrouver ici. Mis à part la pluie, la terre et l'air, rien de bien intéressant n'a cours à l'extérieur. Ma famille se résume à mon sac, mon esprit et ma plume, le reste s'est perdu dans l'horizon. Quant à l'endroit, j'avais l'espoir de me faire guider mais sauf à sautiller, vous ne semblez guère encline à faire autre chose donc je ne peux pas apprécier pleinement le lieu."

Tirant une cigarette d'une de ses poches, il dût employer trois allumettes avant de parvenir à allumer la précieuse nicotine.

"So, now, à mon tour le jeu du "J't'harcèle". Pourquoi t'es là, pourquoi tu te dandines comme un poisson hors de l'eau, pourquoi tu poses des questions, ce que tu fais de ton existence mis à part sauter dans les bras d'inconnus, ce que tu manies le plus souvent (j'entends par là plume ou pinceau, pas d'ambiguïtés, merci), ainsi que ... ainsi que quoi ? Ah oui, ce que tu comptes faire plus tard, petit moineau ?"

Une pointe d'amusement dans la voix, Jekhyd fumait calmement en expirant la fumée loin du visage de Kyara.

La jeune fille arrêta ses mouvements dans leur élan. Blessée, kyara du se reprendre à deux fois pour faire sortir un son de sa gorge. La révélation avait été un véritable choque.

- Il n'y a donc rien dehors ?!

Puis elle passa en revu toutes les réponses du vagabond. Ainsi il n'avait pas de famille, pas de point d'attache, il ne semblait pas vraiment avoir de passé d'ailleurs. La petite soupira, portant son regard vers l'horizon coupé par les immenses murs. Son cœur se serra un peu. Toutes les questions que Jekhyd venait de poser lui firent réaliser une chose, dans ce monde elle n'était absolument rien.

- Je suis ici parce que je n'ai nul part où aller, c'est le premier endroit que j'ai vu en me réveillant. A ce qui parait si j'agis comme ça malgré mon âge physique c'ets par ce que j'ai l'âge mental d'une enfant de douze ans. Si je pose autant de questions c'est de la curiosité mais c'est surtout un moyen de combler ma mémoire vide. Quand à ce que je fais, c'est incroyablement simple j'erre de ci de là pour m'occuper en attendant le retour de mes frères occupés. Bien sur j'écris, c'est la seule chose que je sache encore faire. Accessoirement je m'amuse à manier le pinceau, mais c'est un apprentissage difficile...

Sa voix se perdit quelques secondes, que voulait-elle faire plus tard ? Y avait-elle seulement déjà réfléchit ?

- Je ... je ne sais pas ce que je veux faire plus tard, peut être écrire encore et évoluer. Acquérir plus de connaissance pour combler le vide que je ressens. Après tout je ne me rappelle que de ce que j'ai fait il y a quelques semaines... Il faut bien que je réapprenne tout ce que j'ai oublié. Je ne sais même pas si mon nom est véritablement celui d'avant mon amnésie. Mais une chose est sûr, je veux écrire...

La jeune fille laissa son regard vagabonder au grès de quelques nuages aux formes étranges, puis elle se rappela la présence de l'homme à ses côtés.

- Euh ... je suis un peu mal polie mais que cherchez-vous ? Cela pourra m'aider à vous guider.

Peut être que finalement elle venait d'acquérir un peu plus de maturité au contacte de Jekhyd.

Aillas était assis en tailleur sur le sol de la place. Adossé au mur d'enceinte de la ville il regardait sans voir. Quelle douceur que d'humer l'odeur âcre de la terre mouillée et remuée par tous ces pieds vagabonds. Silencieux voyeur, il appréhendait le travail qui lui incomberait dans la soirée. Réjouissant d'avoir des fonctions, mais fatiguant s'il en est...

Une volubile voix le dérangea dans sa quiétude. En fait, Kyara s'était mise en tête d'affubler un nouveau venu de tonnes harassantes de questions. Voyant le pauvre homme ployer sous l'interrogation poussée, Aillas se releva, étira ses muscles et frotta négligeamment ses vêtements. Il se dirigea vers les deux personnages hauts en couleurs.

-Bonsoir inconnu. Je me présente, Aillas. J'aimerais vous souhaiter de belles choses en ce beau pays et esperer que vous réussirez à charmer les auditoires avec des textes aussi empreints de caractère que votre drôle personne.

Mais prenez garde à ces terres, elles renferment les coeurs de ceux qui placent en l'art une importance vitale. Aussi ne prenez jamais à la légère les paroles proférées. Il n'est nul besoin de puissance pour paraître beau, soyez serein quand à votre position nouvelle. Si vos dons sont de bonne qualité, vous ne pourrez rester inconnu et paria de cette société.

Alors je vous conseille de vous plaire et de ne pas vous complaire. Evolution, maître mot.

Fort de son envolée, Aillas se rapprocha de Kyara et la saisit par la taille avec un sourire cajoleur.

-Et bien demoiselle, vous brusquez toujours autant les nouveaux venus ou c'est seulement ce bout en train qui émoustille vos humeurs?

Prise dans un millier de tourments et attendant patiemment la réponse du nouvel arrivant, la jeune fille n'avait pas ressentie la présence de son fauteur de trouble adoré. C'est ainsi que sa voix parvint jusqu'à son oreille dans un bref discours de bienvenu. Se souvenant de quelques discussions au quels l'innocente enfant n'avait rien compris, elle préféra s'esquiver. Mais le mal était déjà fait. Kyara se sentit légèrement déplacée, des mains apposées sur sa taille.

- Mais c'est la première fois que je viens accueillir quelqu'un, je suis curieuse c'est tout. Et puis ... et puis d'abord lâches moi Aillas ! Combien de fois Nichi t'a dit de ne pas m'approcher !

Gigotant, l'enfant se dégagea de l'emprise du jeune homme. D'un geste élégant au possible, son corps pivota pour laisser entrevoir une petite langue rose qui retrouva presque immédiatement sa place.

- Et puis ça ne te regarde pas de toute manière, je fais ce que je veux ! Et qu'est ce que tu ferais si comme tu dis ce nouveau m'intéresse ?

Comme pour appuyer ses paroles, l'enfant se glissa derrière Jekhyd, ne laissant que son visage dépasser.

- Et qu'est ce que ça veut dire au fait "ce bout en train qui émoustille vos humeurs" ?

Les sourcils froncés l'amnésique fixait Aillas, son visage affichant toute sa perplexité.

-Oh monsieur sous entend simplement que vous semblez on ne peut plus heureuse d'acceuillir le jeune homme ici present !

Schaft, nonchalement appuyé sur un mur, s'approcha avec un sourire, ravie de son effet de srprise, vers Kyara.

-Vous devez etre Kyara. Schaft Koneko. Astriel, mon pere, m'a parler de vous.

Vous devez vous demandé ce que la belle Schaft faisait ici ? Des mauvaises langues diraient qu'elle suivait a la trace le beau Mister Ter Aelis aux sous entendus parfois douteux. ... Ahem ! Aiheuh ! Ok, elle ne le suivait pas !

Non, la demoiselle faisait simplement le devoir qu'elle s'etait etablit : acceuillir les nouveaux et leur offrir leur premier repas en ces lieux avec son bugjet "special news" qu'elle concerve dans une magnifique petite tirrelire cochon.

Aussi se detourna t'elle de Kyara, fit un sourire et un clin d'oeil a Aillas, puis se concentra sur Jekhyd.

-Jeune homme, je vous sohaite a mon tour la bienvenue en ces lieux. Quelqu'un vous l'a deja propsé ou puis je me pemettre, ainsi que le veut la tradition des hotes, de vous offrir a boire et a manger pour feter votre venue ?

Aillas se pressa une main sur les yeux, blasé par la situation dans laquelle il s'était fourré par mégarde. Il y avait d'un côté une belle jeune fille toute sage et innocente (avec un kit érotique mais chuuut! On dira rien) et de l'autre une fan tempêtueuse et ravageuse qui bravait ciel et terre pour le rejoindre où qu'il soit. Décidément, la vie en Ter Aelis n'était en rien simple...

Puisque Kyara s'était dégagée de son étreinte, Aillas fit la moue mais ne broncha guère plus. Il se retourna vers Schaft et la salua de la tête.

-Bonsoir Madame la folle, je suis bien content de vous retrouver en des circonstances moins confuses et tactiles que la dernière fois... Ceci dit. Il est toujours agréable de vous recontrer.

Il allait s'approcher de la tumultueuse femme-chat mais revint sur ses pas pour se retrouver face à Jekhyd.

-Je vais vous laisser entre de bonnes mains. Je vous conseille de manoeuvrer Dame Koneko avec douceur car elle est très succeptible, vous savez, comme les jeunes enfants en mal d'affection. Il eut un sourire en coin, puis il tourna la tête vers Kyara. Au plaisir de te revoir en un autre lieu petite fille.

Puis il s'en alla, agitant négligeamment une main dans son dos comme salut final. Il avait des montagnes de paperasses à retrouver et malgré tout le plaisir qu'il éprouvait à côtoyer ces gens, il ne pouvait se résoudre à lèguer ce genre de travail à d'autre. Merci Ramrod, Merci Dounette.

Des envies de meurtres assaillaient Schaft de toute part, mais elle se contenta d'hausser les epaules. Elle ne regarda meme pas Aillas partir, lui tournant volontairement et dignement le dos, marmonnant dans sa barbe.

-Gna gna gna et gna gna gna, je te donnerais moi mossieur je suis la parce que je l'ai voulu et c'est tout, des enfants en mal d'amours.

Il l'avait bléssé pour des raisons que lui meme ignorait, et tandis qu'elle se retenait de pleurer, c'est sa rage contre ceux qui avait toujours eu de l'affection qui la tenaillait., et en particulier contre les filles qui sont tellement aimées. (Creature bisarre s'il en est une qu'est cette demoiselle Koneko, mais lui repetez pas surtout, ca mord ces betes la !)

Se maitrisant tout de meme, elle sourit a Jekhyd.

-N'ecoutez pas cet importin au beau minoi, je puis vous assurez etre totalement saine d'esprit et de corps. Ce n'est qu'un egocentrique qui pense que quand une jolie demoiselle lui dit bonjour en le reconnaissant dans la rue, c'est qu'elle le harcele, et que quand une autre se refuse a ses etreintes, elle est folle de lui. Mademoiselle l'inoncente et pure la bas pourra au besoin en temoigner.

Mais je me laisse distraire par les pitreries de notre fort distrayant mister Ter Aelis ! Alors que je pourrais joindre l'acte a la parole et vous emmener dans .. (silence theatral mais pas trop long quand meme) MA taverne, fraichement montée ! Venez, je vais vous faire visiter les citées au passage !

Dame Koneko, en parfaite hotesse, vint se glisser voluptueusement pres de Jekhyd, sans le toucher, et lui tendit son bras avec un sourire amical.

-Vous venez ?

Dans sa hate, elle en negligeait la malheureuse Kyara, probablement par jalous ... AIHEUH ! Schaft je vais finir par porter plainte a SOS narrateur battu ! ahem ... Je disais donc, probablement, et meme surement, par une regretable meprise, car dame Koneko ne neglige jamais personne volontairement.

Le regard perdu, fixant tour à tour chaque personnage présent, l'enfant arrêta ses petits yeux noisette sur la créature se présentant comme sa nièce. Ne réalisant pas totalement les propos de Schaft, Kyara se répéta une phrase qui lui paraissait bien étrange.

- Je suis tata ... j'ai une nièce je suis tata... Astriellllll !!!!!!!!!! Si je t'attrape Chaton je t'étripe, je t'épile à la cire chaude !

Folle de rage de ne pas avoir était mise au courant la jeune femme pris quelque seconde pour reprendre un teint digne de sa pâleur habituelle. Son grand frère allait avoir à faire à elle dès qu'elle arriverait à lui mettre la main dessus. Mais son regard se porta vers Aillas qu'elle regarda s'éloigner en marmonnant quelques mots indistinct qui devait à peu près donner ceci :" Je suis pas une petite fille...". Alors que la demoiselle était encore plongée dans des pensées sur les quelles il ne vaut mieux pas se pencher, Dame Koneko fit quelques avances au visiteur ayant regarder la scène sans pour autant s'en mêler. La nièce semblait complètement avoir oublié sa tantine et s'empressa d'entrainer Jekhyd bien loin des portes sous la mine affolée de Kyara. Prise de cours, celle-ci bondit droit devant le "couple" et s'arrêta à quelques centimètres de l'inconnu.

- Euh ... Monsieur Jekhyd je sais que c'est un peu rapide et pas vraiment correcte mais voudriez vous être mon cavalier pour les noces d'un de mes frères ce mois ci. Je pense que c'est le meilleur moyen de faire des connaissances et d'intégrer la cité. Enfin c'est surtout que ... j'ai pas de personne voulant m'accompagner et en tant que témoin c'est gênant...Finit-elle par avouer son joli minois saupoudré d'une petite lueur rosé.

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[Excusez-moi de mon absence, le post n'a pas obligatoirement besoin d'une réponse. Je laisse libre cours]

Suivant plus ou moins aisément les discussions, les tergiversions et autres tribulations qui avaient cours autour de lui, Jekhyd se sentait papillon, flânant de mot en mot pour chercher un lien avec sa personne. Son bagage toujours sur le dos, le portant négligemment comme un soldat de retour de guerre, il laissait son regard divaguer de silhouette en silhouette, s'attardant sur les traits des demoiselles de temps à autre. Un sourire aux lèvres, la respiration lente, il manqua de peu de s'éclipser, tel un soleil, mais voilà que son homologue masculin prenait la poudre d'escampette. Il le remercia d'un signe de la tête pour lui avoir accordé un peu de son temps avant de pousser un bref soupir, voyant en une poignée de seconde son ouïe assailli par les demandes.

L'étranger prit une bouffée de nicotine, sa joyeuse camarade grise qu'il espérait pouvoir lui indiquer le meilleur choix à effectuer. L'invitation de la chère Kyara était tentante mais peut être contraignante, et puis, elle n'était peut être qu'une poupée de velours qui n'aurait aucun mal à attiser chez lui une envie de meurtre. Une main dans les cheveux plus tard, il porta son regard sur la douce Schaft au sourire appétissant, et aux arguments évidents. Jekhyd secoua la tête, il avait une envie (Alcool) d'être seul, profondément seul. Plongé dans l'abysse de l'Hadès. Au détour d'un gouffre sombre. Ses poumons commençaient à lui brûler le corps, il jeta sa cigarette au sol et l'écrasa délicatement - paix à son âme. Tel un buffle, ses narines expirèrent un instant de la fumée avant que les lèvres du jeune homme ne se mettent à frémir.

« Mesdemoiselles, tout cela est bien tentant. Chère Kyara, si aucun gentleman digne de ce nom n'a le souhait de vous accompagner à cette soirée, je me ferais garant de votre sécurité. Au vu de la frénésie de vos cordes vocales, je crains de vous délaisser pour l'heure pour Mademoiselle Schaft quant à la suite de cette noble académie dont j'ai le souhait de voir si j'ai une place pour mes pots d'encres et ma plume d'ange. »

Il s'empara du bras de Koneko, délivra un clin d'œil à la seconde demoiselle et décida de se laisser mener par sa cavalière d'une après-midi.