Détresse solaire
Ô douce Terre, toi ma mie,
Qui soudainement semble meurtrie,
Que cache ton cœur malade,
Sous la richesse de ta façade ?
Peut-être te fais-je trop d’effet,
Lorsque mes doux rayons t’enserrent ?
Tu te mues alors en silence circonspect,
Et toute tremblante, tu te terres.
A présent tu te courbes et tes volcans rugissent,
Alors que tu t’essouffles tes larmes s’écoulent,
Intarrissables, en torrents qui mugissent,
Et tu succombes lentement à ta houle.
Ô douce Terre, mon amie à jamais,
Qui pourrait croire qu’un jour tu périrais.
Toi Douce Terre, qui désormais m’effraie,
Plus jamais je ne t’éclairerai.
Jadis pour toi je me levais le matin,
Mais je te sens si proche du grand ravin,
Sous mes rayons devenus malsains,
Que ce matin, je n’ai point point.
Ca me trottait dans la tête depuis ce début d'après-midi. Je me suis dit que ça ferait peut-être pas mal de l'écrire. Mais je doute que ça redevienne une habitude ^^
Edit Chikoun : Merci de respecter le passage obligatoire par la section Travail des textes. Déplacé en conséquence. N'hésite pas à contacter un coordonnateur lorsque le texte aura fait l'objet d'une première relecture et que tu le jugeras définitif.
Edit: sorry Chik', j'y serai vigilant la prochaine fois